Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre
navigation
sur
notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces
outils,
nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des
publicités.
Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et
l'art.
Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans
ces
domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des
offres
pertinentes.
Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien
vouloir
désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à
vous
fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et
tendances de
la
littérature et de l'art.
Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités
et
cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe BookNode
P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre
option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée,
sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement,
cliquez ici.
Antigone est une pièce en un acte de Jean Anouilh représentée pour la première fois dans une mise en scène, des décors et des costumes d'André Barsacq au théâtre de l'Atelier à Paris le 4 février 1944, en pleine Occupation allemande.
Elle fait partie des Nouvelles pièces noires avec Jézabel (1932), Roméo et Jeannette (1946) et Médée (1953).
L’Antigone d’Anouilh est inspirée du mythe antique, en rupture avec la tradition de la tragédie grecque. « L'Antigone de Sophocle, lue et relue, et que je connaissais par cœur depuis toujours, a été un choc soudain pour moi pendant la guerre, le jour des petites affiches rouges[1]. Je l'ai réécrite à ma façon, avec la résonance de la tragédie que nous étions alors en train de vivre »[2].
Le personnage d’Antigone est l'allégorie de la Résistance s'opposant aux lois édictées par Créon / Pétain et qu'elle juge iniques. Elle refuse la facilité et préfère se rebeller, ne voulant pas céder à une prétendue fatalité... Créon pour sa part, revendique de faire un « sale boulot » parce que c'est son rôle et qu'il faut bien que quelqu'un le fasse. Anouilh s’inspire du geste de Paul Collette, un résistant français qui avait tiré sur Pierre Laval, chef du gouvernement de Vichy, le 27 août 1941.
Comprendre… Vous n'avez que ce mot-là dans la bouche, tous, depuis que je suis toute petite. Il fallait comprendre qu'on ne peut pas toucher à l'eau, à la belle et fuyante eau froide parce que cela mouille les dalles, à la terre parce que cela tache les robes. Il fallait comprendre qu'on ne doit pas manger tout à la fois, donner tout ce qu'on a dans ses poches au mendiant qu'on rencontre, courir, courir dans le vent jusqu'à ce qu'on tombe par terre et boire quand on a chaud et se baigner quand il est trop tôt ou trop tard, mais pas juste quand on en a envie ! Comprendre. Toujours comprendre. Moi, je ne veux pas comprendre. Je comprendrai quand je serai vieille. (Elle achève doucement.) Si je deviens vieille. Pas maintenant.
Comme pour Antigone de Sophocle, je suis contente de l'avoir lu, d'être sortie de mes habitudes. Tout ce qui est mythologie m'intéresse mais j'avais peur du format Pièce de Théâtre. J'ai trouvé cette version plus accessible que celle de sophocle, forcément plus actuelle. L'étude de texte de cette dernière m'a aidé à mieux appréhender ce texte. La remettre dans son contexte de guerre. Mais j'ai trouvé Antigone moins sympathique et compréhensible que dans la version de Sophocle (là où ils étaient tous ultra religieux à l'époque et où je comprends son opposition sans compromis là je l'ai trouvé entêtée égoïste et puérile) Je ne lirais pas de classique tout les jours mais quelques uns ont rejoint ma PAL grâce à certaines Booktubeuses et j'en suis plutôt satisfaite ! ^^
Cette merveilleuse tragédie à réussi à m'arracher quelques larmes, court mais à couper le souffle, cette petite pièce de théâtre à de quoi marquer, les mots sont si bien placés et si justes, on comprend sans comprendre réellement, on sait déjà mais on espère, magnifique version d'Antigone que nous offre Jean Anouilh, je ne peux que recommander.
J'étais assez sceptique par rapport à ce livre car je ne suis vraiment pas une grande fan de pièce de théâtre, mais j'avoue que je me suis bien prise dans l'histoire et j'ai trouvé qu'elle s'est passée tellement vite que lorsque j'ai tourné la dernière page, j'ai été surprise qu'il n'y avait pas de suite.
Bien que je connaissais déjà l’histoire grâce à mes cours, j’ai été surprise par la force du personnage principal. Antigone, avec sa détermination et son courage, incarne une résistance totale face à l’autorité de Créon.
¦ Ce qui m’a frappée, c’est sa conviction de vouloir honorer la mémoire de son frère, malgré les conséquences terribles. (et j'ai bien apprécié cet aspect là du personnage)
La pièce explore des thèmes puissants comme la lutte entre la loi divine et la loi humaine, la résistance face à l’injustice et la quête de dignité humaine. La confrontation entre Antigone et Créon m’a particulièrement marquée, car elle soulève des questions profondes sur la justice et le sacrifice.
Résumé
Antigone est une pièce en un acte de Jean Anouilh représentée pour la première fois dans une mise en scène, des décors et des costumes d'André Barsacq au théâtre de l'Atelier à Paris le 4 février 1944, en pleine Occupation allemande.
Elle fait partie des Nouvelles pièces noires avec Jézabel (1932), Roméo et Jeannette (1946) et Médée (1953).
L’Antigone d’Anouilh est inspirée du mythe antique, en rupture avec la tradition de la tragédie grecque. « L'Antigone de Sophocle, lue et relue, et que je connaissais par cœur depuis toujours, a été un choc soudain pour moi pendant la guerre, le jour des petites affiches rouges[1]. Je l'ai réécrite à ma façon, avec la résonance de la tragédie que nous étions alors en train de vivre »[2].
Le personnage d’Antigone est l'allégorie de la Résistance s'opposant aux lois édictées par Créon / Pétain et qu'elle juge iniques. Elle refuse la facilité et préfère se rebeller, ne voulant pas céder à une prétendue fatalité... Créon pour sa part, revendique de faire un « sale boulot » parce que c'est son rôle et qu'il faut bien que quelqu'un le fasse. Anouilh s’inspire du geste de Paul Collette, un résistant français qui avait tiré sur Pierre Laval, chef du gouvernement de Vichy, le 27 août 1941.
Afficher en entier