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Résumé
Si c'est au patron de ma mère que je dois la vie, c'est à son mari que je dois de ne pas avoir perdu celle-ci. Sans ce bouclier qui la protégeait de la honte, ma mère, qui aimait que les choses soient nettes, aurait probablement choisi de ne pas se laisser envahir. Mais le mariage et deux grands enfants nés avant moi la convainquirent qu'il ne s'agissait que d'agrandir la famille. Officiellement, je naquis en avance d'un petit mois sur le calendrier des prévisions gynécologiques. Par chance, j'héritai des yeux de ma mère et ne souffris aucune critique. J'étais le plus beau des trois d'après la nourrice qu'on m'infligea et qui, la pauvre, ne devait jamais se remettre de m'avoir trop caressé.
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