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Commentaires de livres faits par Antanasia-Crosszeria

Extraits de livres par Antanasia-Crosszeria

Commentaires de livres appréciés par Antanasia-Crosszeria

Extraits de livres appréciés par Antanasia-Crosszeria

— Oh, je ne parle pas de bourreaux. Ils ne sont plus si nombreux que ça, dans ce monde. Je parle plutôt des agriculteurs, des marins, des patrons d’usine… Les vrais tueurs d’humains.

J’ouvris des yeux ronds.

— Ce ne sont pas des tueurs !

Il haussa les épaules.

— Les agriculteurs empoisonnent la terre en y répandant des pesticides, énonça-t-il. Les éleveurs empoisonnent les bêtes avec leurs hormones et leurs antibiotiques. Les marins empoisonnent la mer avec le dégazage sauvage des pétroliers. Les industriels empoisonnent l’air et l’eau avec les « rejets autorisés » qu’ils ont monnayés.

Je fronçai les sourcils.

— Pourtant les gens mangent les céréales, la viande et le poisson, poursuivit-il. Ils boivent et ils respirent. Ils développent des intolérances, des allergies, du diabète, des cancers. Des populations entières souffrent de malformations congénitales à cause d’une eau contaminée ou d’une nourriture malsaine. Chaque jour, des centaines de personnes meurent à cause des actes des autres. Crois-moi, si la race humaine s’éteint, ma famille n’y sera pour rien.

Mes yeux s’écarquillèrent. Les doigts d’Adam jouaient à nouveau distraitement avec mes boucles.

— Mais… protestai-je. Ces types, ils ne le font pas exprès !

Il souleva un sourcil sévère.

— Tu crois que le capitaine qui dégaze en pleine mer alors que c’est interdit ne le fait pas exprès ? Que le patron de l’usine ne connaît pas en permanence le taux de pollution qu’il relâche ? Bien sûr qu’ils font exprès. Ils n’ont peut-être pas toujours le choix, mais ils savent le mal qu’ils font. Et ils se donnent bonne conscience, en plus. Moi, quand je tue quelqu’un, je sais ce que je fais et j’assume. Eux, ils relarguent leur poison dans la nature et ils croisent les doigts pour qu’il ne touche personne ou que les doses soient assez faibles pour rester sans effets.

