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Extrait ajouté par wizbiz06 2015-12-14T17:55:41+01:00

C’est le dernier ordre qu’il a donné – et le plus stupide. Moins de quinze minutes plus tard, ses hommes et lui étaient contaminés par le virus TSJ qui attendait patiemment son heure depuis plus de vingt ans dans une fiole à l’intérieur d’un réfrigérateur. Quarante-huit heures plus tard, le virus s’était répandu dans l’ensemble du Daghestan ; en deux semaines, il se trouvait partout sur le globe, hors de contrôle. Le chef de la guérilla était alors mort – ou plutôt mort-vivant –, inconscient d’avoir libéré l’Apocalypse. L’humanité a été rayée de la carte parce qu’une bande d’apprentis djihadistes n’avaient pas su lire des avertissements en cyrillique sur un congélateur. Alors que le virus TSJ se disséminait de par le monde, tout s’est passé très vite. Ce petit virus s’est avéré le plus redoutable des enfoirés. Extrêmement contagieux et fatal, il était en outre génétiquement programmé pour continuer à se propager après la mort de son hôte. Le créateur du TSJ était un des principaux virologues de l’Union soviétique, mort et oublié depuis une vingtaine d’années. Il avait eu une brillante carrière en tant que bio-ingénieur ; le virus TSJ était le point culminant de son héritage scientifique. Après son décès, survenu alors qu’il fuyait vers l’Ouest depuis Berlin, son projet avait été mis aux oubliettes et toutes ses expériences conservées dans des congélateurs, dans l’attente d’un nouvel examen. Du fait de la lourdeur de la bureaucratie soviétique et, plus tard, de la chute de l’URSS, son œuvre était tombée dans les limbes. Jusqu’à ce jour fatal entre tous. Mourir à cause du virus TSJ est horrible. Tout d’abord ses victimes souffrent de douleurs insupportables, avec de violentes convulsions, comme pour l’Ebola ; quelques heures plus tard, elles se relèvent tels des somnambules meurtriers. Après leur mort clinique, elles attaquent tout être vivant qui croise leur chemin. La presse a commencé à les appeler les morts-vivants… avant de cesser d’exister, la plupart des journalistes ayant également succombé à l’infection. Tout ça ressemblait à un cauchemar. Avant que je puisse accuser le coup, mon pays était engagé dans les tentatives d’évacuation qui avaient également lieu dans le monde entier. Les structures sociales se sont effondrées et le chaos s’est répandu comme un incendie. Les télécommunications ont été coupées, puis le gouvernement a disparu. Trois semaines après que l’infection avait atteint l’Espagne, le monde tel que nous le connaissions n’était plus. Sur les milliards de personnes qui habitaient la planète un mois plus tôt, seuls quelques milliers avaient survécu, et ils se débattaient pour essayer de rester en vie, entourés par une marée de morts-vivants. Les créatures n’étaient pas intelligentes, mais elles étaient tenaces et leur nombre ahurissant. Nous autres survivants n’avions qu’une seule possibilité : fuir.

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