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Extrait ajouté par Agirlhasnoname 2019-05-12T17:32:30+02:00

Cela plut à mon père. Si ce n’est plus tard, quand ? Cela faisait écho à la célèbre injonction du rabbin Hillel : « Si ce n'est maintenant, quand? »

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Extrait ajouté par misssbrown 2018-10-20T16:20:37+02:00

J'éprouvais le bonheur incertain de ceux qui sont trop superstitieux pour prétendre qu'ils peuvent obtenir tout ce dont ils ont toujours jamais rêvé, et sont bien trop reconnaissants pour ignorer que ce qu'ils possèdent pourrait être aisément leur être pris.

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Extrait ajouté par PtitLoupe 2018-08-07T21:55:12+02:00

Il y avait plus de choses à apprendre dans cette petite librairie pleine de monde que dans l'une ou l'autre des puissantes institutions d'outre-Atlantique.

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Extrait ajouté par PtitLoupe 2018-08-07T21:51:37+02:00

Ne dit-on pas que lorsqu'une personne est vraiment éprise d'une autre, celle-ci doit inévitablement être éprise aussi ? Amor ch'a null'amato amar perdona. Amour qui ne dispense nul être aimé d'aimer, les mots de Francesca dans l'Inferno. Attends et espère. J'espérais, mais peut-être était-ce ce que j'avais toujours voulu : attendre et espérer à jamais.

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Extrait ajouté par clarisse16 2020-07-22T00:45:45+02:00

call me by your name and I call you by mine.

-Oliver

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Extrait ajouté par Cairy 2020-07-16T22:43:26+02:00

"Je peux t'embrasser ?" Quelle question, après notre baiser sur le tertre ! Ou avions-nous effacé l'ardoise, repartions-nous de zéro ?

Je ne répondis pas. Sans hocher la tête, j'avais déjà posé mes lèvres sur les siennes, comme j'avais embrassé Marzia la nuit précédente. Quelque chose d'inattendu semblait s'estomper entre nous, et, un bref instant, j'eus l'impression qu'il n'y avait aucune différence d'âge entre nous : juste deux hommes s'embrassant, et cela même parut se brouiller, car il me semblait que ce n'était pas deux hommes mais simplement deux êtres ... J'aimais cette impression d'égalité. J'aimais me sentir à la fois plus jeune et plus âgé - un être humain, un homme, un Juif avec un autre.

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Extrait ajouté par -Shiraz- 2019-12-13T01:19:52+01:00

Écoute, me devança-t-il. Tu as eu une belle amitié. Peut-être plus qu’une belle amitié. Et je t’envie. À ma place, la plupart des parents espéreraient que tout cela passe vite, ou que leur fils retombe rapidement sur ses pieds. Mais je ne suis pas un tel parent. S’il y a du chagrin, chéris-le, et s’il y a une flamme, ne l’éteins pas, ne sois pas brutal avec elle… Le manque peut être une chose terrible quand il nous tient éveillé la nuit, et voir les autres nous oublier plus vite qu’on ne voudrait être oublié n’est pas mieux… Nous arrachons tant de nous-mêmes pour guérir plus vite qu’il ne le faut, qu’à trente ans nous sommes démunis et avons moins à offrir chaque fois que nous commençons avec quelqu’un de nouveau. Mais ne rien ressentir pour ne rien ressentir – quel gâchis !

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Extrait ajouté par -Anais- 2019-07-19T01:19:34+02:00

Pendant les quelques semaines où le sort nous avait rapproché cet été-là, nos vies s'étaient juste effleurées, mais nous étions passés sur l'autre rive, là où le temps s'arrête et où le Ciel descend sur terre et nous donne cette part de bonheur divin qui nous est due. Nous détournions les yeux. Nous parlions de tout sauf... Mais nous l'avions toujours su, et notre silence à présent ne faisait que le confirmer. Nous avions trouvé les étoiles, toi et moi. Et cela n'est donné qu'une fois.

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Extrait ajouté par -Anais- 2019-07-19T01:14:48+02:00

S'il y a du chagrin, chéris-le, et s'il y a une flamme, ne l'éteins pas, ne sois pas brutal avec elle... Le manque peut être une chose terrible quand il nous tient éveillé la nuit, et voir les autres nous oublier plus vite qu'on ne voudrait être oublié n'est pas mieux... Nous arrachons tant de nous-mêmes pour guérir plus vite qu'il ne le faut, qu'à trente ans nous sommes démunis et avons moins à offrir chaque fois que nous commençons avec quelqu'un de nouveau. Mais ne rien ressentir pour ne rien ressentir - quel gâchis !

[...]

Mais souviens-toi, notre cœur et notre corps ne nous sont donnés qu'une fois. La plupart d'entre nous ne peuvent s'empêcher de vivre comme s'ils avaient au moins deux vies à vivre, l'une étant le brouillon, l'autre, la version définitive, sans compter toutes ces autres versions entre les deux. Mais il n'y en a qu'une, et bientôt notre cœur est usé et, pour ce qui est du corps, le moment vient où personne ne le regarde, ni n'a la moindre envie de s'en approcher. Maintenant il y a le chagrin. Je ne t'envie pas la souffrance. Mais je t'envie le chagrin.

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Extrait ajouté par Pegh 2023-11-18T16:43:00+01:00

Puis je pensai au trajet de retour, plus tard dans la nuit, le long du fleuve éclairé par les étoiles, vers ce vieil hôtel de la Nouvelle-Angleterre bâti sur un rivage qui, espérais-je, nous rappellerait la baie de B., et les nuits étoilées de Van Gogh, et la nuit où je l’avais rejoint sur le rocher et embrassé sur le cou, et la dernière nuit, quand nous avions marché ensemble sur la route côtière, sentant qu’il n’y aurait plus de miracle de dernière minute pour repousser l’idée de son départ. Je m’imaginai dans sa voiture, me demandant, qui sait, le voudrais-je, le voudrait-il, peut-être un dernier verre au bar en décidera-t-il, sachant que, pendant tout le dîner ce soir-là, lui et moi penserions, troublés, à la même chose, espérant à moitié que cela arriverait et que cela n’arriverait pas, peut-être un dernier verre en déciderait-il – je pourrais le lire sur son visage lorsqu’il détournerait les yeux en débouchant une bouteille de vin ou en changeant de disque, parce qu’il devinerait aussi mes pensées et voudrait que je sache qu’il débattait de la même chose, car, tandis qu’il verserait le vin pour sa femme, pour moi, pour lui-même, il nous apparaîtrait enfin à tous les deux qu’il était plus moi que je ne l’avais jamais été moi-même, car lorsqu’il devenait moi et que je devenais lui, au lit, tant d’années auparavant, il était et allait rester à jamais, longtemps après que les aléas de l’existence nous auraient éloignés l’un de l’autre, mon frère, mon ami, mon père, mon fils, mon mari, mon amant, moi-même. Pendant les quelques semaines où le sort nous avait rapprochés cet été-là, nos vies s’étaient juste effleurées, mais nous étions passés sur l’autre rive, là où le temps s’arrête et où le Ciel descend sur terre et nous donne cette part de bonheur divin qui nous est due. Nous détournions les yeux. Nous parlions de tout sauf… Mais nous l’avions toujours su, et notre silence à présent ne faisait que le confirmer. Nous avions trouvé les étoiles, toi et moi. Et cela n’est donné qu’une fois.

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