— Ok, ce n’est pas complètement faux pour des types pas très scrupuleux, reconnus-je à contrecœur. Mais à la base, leur métier rend service à la population !
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Des cow-boys, des aliens, des tueurs à gages et, à présent, un canyon plein de survivalistes. Young fixa l’abîme et le foisonnement de mouvements que leur arrivée provoquait sous eux, et secoua la tête, incrédule. Comment était-ce seulement possible ? C’était dingue, complètement irréel. Butler avait raison, cela aurait pu arriver dans un mauvais blockbuster. Tout ce qu’il manquait, c’était un beau héros robuste et une damoiselle en détresse qui courait pour sa vie.
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— Qu’est-ce que tu veux Hitler ? lui dis-je sans préambule.
— J’ai un prénom ! rétorque-t-il d’un ton sec. C’est étrange. J’ai cru t’avoir entendu le prononcer, il y’a quelques minutes. « Madame vous réalisez que William est un cas grave de mec antisocial. »
Il prend une voix aiguë et ridicule. Une voix que je trouve grotesque. Rien à voir avec la mienne. Il nous a espionnés. Il ne manquait plus que ça.
— Tu n’as rien d’autre à faire que d’écouter aux portes ?
— Comme ça, je te mets mal à l’aise ?
Une lueur de joie brille dans ses yeux.
L’abruti jubile. Il m’énerve et il le sait.
— C’est quoi ton problème ? De toute façon, tu mets tout le monde mal à l’aise. Regarde-toi dans une glace et tu comprendras. Tu étais mieux avec les cheveux longs. Là, tu es ridicule.
Je ne sais pas pourquoi je lui dis ça. Peu m’importe qu’il ait changé de coiffure. Je m’en moque que ses cheveux soient courts.
— Tu t’es regardé avec ton foulard ridicule autour du cou ?
Sa phrase me fait de la peine même s’il ignore pourquoi je le porte. Je ne suis pas sympa moi non plus. Je le réalise. Je ne veux qu’une chose, me détourner de lui.
— Ne m’adresse plus jamais la parole, dis-je. Fait comme avant. C’était parfait.
Je m’éloigne puis je fais demi-tour. Je compte bien lui dire que je le trouve répugnant. Et que c’est un raciste et un antisémite dégoûtant.
— C’est très impoli d’écouter aux portes. Fais gaffe ! Un jour, tu pourrais entendre quelque chose qui ne te plaît pas.
— C’est déjà fait, répond-il avec franchise. Je voudrais changer de binôme moi aussi.
Je fais les gros yeux.
— Parce que je suis noire, c’est ça ? Ils ont raison. T’es vraiment qu’un sale raciste.
Nos regards se croisent et il dit :
— Je m’en fiche de ta couleur de peau. Ce n’est pas de ta faute si tu es noire.
J’ai envie de l’étriper, mais je me retiens.
De face, il est moins effrayant que je ne l’ai cru. Les seules fois où je l’ai vu se battre, c’est parce que quelqu’un l’a provoqué. Il n’a jamais été à l’origine d’une bagarre. Il semble heureux quand on le laisse tranquille.
— Tu ferais mieux de te taire, déclaré-je, parce que tout ce qui sort de ta bouche est affreux.
Il lève les yeux au ciel.
— Pour ce matin. Je… n’aurais jamais voulu t’écraser, dit-il sans me lâcher du regard. J’espère que tu le sais.
Seigneur. Comment est-ce que je pourrais le savoir ?
— Dois-je comprendre que ce sont des excuses ?
— Je n’irai pas jusque là. C’est toi qui ne regardes pas où tu vas. Où avais-tu la tête ? Tu ne portes pas de lunettes pourtant !
Je soupire. Mes yeux s’attardent sur le tatouage qui recouvre son cou.
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Il n’y avait pas autant de vierges que Josy l’avait imaginé. Il commença à compter, en dénombra sept, mais fut ensuite distrait par l’affiche avec les enfants de différentes ethnies qui sautaient sur le trampoline en lisant. Il commença alors à penser à la dernière fois qu’il avait été sur un trampoline, ce qui le mena pour une quelconque raison à visualiser une balade à cheval et au fait qu’à vingt-cinq ans, il n’était jamais monté sur un cheval, comment était-ce possible ? Il n’était même pas sûr d’en avoir déjà vu un de près. Il se demanda ensuite si les poneys miniatures étaient le résultat d’une expérience génétique et s’il y avait des vidéos sur Internet de chats montant des chiens portant des selles. Il devrait regarder quand il rentrerait chez lui.
Il arrêta de rêvasser d’un chat en uniforme de shérif montant un cheval dans une ville poussiéreuse digne d’un western (« Tu crois que tu peux venir cambrioler ma banque ? Chat alors, tu te moques de moi ! ») quand les vierges qui s’étaient levés commencèrent à former une ligne devant la scène.
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— Je pensais que ça serait au moins dans un café. Tu n’avais pas du tout parlé d’une bibliothèque. Qui va dans une bibliothèque ?
— Des bibliothécaires, répliqua Josy.
Il ajusta ses bretelles sur le magnifique tee-shirt Hypercolor que Serge lui avait offert pour son anniversaire. Serge l’avait trouvé sur eBay et même s’il ne changeait plus de couleur avec la chaleur, Josy était simplement content d’en avoir un. Enfin, presque. Oui, il avait passé une bonne heure et demie à souffler dessus pour voir si cela fonctionnerait. Il avait même envisagé de le mettre au micro-ondes, mais il ne savait pas si la technologie Hypercolor pouvait prendre feu, donc il avait accepté le vêtement tel qu’il était : comme une pièce historique qu’il pouvait porter quand il voulait.
— Les gens qui aiment les livres, ajouta-t-il. Les vieux qui ne peuvent pas regarder du porno chez eux.
