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— Euh… d’accord. Je suppose que c’est bon.
Il s’extirpa de la voiture et je le regardai en faire le tour, ouvrir la portière de mon côté et se baisser. Sa bouche à quelques centimètres à peine de la mienne, il demanda :
— Tu es sûr ? Parce que je peux toujours faire comme tu as dit et rentrer chez moi.
Je fermai les yeux, terrifié à l’idée de perdre connaissance, qu’il ne s’agissait que d’un rêve duquel j’allais me réveiller, à nouveau seul. Je comblai l’infime espace entre nous et mes lèvres se posèrent sur les siennes, et bordel de Dieu, merci Seigneur ! Je l’embrassai. Ses lèvres étaient douces et sèches, et lorsque j’entrouvris la bouche pour prendre une inspiration hésitante, il y introduit sa langue et je crus que j’allais me mettre à pleurer. Il s’écarta et mes yeux s’ouvrirent brusquement, mais son expression était si douce… et je crois avoir alors perdu l’infime partie de mon cœur que je ne lui avais pas encore donnée.
Avant que je comprenne ce qui se passait, nous étions sortis de la voiture, entrés dans la maison, et je me retrouvai pressé contre la porte de ma chambre, qu’il était parvenu je ne sais comment à fermer. En dépit du fait que je le dépassais en taille d’environ douze centimètres, j’avais l’impression qu’il me dominait de sa hauteur. Je n’eus qu’une minute pour me demander d’où lui venait toute cette assurance, car sa bouche se referma à nouveau sur la mienne, et je fus perdu. Je levai les mains, hésitant, les posai sur ses hanches, et il se pressa contre moi. Il ne faisait aucun doute que j’étais excité, et mon embarras s’envola par la fenêtre lorsqu’il attrapa le renflement dur sous mon jean et serra son étreinte.
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