Date de sortie
Apologie pour l'histoire ou Métier d'historien
- France : 2018-03-14 - Poche (Français)
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Apologie pour l'histoire ou Métier d'historien
Résumé
« La nouveauté des Annales n’est pas dans la méthode mais dans les objets et les questions » (Antoine Prost). Les historiens des Annales furent formés à l’école des Langlois et Seignobos mais ils vont être les premiers à critiquer leur conception de l’histoire. L’école des Annales est crée en 1929 sous le titre des Annales d’histoire économique et sociale dans un contexte institutionnel d’une profession en crise par 2 figures majeures de l’historiographie du 20e siècle : Lucien Febvre et Marc Bloch. L’ouvrage Apologie pour l’histoire ou métier d’historien de Marc Bloch qui part notamment de ce constat de crise de la profession (repli et vieillissement de l’histoire universitaire (ex : des chaires universitaires)), est une œuvre individuelle, œuvre d’un moment, écrite durant la 2nde guerre mondiale (41-43). Cette œuvre, produit de l’unique Marc Bloch, apparaît comme le résultat des expériences et réflexions qui ont évoluées au cours de sa vie. Marc Bloch (1886-1944), a dès 41 adhéré à un réseau de résistance, et en 44 il est capturé par la Gestapo et fusillé. Ainsi son ouvrage Apologie pour l’histoire ou métier d’historien, reste inachevé sous le titre à l’époque de Comment et pourquoi travaille un historien ? Et cet ouvrage, forme de testament, va connaître un succès énorme : d'abord publié sous forme de brochure (Cahiers des Annales n 3), en 1949, il est ensuite à partir de 74 édité à plusieurs reprises sous forme de livre. (traduit en 8 langues et 450.000 exemplaires vendus dans le monde). Et l’impact de cet ouvrage sur la profession a été énorme et perdure encore même si au sein de l’école des Annales, il est pris non comme une fin mais un point de départ en soi, à critiquer.
Cet ouvrage a comme Marc Bloch l’expose dans son introduction pour but de répondre à l’enfantine mais non moins primordiale question : l’histoire à quoi ça sert ? C’est la question de la légitimité de l’histoire et du métier d’historien qui est ici posée. Et c’est à partir de là que tout au long de cet ouvrage il se propose de nous exposer sa conception de l’histoire, cette histoire qu’il dit être « une science de l’homme dans le temps » (structure de l’ouvrage). Et donc son raisonnement s’organise autour du processus concret de la démarche professionnelle de l’historien : la définition de l’objet de l’histoire, « la chasse des données » (la recherche revêt une forme d’aventure), et l’interprétation de la matière. Tout au long de l’ouvrage Marc Bloch expose les solutions qu’il voit aux origines de la crise inhérente de la discipline : l’enseignement, sa conception du travail en groupe, et surtout la conception qu’il a d’une « histoire universelle ». C’est en quelque sorte un recueil du « meilleur de l’historiographie du 19e et début 20e » car malgré sa critique notamment des romantiques et des « positivistes » sa conception n’est pas totalement en rupture.
Que doit être l’histoire, le métier d’historien selon Marc Bloch ?
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