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— Écoutez, déclara Seth d’une voix claire, cachant au mieux sa propre irritation, le deal est simple. Ou vous crachez le morceau et on vous laisse tranquille, ou vous décidez de nous mettre des bâtons dans les roues et on vous embarque pour refus de coopérer.
Le vampire s’avança vers les deux hommes en balançant ses hanches d’une manière aguicheuse.
Il s’arrêta juste devant eux et passa un long doigt fin sur le visage de Seth, qui l’observa sans piper mot, ébahi par l’audace de l’homme.
— J’ai une meilleure idée, déclara-t-il en avisant tour à tour Jared et Seth. Je vous dirai tout ce que je sais, mais à une seule condition…
Putain. Ça ne sentait pas bon, pas bon du tout. Jared ignorait ce que le type allait réclamer en contrepartie, mais il était certain de n’avoir aucune envie de le découvrir. Il sentit sa gorge s’assécher et observa Seth qui semblait tout aussi alarmé que lui.
Puis le vampire écarta les bras pour poser ses mains sur les fesses de chacun des deux hommes.
— Que nous passions d’abord un moment sympa tous les trois.
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Et j’étais là, portant un diadème étincelant avec une écharpe autour du torse qui disait ATTENTION : FUTURE MARIÉE, le tout encadré d’images d’un énorme sexe noir et veineux.
— Tu n’es pas drôle, dis-je tendu en fusillant Helena du regard.
— Chéri, ronronna Helena, je suis hilarante.
— Je ne vais pas porter ça !
Elle se rapprocha d’une démarche provocante, roulant des hanches.
— Vraiment ? Tu sais ce que je crois ?
— Je vais être honnête, je ne suis pas sûr de me soucier de ce à quoi tu penses.
— Oooh, fit Corey, les mains repliées sous son menton tandis que ses yeux passaient de l’un à l’autre.
— Je crois, reprit Helena, que tu vas porter ça et en être heureux. Parce que je l’ai fait pour toi de mes propres mains. De mes mains magnifiques et parfaitement manucurées. Est-ce que tu sais combien ça a été dur pour moi de faire rentrer ces magnifiques pénis sur ce truc ? Nana a dû me montrer comment faire les transferts avec le fer à repasser.
— Tu as demandé à ma grand-mère de repasser des bites sur mon écharpe d’enterrement de vie de garçon ? demandai-je, même plus surpris par les mots qui sortaient de ma bouche.
— Elle a proposé ses services. Et comme elle a survécu au Vietnam, je me dis que c’est le meilleur moyen de lui rendre hommage.
— Elle n’a jamais été au Vietnam !
— Oui, mais elle était en vie à cette époque. Donc, elle y a survécu. Aie du cœur, Paul. Ta propre grand-mère veut que tu portes ces bites noires. Comment peux-tu le lui refuser ?
— Oh mon Dieu, marmonnai-je.
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— Je ne te quitterai pas avant que tu ailles mieux, promit-il.
Elle cligna des yeux.
— Merci.
— Ce n’est rien, mais tu devras me préparer plusieurs repas pour tout ça, et les livrer directement à ma porte.
Cori grimaça alors que Micah travaillait sur son épaule.
— Je cuisinerai autant de plats que tu veux si tu les manges chez moi à la place. Nu.
Lucas émit un bruit étouffé.
— Je crois que je vais aller voir ma femme pour la mettre à jour sur la situation.
Bartol l’observa partir et reposa son attention sur Cori.
— Jure-moi que tu ne quitteras pas ta maison, peu importe la raison, jusqu’à ce qu’on se débarrasse de ton ex-mari, et je dînerai avec toi complètement nu.
— Ouais, c’est ça. Tu sais que je n’accepterai jamais ce marché, répliqua-t-elle avant de grogner de douleur. Je ne vivrai en cage pour personne.
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« Conseil d’amie : Si tu veux les avoir maintenant (parce que je trouve que c’est la honte quand tu les as après treize ans), titille-toi l’anus une fois par jour, après avoir humidifié ton doigt, et essaye de l’enfoncer le plus profond possible dans ton vagin (il faut que ça pète). Voilà, bon courage ! Kissous les filles ! »
Je vous laisse une petite minute pour digérer cette information.
Il faut que ça pète.
J’ai bien évidemment cru à une blague, mais l’auteure du post a vivement défendu sa méthode dans les posts suivants, croyant dur comme fer à sa théorie qui aurait fonctionné pour de nombreuses personnes autour d’elle. Ça me semble inutile de le préciser, mais je le fais quand même : ne faites pas ça chez vous.
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(Loriel à Caël)
Deviens mon animal de compagnie, et tu auras la vie sauve.
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Je ne dépendrai jamais d’un homme, je ne me marierai pas, je ne veux pas d’enfants, je me méfie de tous ces sentiments dont je vois toutes vos amies prisonnières. Elles sont liées à vous et à vos caprices et cela ne vous dérange en rien, au contraire, vous confortez votre domination sans l’ombre d’une mauvaise conscience puisqu’elle a l’approbation de la société tout entière.
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Je voudrais parfois revenir en arrière. Je me rêve sage et disciplinée, soumise comme j’aurais dû l’être, fragile et délicate, cultivée et charmante, joli bibelot sans cervelle. Je me serais mariée, j’aurais fait des enfants, je n’aurais manqué de rien. Je me persuade qu’il suffirait d’un peu de bonne volonté. Je repense aux sœurs de Sainte-Clotilde et à nos camarades de classe qui entraient dans leurs costumes avec tant de facilité, impatientes de jouer les rôles qu’on avait écrits pour elles.
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Monsieur le député,

