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Apprendre à se noyer



Description ajoutée par Cristaleyes 2021-07-09T13:15:30+02:00

Résumé

Qu'avait vu le garc¸on ? Son père, tendant la main. La gorge sans fin de la bête. Quoi d'autre ? Peut-être était-ce allé si vite qu'il n'avait rien vu. Rien compris. De grâce.

Quelque part dans la jungle somptueuse et inquiétante d'un pays d'Amérique du Sud, un père emmène son fils pêcher, l'autorisant pour la première fois à s'aventurer au milieu d'un fleuve dont les eaux se révèlent aussi dangereuses que généreuses. Ce rite d'initiation va bientôt tourner au cauchemar lorsque le jeune garçon disparaît subitement. À la recherche de son enfant, l'homme débarque sur un rivage hostile, peuplé de tribus, de chamans et de sorcières.

Apprendre à se noyer est un conte initiatique et horrifique, saisissant par sa cruauté autant que par sa poésie et sa délicatesse. Jeremy Robert Johnson nous entraîne dans un voyage apocalyptique et intime qui, par-delà le macabre, offre une fable de toute beauté sur l'amour, la disparition, et la possibilité toujours présente, pour nous autres les vivants, de défier la mort pour lui arracher ce dont elle nous a privés.

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Classement en biblio - 10 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Cristaleyes 2021-07-09T13:17:28+02:00

Cela voulait dire que le garçon ménageait la susceptibilité de son père, mais cela voulait dire également qu'il apprenait à mentir. A ce rythme-là, il ne tarderait malheureusement pas à devenir un homme.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par NicolaK 2023-03-05T12:21:36+01:00
Or

L'Amazonie... Un fleuve, un homme, son fils.

L'homme veut apprendre à pêcher à son garçon de 7 ans.

Pour ce faire, il lui enseigne comment tout d'abord sécuriser les berges du fleuve, et lui donne maintes consignes et avertissements sur les dangers qui les entourent.

Parmi ces précautions, la plus importante : ne pas boire l'eau du fleuve, dans laquelle les feuilles de paraja, très nocives, se prélassent.

L'homme et l'enfant se mettent à l'oeuvre, travaillent d'arrache-pied, transpirent sous l'impitoyable soleil.

L'homme n'a peut-être pas prévu assez d'eau potable et l'enfant... est un enfant. Alors en cachette, il s'abreuve à l'eau du fleuve.

Près d'eux, l'homme avait disposé son arc et ses flêches. L'enfant supplie son père de le laisser essayer une seule fois. Le père cède.

Mais alors qu'ils sont à demi immergés, le poison fait son office et les membres de l'enfant s'engourdissent.

Il lâche l'arc et les flêches au moment ou un énorme "poisson" se précipite sur lui, la gueule garnie de lames de rasoir grand ouverte.

Tétanisé, l'enfant appelle son père, celui-ci le rejoint et le hisse sur ses épaules, mais le courant le fait chuter, lâcher son fils, et emporte ce dernier...

Alors l'homme n'aura de cesse de traquer la créature au-travers des territoires hostiles.

En avançant, il doit traverser la jungle, territoire des Urutrus, où règne la Cuja, créature fantastique ayant l'apparence d'un arbre gigantesque envahi par des lianes mouvantes.

Mais quel autre choix s'offre-t-il à lui ? Il doit fuir les hommes de sa tribu qui les cherchent, l'enfant et lui... hors de question de dire à sa femme que l'enfant n'est plus.

Et sa profonde douleur le guide...

*******

Ce roman d'une centaine de pages est remarquable.

Les phrases courtes, voire très courtes, sont comme jetées sur le papier pour mieux nous transpercer.

Dans la tête de cet homme primitif, on ressent absolument toutes ses sensations. Ses joies, sa fierté, puis son immense douleur.

C'est aussi un grand cri d'amour qui résonne à chaque paragraphe.

De ce style épuré, faussement basique, voire simpliste, il ressort une plume magnifique.

Premier roman de cet auteur que je suivrai de près.

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Diamant

Une fois ma lecture d’Apprendre à se noyer terminée, je me suis demandé comment j’allais pouvoir vous en parler. Difficile, en effet, de mettre des mots sur cette expérience littéraire étonnante, mélange de cauchemar et d’onirisme, de macabre et de poésie, de brutalité et d’amour. En moins de 150 pages, Jeremy Robert Johnson arrive à proposer une histoire impersonnelle et universelle à la fois. Impersonnelle parce que le cadre géographique est vague, les prénoms occultés et le décor prégnant mais limité. Universelle par ses thématiques : perte, abandon de soi, deuil, culpabilité, vengeance, amour parental et inconditionnel…

Un amour parental qui, une fois soumis à la pire épreuve qu’il puisse exister, conduit notre protagoniste sur un chemin tortueux, empreint de mort, de regrets et de désespoir. Alternant entre pulsions de vie et de mort, l’homme, qui ne sera jamais nommé autrement, tente à sa manière de faire face à l’imaginable… La journée s’annonçait rayonnante sous fond de complicité père/fils, elle finira dans le sang et la douleur. Le fleuve est généreux, mais le fleuve recèle de dangers, comme ce monstre, du moins devenu tel dans l’esprit de l’homme, qui en un coup de mâchoire scelle à tout jamais le destin d’une famille.

