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"Call me by your name and I'll call you by mine".
"Appelle-moi par ton nom et je t'appellerai par le mien".
Afficher en entierLes gens qui lisent cachent ce qu'ils sont....et les gens qui se cachent n'aiment pas toujours ce qu'ils sont .
Afficher en entier"Oliver was Oliver" I said, as if that summed things up.
"Parce que c'était lui, parce que c'était moi," my father added, quoting Montaigne's all-encompassing explanation for his friendship with Etienne de la Boétie.
I was thinking, instead, of Emily Brontë's words: because "he's more myself than I am."
Afficher en entierNous avons eu les étoiles, toi et moi. Et on ne peut les avoir qu'une fois.
Afficher en entier“I’m like you,” he said. “I remember everything.”
I stopped for a second. If you remember everything, I wanted to say, and if you are really like me, then before you leave tomorrow, or when you’re just ready to shut the door of the taxi and have already said goodbye to everyone else and there’s not a thing left to say in this life, then, just this once, turn to me, even in jest, or as an afterthought, which would have meant everything to me when we were together, and, as you did back then, look me in the face, hold my gaze, and call me by your name.
Afficher en entierJ'admirais tant les gens qui parlaient de leurs vices comme si c'étaient des parents éloignés qu'ils avaient appris à supporter parce qu'ils ne pouvaient les renier complètement...
Afficher en entierAutrefois c'était hier, et hier n'était que plus tôt ce matin, et ce matin semblait à des années lumières
Afficher en entierC'est un peu comme si je lui montrais mon sanctuaire privé, man antre secret, l'endroit - comme le tertre - où je venais pour être seul, pour rêver aux autres. C'est ici que j'ai rêvé de toi avant que tu n'entres dans ma vie.
Afficher en entierPense à la douleur avant la douleur.
Afficher en entier« Y a-t-il une chose que tu ne sais pas ? » dit-il.
Je le regardai. C’était mon moment. Je pouvais le saisir ou je pouvais le perdre, mais je savais que de toute façon je ne l’oublierais jamais. Ou je pouvais me délecter du compliment – mais regretter à jamais tout le reste. Ce fut probablement la première fois de ma vie que je parlai à un adulte sans réfléchir à ce que j’allais dire. J’étais trop nerveux pour ça.
« Je ne sais rien, Oliver. Rien.
— Tu sais plus de choses que n’importe qui ici. »
Pourquoi répondait-il à mon ton presque tragique par une simple flatterie ?
« Si tu savais comme j’en sais peu sur ce qui compte vraiment… »
J’étais comme un nageur qui, sans essayer de se noyer ni de gagner la terre ferme, fait du surplace dans l’eau, parce que la vérité était là – même si je ne pouvais pas la dire, ni même y faire allusion, j’aurais pu jurer qu’elle était là, comme on dit d’un collier qu’on vient de perdre en nageant : « Je suis sûr qu’il est là en bas quelque part. » S’il savait, si seulement il savait que je lui donnais toutes les chances de résoudre l’équation et de trouver un nombre plus grand que l’infini…
Mais s’il le comprenait, il devait soupçonner quelque chose, et alors m’observait-il du rivage avec son regard dur, hostile, à la fois distant et incisif, omniscient ?
Il avait dû deviner quelque chose, mais Dieu sait quoi. Peut-être essayait-il de ne pas paraître déconcerté.
« Qu’est-ce qui compte vraiment ? »
Se montrait-il insincère ?
« Tu sais bien. Toi surtout tu devrais le savoir maintenant. »
Silence.
« Pourquoi me dis-tu tout ça ?
— Parce que je pensais que tu devais savoir. »
« — Parce que tu pensais que je devais savoir. » Il répéta lentement mes paroles, essayant d’en saisir tout le sens, d’y voir plus clair, tout en gagnant du temps en les répétant. Je sentais que le fer était chaud.
« Parce que je veux que tu saches, lâchai-je soudain. Parce qu’il n’y a personne d’autre à qui je peux le dire. »
Voilà, je l’avais dit.
Me faisais-je bien comprendre ?
J’étais sur le point de dévier la conversation en disant quelque chose à propos de la mer et du temps qui s’annonçait pour le lendemain : serait-ce une bonne idée d’appareiller pour E., comme mon père le promettait chaque été ?
Mais il eut le mérite de ne pas me laisser bifurquer.
« Tu sais ce que tu dis ? »
Cette fois je regardai la mer au loin et, sur un ton vague et las qui était ma dernière diversion, ma dernière protection, ma dernière esquive, je répondis : « Oui, je sais ce que je dis et tu me comprends parfaitement. Je ne suis pas très doué pour parler. Mais libre à toi de ne plus jamais m’adresser la parole.
— Attends. Es-tu en train de dire ce que je pense que tu dis ?
— Ouiiii… »
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