Commentaires de livres faits par Antanasia-Crosszeria
Extraits de livres par Antanasia-Crosszeria
Commentaires de livres appréciés par Antanasia-Crosszeria
Extraits de livres appréciés par Antanasia-Crosszeria
- j'ai été assez souvent en relation avec des hommes humains pour remarquer que vous semblez être atteints d'une inaptitude congénitale à fonctionner quand une femme est au volant, et j'aimerais autant que vous concentriez toute votre attention sur notre affaire.
Si je grogne, recule à une distance raisonnable et jette-moi du chocolat.
MEILLEUR CONSEIL. DU MONDE.
— Ah ! fit-il. Laisse-moi regarder.
À la manière dont il l’avait dit : « Laisse-moi regarder », d’une voix douce, la tête penchée et un sourcil haussé, ça allait être intéressant.
Il s’approcha de Cookie, mais elle hésita.
— C’est bon. Je survivrai.
Elle essaya de rire pour dédramatiser la situation, mais il attrapa sa main, la tourna dans tous les sens et fit claquer la langue sur son palais lorsqu’il trouva la blessure mortelle. Les coupures qu’on se faisait avec du papier faisaient un mal de chien. Je ne comprenais que trop bien sa douleur. Je comprenais également la décharge d’adrénaline qu’elle ressentit quand Reyes porta son index à sa bouche. Sans la quitter du regard, il déposa un baiser sur l’entaille, et Cookie fondit manifestement sur sa chaise, chacun de ses muscles se transformant en bouillie, mais Reyes ne s’arrêta pas là. Il écarta les lèvres et les pressa sur la peau de Cookie tandis qu’il suçait sa blessure. Le pouls de cette dernière grimpa en flèche. Ses nerfs bondirent, probablement de joie, et je sentis une poussée bouillante de désir inonder son corps.
Je comprenais ce qu’elle ressentait. Il ne l’avait toujours pas quittée des yeux et sa langue passait sur la coupure, l’humidifiant avec ce qu’elle pensait être de la salive super puissante en matière de guérison. Reyes déposa un dernier baiser, à peine à bisou, sur son doigt avant de lui relâcher le bras en lui adressant un clin d’œil.
Elle retira sa main et la berça contre sa poitrine et, alors que j’aurais normalement ricané de sa réaction, je ne pus que la dévisager, fascinée.
Je désignai mon épaule.
— J’ai un bleu.
— Seulement si vous voulez que je vous coffre.
— Oh !
Sa bouche s’adoucit.
— Je plaisante. Bien sûr que vous pouvez m’appeler Kit. Vous pouvez m’appeler Georges si ça vous chante. N’importe quoi, tant que vous arrêtez de m’appeler SAC.
— Georges me plaît aussi, dis-je. Mais j’ai déjà baptisé la douche de Reyes comme ça. J’ai peur que ça prête à confusion si je demandais à Reyes un truc du genre « Tu as astiqué les tuyaux de Georges ? » (Je jouai des sourcils tout en la regardant.) Vous voyez où je veux en venir.
— ’videmment ! lui chuchota Pyp en retour. Tu verrais pas un troupeau d’aurochs sur la neige avant qu’y t’aient piétiné dedans !
— Si fait que je l’verrais ! s’embourba Grenn, et même de vach’ment loin. »
imbuvable, les poltrons. » On le sentait tout barbouillé. « Je
regrette qu’on l’ait aidé. Manquerait plus que les autres nous prennent aussi
pour des poltrons.
— T’es trop bête pour être poltron, lui décocha Pyp.
— C’est pas vrai ! râla Grenn.
— Si fait. Qu’un ours t’attaque dans les bois et, bête
comme t’es, tu penseras même pas à t’enfuir.
— C’est pas vrai ! s’enferra Grenn. Même que tu
pourrais courir pour me rattraper ! »
imbuvable, les poltrons. » On le sentait tout barbouillé. « Je
regrette qu’on l’ait aidé. Manquerait plus que les autres nous prennent aussi
pour des poltrons.
— T’es trop bête pour être poltron, lui décocha Pyp.
— C’est pas vrai ! râla Grenn.
— Si fait. Qu’un ours t’attaque dans les bois et, bête
comme t’es, tu penseras même pas à t’enfuir.
— C’est pas vrai ! s’enferra Grenn. Même que tu
pourrais courir pour me rattraper ! »
C’était flagrant. Ses yeux s’étaient assombris et il avait la mâchoire crispée. Quand nos regards se rencontrèrent, je sus ce que je devais faire.
Pas question de me taire.
Qu’ils aillent se faire foutre.
Me taire était la chose la plus stupide que je pouvais faire car seule je n’avais aucun moyen de m’en sortir. Je le savais. C’était impossible.
— Winston Churchill. Qu’est-ce qui te prend ? Tu as perdu la boule ?
— Quelle est la capitale de la Birmanie ?
— Ça alors, aucune idée ! Rangoon ?
— Bravo ! Et ta date d’anniversaire ?
— Tu veux bien arrêter de crier et me laisser saigner tranquille !
— Est-ce que je viens de t’entendre utiliser le terme « faire l’amour » ? s’étonna Horatio. Je suis à peu près sûr que ce n’est pas celui que tu utilises habituellement pour qualifier tes relations avec les femmes…
— Vous viendrez jusqu'à ma couche, souffla-t-il. Et vous n'aurez pas le sentiment de perdre votre temps.
— Vous êtes en train de me le faire perdre, là. Redémarrez l'ascenseur.