J’ai beaucoup d’admiration pour le combat que vous menez qui vise à faire adopter le projet de loi autorisant la contraception en France. Jamais je n’aurais imaginé que fussent possibles les propos délirants que votre proposition provoque, ces accusations de pornographie, cette peur de voir la France victime d’une « flambée d’érotisme ». Je suis consternée par leur violence, par cet étalage de vulgarité, par la vision que les députés de notre Assemblée nationale ont de ce que doit être une femme. Plus consternée encore par la fureur de l’Église catholique et l’énergie farouche que déploient les prêtres pour empêcher que la question ne soit tout simplement posée et débattue avec un tant soit peu de décence et de sérénité.

Mais de quoi ces hommes ont-ils donc tous si peur ?
Ces mots, ces postures hystériques, ces discours outranciers me blessent en tant que femme et en tant que mère évidemment. Plus d’une fois, j’ai loué secrètement votre persévérance et votre patience dont dépend notre sort. Merci pour ce combat mené en notre nom à toutes puisque nous n’avons pas plus de place à la Chambre des députés que nous n’en avons sur la place publique et dans nos propres familles. Votre conviction inébranlable force le respect.

Je ne supporte plus cette volonté de contrôler et de soumettre le corps des femmes en vertu de principes moraux qui tombent du ciel et se prétendent irréfutables. Je ne supporte plus d’être condamnée à ce déterminisme naturel.

J’ai fait une grave dépression après la naissance de mon fils que je ne voulais pas avoir et que je n’arrive pas à aimer. Je vais mieux. J’ai failli en crever.

Vous me donnez la force de me remettre à vivre.