Alors que l’enfant a sombré, emporté dans la gueule aux dents acérées, l’esprit de l’homme semble s’égarer vers des contrées inatteignables où il est question de défier la mort, de rives étranges, et d’une sorcière à l’obscure et macabre magie. Le prix de la vengeance est élevé, mais l’homme est prêt à le payer et à trouver, dans ce monstre qu’il tente de défier, la seule manière d’apaiser une âme damnée par le regret, la culpabilité, la douleur et la perte. La perte d’un enfant devenu la lumière de son couple et celle future d’une femme qui ne peut guère vivre sans cette lumière.

Entre réalité et fantasme, le voyage de l’homme se révèle émotionnellement difficile, d’autant que se mêlent à la douleur des scènes horrifiques, où les images s’imprègnent de symbolisme et de mort. Cette mort qu’il réfute dans une lancinante agonie, mais qui n’en demeure pas moins réelle. Une mort, implacable de froideur, qui s’impose à lui et à nous dans un vacarme assourdissant et silencieux à la fois. Une étrange sensation s’empare alors des lecteurs qui luttent pour ne pas se noyer, quand l’homme lutte contre des courants, parfois contraires, pour apprendre à se noyer, et retrouver dans le ventre du monstre la partie de lui-même qui lui a été brutalement arrachée.

Conte initiatique, fable tortueuse, mais surtout désespoir d’un père face à une perte qui lui a fait perdre le sens commun de la réalité, tout en affûtant ses autres sens. Le sentiment d’être à soi, la vue, l’ouïe, le toucher, tout semble exacerbé pour se (re)connecter à une nature écrasante et à des événements et des images qui symbolisent délicatement les différentes étapes d’une difficile acceptation…

Jouant sur la conscience aiguë, primale et viscérale de la perte d’un enfant, l’auteur nous propose ici une échappée macabre et lyrique à la fois dans les limbes de l’obsession d’un père pour réparer ce qui ne peut l’être. Horrifique, brutale et implacable, cette fable se pare néanmoins d’accents de vérité, montrant la beauté là où jamais on n’aurait pu l’imaginer. Une plume tout en poésie pour décrire l’horreur et une horreur servant de miroir aux sentiments les plus purs que rien, ni même les dents les plus acérées ou le noir abyssal de la mort, ne saurait emporter. Apprendre à se noyer porte à merveille son titre, tout en nous rappelant que c’est parfois aussi une manière d’apprendre à résister avant de mieux s’abandonner.

https://lightandsmell.wordpress.com/2021/09/25/apprendre-a-se-noyer-jeremy-robert-johnson/

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Commentaire ajouté par cinhre 2022-07-17T09:30:40+02:00
Bronze

Un roman initiatique court mais puissant par sa cruauté.

J'ai découvert la plume de l'auteur, incisive, limite froide et pourtant très délicate. Il nous offre un récit sur l'amour, la mort.

Par contre, j'ai parfois perdu pieds par la structure de la narration.

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Commentaire ajouté par Armony22 2021-09-23T13:42:18+02:00
Or

Qui a-t-il de plus terrible pour un parent que de perdre son enfant ? En tant que maman je vous dirai absolument rien. Je n'ai bien heureusement pas vécu une si terrible perte mais j'ai accompagné ce père dans sa douleur, j'ai plongé avec lui dans les abysses du désespoir et l'ai suivi au bord de la folie. Le temps de ma lecture son chagrin a été le mien, j'ai partagé sa tristesse et ressenti tout cet amour.

C'est un livre qui sort de l'ordinaire, percutant et touchant. Un récit étrange, un conte cruel et macabre où se mêlent poésie, magie et légendes. Pourtant l'amour transpire de la première à la dernière page. C'est violent, terriblement triste et à la fois tellement beau.

Je l'ai lu d'une traite mais parfois, quand les émotions s'entrechoquaient, le souffle court, j'ai eu besoin d'une pause.

Ce livre à des passages envoûtants. Dans toute cette noirceur, la beauté de certains mots apporte un peu de lumière.

Apprendre à se noyer est un tout petit livre et pourtant il a tout d'un grand : un très beau texte, une histoire bouleversante et des émotions à profusion. A lire !

Je remercie le #PicaboRiverBookClub et Le Cherche-Midi pour cette lecture intense et riche en émotions.

https://www.facebook.com/lecturesnoirespournuitsblanches

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Commentaire ajouté par MillieDi 2021-09-06T00:21:22+02:00
Diamant

Ce roman touche au désespoir d'un père qui va jusqu'à la folie. Or cette folie prend la forme, sous la plume de Jeremy Robert Johnson, d'une extrême poésie, à la fois cruelle et macabre.

Dans "désespoir" il y a le mot "espoir". Déni, délire ou sorcellerie, envers et contre tout il ne perdra jamais sa détermination. Cet amour paternel, violent, animal, est d'une beauté à couper le souffle. Le lecteur est pris aux tripes par cette quête. Cette histoire nous brise le coeur et le piétine à plusieurs reprises, nous empêchant de sortir indemne de cette lecture.

L'auteur nous envoûte à travers des mots qui se révèlent parfois d'un brutal réalisme nous renvoyant sans cesse à notre mortalité et à son irrévocabilité.

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Date de sortie

Apprendre à se noyer

  • France : 2022-10-20 - Poche (Français)

Activité récente

Évaluations

Les chiffres

lecteurs 10
Commentaires 5
extraits 18
Evaluations 8
Note globale 7.71 / 10

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