— Un forgeron gagne mieux sa vie qu'un inspecteur, et pourtant, vous ne l'avez pas dit à cette fillette. Vous avez placé la possibilité d'aller partout au-dessus de l'argent. Je peux aussi vous offrir de quoi aller où vous voudrez.
La surprise s'ajouta à la colère et au malaise. Il avait écouté sa conversation avec Anne ? Elle allait devoir faire attention à ne jamais parler d'elle quand il était dans les parages.
— Je suis heureuse d'être où je suis, dit-elle. Mis à part le fait que je préférerais monter.
Son court éclat de rire lui noua l'estomac. En un pas, il fut à quelques centimètres d'elle. Il était tellement grand que la tête de Mina atteignait tout juste son épaule.
Attendait-il de Mina qu'elle lève la tête, et semble se hisser vers son baiser ? Elle ne bougea pas, fixant résolument les petites boucles en cuivre qui fermaient son gilet.
Quand la main du duc se posa sur sa nuque, elle se raidit. Des doigts fermes lui soulevèrent le menton, et il baissa la tête. Mina tourna le visage de côté. Elle sentit son rire contre son cou, la douceur de ses lèvres sur sa gorge. Dans ses cheveux, la main de Trahaearn se fit plus impérieuse, et la maintint immobile tandis qu'il inspirait profondément, comme s'il s'imprégnait de son odeur.
Des frissons montèrent du creux de son ventre. La peur, elle la reconnaissait. La colère, elle l'accueillait avec bonheur. Mais pas la brûlure sous sa peau, identique à ce qu'elle avait ressenti lorsqu'il lui avait retiré son gant.
Il releva la tête, mais ne la lâcha pas. Du pouce, il lui caressa la lèvre.
— Vous m'accepterez. Alors, je vous reconnaîtrai, même quand vous vous approcherez dans le noir.
Quel abruti arrogant et insupportable ! Il ne savait rien d'elle.
Et elle n'avait pas besoin d'arme pour le faire reculer.
Sa main jaillit et se plaqua sur l'entrejambe du duc. Telle une pince, ses doigts se refermèrent sur ses parties génitales. Il se figea. Comme pour tester la marchandise, elle le soupesa. Ferme, lourd, mais tellement fragile.
Elle sourit.
— Comme ça, même dans le noir, je saurai que j'arrache les bons grelots.
Il plissa les yeux, et le désir qu'elle y lut la fit frémir. Elle serra un peu plus.
— Reculez, monsieur le duc. S'il vous plaît.
À son tour, il sourit. Dans sa paume, Mina sentit la chair durcir. Elle retira précipitamment sa main.
À toi. Nu, aurais-je dû rétorquer. Ça lui aurait appris à me déstabiliser. Non que je pensais à lui, nu… Enfin, maintenant que j’y pensais, bien sûr… j’y pensais. Flûte."
— Prenez note, les mecs ! Les filles suivent toujours les hommes qui jouent d’un instrument !
— Ton instrument n’aime pas les filles, Rusty, a raillé Lindsay.
— Ce qui ne veut pas dire qu’elles ne l’aiment pas !"
— Hé, j’ai quatre frères et sœurs, tu as oublié ? J’ai de très bons gènes de ce côté-là. Tout se passera bien.
— Je l’espère de tout mon cœur. En partie parce que oui, notre devoir est de fournir des héritiers à la couronne. Mais aussi… je veux tout vivre avec toi, America. Je veux les vacances et les biberons, les semaines au rythme trépidant et les week-ends tranquilles. Je veux que des petits doigts laissent des traces de beurre de cacahouètes sur mon bureau. Je veux des plaisanteries que nous serons les seuls à comprendre et je veux qu’on se dispute, et tout le reste. Je veux faire ma vie avec toi.
"- espèce d'idiot! Grogna Wolfe
- je prends respectueusement note de votre remarque, déclarai-je avant de poursuite."
Je m’arrêtai devant et me rapprochai de son visage.
— Maintenant, réponds à mes putains de questions avant que je sois forcée d’en venir à des mesures extrêmes.
— Vous ne me faites pas peur, dit-il en le regardant de haut.
— Très bien.
Je jetai un œil à Nienna.
— Tiens-le et ouvre-lui la bouche.
Elle avança sans hésiter. Notre petite équipe commençait à bien fonctionner. Le regard de l’elfe passa de l’une à l’autre, inquiet.
— Pourquoi faire ?
Je commençai à déboutonner mon pantalon en treillis.
— Eh bien, puisque tu refuses de parler, peut-être as-tu besoin d’une petite motivation. Je vais simplement retirer mon tampon et te le fourrer dans la gorge. Ceci, pour deux raisons. Premièrement, ce sera vraiment dégueulasse. Deuxièmement, ça t’empêchera de pratiquer la magie pendant une semaine. Le sang menstruel est le plus puissant de tous.
J’exagérai un chouia concernant la dernière partie, cependant il l’ignorait et ça ne pouvait pas faire de mal de répandre des vilaines rumeurs qui pourraient tourner en ma faveur.
— Non !
Il leva ses mains et battit en retraite.
— Vous n’êtes pas sérieuse !
— Bien sûr que si, dis-je en baissant mon pantalon sur les genoux et mettant les doigts sur mes sous-vêtements.
Nienna l’avait piégé dans un coin, néanmoins il pouvait tout de même voir où ma main se dirigeait.
— OK, OK, je vais parler.
La panique s’étirait sur son visage.
— S’il vous plaît, arrêtez.