Respectueusement,

Ilse L.
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Je ne supporte plus cette situation. Je ne suis pas cette fille sage et silencieuse qui marche les yeux baissés. Qui devient transparente. Je sens que je vais exploser.
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Nous, les femmes, nous leur servons surtout d'ornement et de ventre, pour leur plaisir et pour faire des enfants. C'est comme cela depuis la nuit des temps dans toutes les sociétés du monde. Nous sommes à leur service.
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Nous ne nous aimons guère toutes les deux. Permettez-moi néanmoins cette confidence qui ne manquera pas de vous surprendre. Si j’avais eu le choix, je n’aurais pas fait d’enfants. Encore aujourd’hui, la vue d’une femme enceinte provoque en moi une incontrôlable répulsion. La maternité est un asservissement qu’aucun homme ne peut soupçonner.
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Le nectar de son excitation coula sur ses cuisses et les mâles qui l’entouraient gonflèrent les narines, émoustillés. Certains s’écartèrent du cercle pour caresser leur sexe en émoi, arrachant Willow à sa torpeur érotique.
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Cookie à Charley :
"Oh, chérie, qui sait quoi penser de lui ? C'est une énigme emballée dans un papier cadeau fait de sensualité, entouré d'une dizaine de chaînes de désir et recouvert de rubans aussi tranchants que des rasoirs. Il est constitué de plus de couches que le gâteau de mariage d'un multimillionnaire."
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— Ôte-moi d’un doute. Tu es un homme, viril, Incube, testostérone à gogo… et tu me chantes du Céline Dion ? Mais qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez toi ?
L’envie de lui coller une claque sur l’arrière de la tête fut forte, mais j’étais trop atterrée pour ça.
— C’est Goldman qui a écrit les paroles, ça compte ?
Je levai les yeux au ciel devant cet argument.
— Au secours. Tu me sors du Dave, maintenant du Dion… Je pense que ta sonnerie est celle d’un téléphone à cadran des années soixante, juste parce que tu es fan d’Abba, Dion et parce que tu te fais un petit Gilbert Montagné de temps en temps.
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date : 15-06-2018
(Mason à James)

— Écoute, je suis ton fils, pas ta pute, répliquai-je en haussant le ton à mon tour.
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— Morgane me doit un paquet de faveurs de toute façon, elle peut bien aider : je la nourris et l’héberge presque en ce moment.
— Eh ! protesta-t-elle à mon oreille. Tout ça parce que je m’endors de temps en temps sur ton canapé ?!
— De temps en temps ?
Ma voix n’exprimait qu’un grand scepticisme. À la hauteur du foutage de gueule de cette affirmation. De temps en temps, il faisait moche en Bretagne. De temps en temps, les humains pourrissaient la planète qu’ils occupaient plus vite que leur ombre. De temps en temps, les hommes que nous traquions, nous, Banshees, étaient coupables. C’était le même genre de « de temps en temps ».
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— Dorian, respire, il doit y avoir des traitements pour ce fond de racisme anti-anglais.
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— Sérieusement, il faudrait songer à se détendre ! Ce seanchaí, j’ai participé à sa libération et, à mon sens, il n’en aurait pas vendu 100 exemplaires de ces bouquins ! Pas de quoi piquer une crise, on devrait tous vous offrir une séance de yoga, grommelai-je.
Bon, pour le coup, je ne croyais pas aux vertus de ce truc new age d’humains, mais c’était l’idée. Une de leurs seules nouvelles « coutumes » que je ne risquais pas d’essayer. Les sushis, les séries télé ou même les selfies à oreilles d’animaux me parlaient déjà plus.
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Sa tête frôlait le plafond et je fus à nouveau frappée par sa cicatrice. Elle donnait à son visage quelque chose de guerrier, de brutal. Comme si du « beau » on passait à la « bête » du conte – c’était bien dans le caractère de Dorian de tirer la couverture à lui en occupant simultanément les deux rôles.
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date : 25-03-2018
— Parce que ce sont des hommes, ils sont décérébrés et incapables du moindre plan ? »

Korena lui adressa un large sourire, comme s’il venait de sortir une bonne blague, et je vis mon collègue se renfrogner. Il eut une drôle de mimique et sembla ravaler une réplique avant de cracher, boudeur :

« Il faut absolument inventer un terme pour le “machisme” féminin.
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date : 25-03-2018
- Certes, rien n'est plus beau que l'entraide, mais est-ce vraiment dans ce but qu'on voit ses amis? C'est plus simple, à mon avis. Si on les voit, c'est parce qu'on se sent bien avec eux, dit-il avec un léger accent de provincial monté à la capital. Parfois, la simple présence d'un ami nous rassure, c'est le plus important selon moi, poursuivit-il.
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