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Extrait ajouté par Jay117 2014-01-11T14:24:47+01:00

Tous, à la fin de nos vie, nous mourrons.

Mais pour la plupart d'entre nous, la mort n'est qu'un mirage vague, un horizon lointain.

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Extrait ajouté par DebbyNannaly 2017-09-13T18:33:22+02:00

" Un instant, pourtant, sa lumière se voile : au moment où je tente, avec plus de violence, de franchir la bulle qui me sépare d'elle.

- Non, dit-elle. Non.

Elle fait un pas de plus vers moi, je me penche vers elle, j'essaie de saisir sa main.

- Tu me manques, lui dis-je.

- Oui, répond-elle en touchant mon radeau. Toi aussi tu me manques.

Et, sur ces mots, avec un sourire doux, elle me repousse au large "

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Extrait ajouté par Fridou 2015-08-08T21:47:37+02:00

Nous sommes assis tous les cinq à l'une des tables du restaurant. Sur la nappe blanche, l'ombre des bougainvillées qui bordent la terrasse dessine des lagons bleus, autour des miettes de croissant et des serviettes dépliées. Il règne un silence pesant : je viens d'annoncer que je n'ai aucune envie de partir en excursion.

-Papa, maman faut comprendre : vous avez vu cette plage!

De la main, je désigne l'horizon, au-delà de la palmeraie qui abrite les bungalows de l'hôtel : la mer, turquoise, brille sous le soleil comme un dragon endormi.

-La plage sera toujours là demain, fait remarquer mon frère aîné, le visage terne comme à son habitude, avec ses cheveux lissés au peigne et son petit polo d'intello.

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Extrait ajouté par anonyme 2015-01-25T22:04:15+01:00

Je respire le parfum des fleurs et de l'encens mêlés, j'écoute les rires des enfants tout proches, je savoure le sel sur mes lèvres ; et tout autour de moi, la mer, les arbres verts, les enfants, les barques des pêcheurs, les oiseaux blancs sur le ciel bleu, tout cela semble me dire :

- Vis !

Alors je surgis de l'eau et je promets. Je promets de faire tout mon possible. De vivre. D'aimer. Et de puiser ma force dans ce qui reste en moi d'inconsolé.

Je comprends, à l'instant même, que c'est le seul merci qu'elle attendait.

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Extrait ajouté par anonyme 2015-01-25T22:01:03+01:00

Elle est assise sur le sable, son gros livre sur les genoux -- avec le titre que je déchiffre, bien qu'il soit à l'envers : Le Temps retrouvé. Elle me regarde, l'éclat confiant de ses yeux l'enveloppe. Elle dit :

- Mais je suis heureuse.

J'entends cette phrase plusieurs fois, comme si un écho la répétait.

- Je suis heureuse.

Ce sont les derniers mots qu'elle m'ait dit avant la vague.

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Extrait ajouté par anonyme 2015-01-25T21:55:17+01:00

(...) La pluie s'était arrêtée, un rayon perçait les nuages. J'ai inspiré de toutes mes forces l'air encore mouillé, j'ai senti sa fraîcheur se loger entre mes côtes et mon cœur battre plus fort. Alors soudain j'ai pensé qu'elle s'était retournée, qu'elle avait vu la mort en face. Et qu'entre elle-même et moi, elle m'avait choisi, moi.

La gratitude m'est tombée dessus comme un déluge. J'avais été jusqu'ici écrasé par le sentiment d'une terrible dette, que je ne pourrais jamais rendre. Et là, brusquement, je venais de comprendre que c'était un cadeau.

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Extrait ajouté par anonyme 2015-01-25T21:44:42+01:00

Quand j'étais petit, j'aimais beaucoup les gares. J'aimais les trains alignés, et les gens sur le quai, et l'attente des correspondances, et le ronronnement des valises que l'on traîne. J'aimais la voix de la dame dans les hauts-parleurs, et l'uniforme des contrôleurs. Et par-dessus tout, j'aimais les trains qui partent.

Jade disait qu'il y a des tas de romans dans une gare. Que les vies sont comme les rails : parfois elles s'étirent en parallèle, parfois elles se croisent. Que chaque train qui s'éloigne contient au moins une histoire qui finit et une autre qui commence. Oui, elle disait que les gares étaient pleines de joie et de tristesse ; et moi, je haussais les épaules, parce que je ne voyais que la joie.

Lorsque je me suis retrouvé tremblant, appuyé contre la grille de la gare, et que j'ai entendu la petite musique des annonces, il m'a semblé qu'on m'appelait. J'ai franchi le parvis aux pavés inégaux, je me suis avancé sous les voûtes blanches. Je voulais voir ce qu'elle voyait autrefois. Je pensais, dans mon désespoir, ne sentir que de la tristesse en ce lieu. Et pourtant, étrangement, ce que j'éprouvais en fait ressemblait presque à du bonheur. Jade avait raison : les gares étaient pleines de joie et de tristesse. Et malgré la brèche qui balafrait mon cœur, ou peut-être grâce à elle, j'étais capable à présent de percevoir l'une et l'autre.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-11T20:03:49+01:00

-Tu sais ces heures...ces heures qui sont une torture...elles ne durent pas toute la vie. Elles ne sont pas ta vie. Au contraire, elles passent, elles se détachent de toi, elles sont comme des feuilles mortes. Ces heures-là, les pires heures,elles n'ont plus de pouvoir sur toi si tu sais qu'elles vont passer.

- Mais pourquoi ? Pour quoi ?

Il a regardé la machine près de moi qui indiquait les battements de mon coeur.

- Pour ça. C'est la seule horloge qui vaille. Chaque battement, c' est un cadeau.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-11T20:03:30+01:00

Quand on croit, on croit que le monde n'est pas seulement celui qu'on voit, que le réel n'est pas seulement ce qui est visible. On croit que toute vie à un sens et une importance infinie, que chaque individu sur cette terre porte une promesse qui le lie aux autres, une promesse dont il n'a même pas conscience, la plupart du temps. On croit aussi que chaque choix que l'on fait a des conséquences sur le reste du monde, et que, quand c'est un choix d'amour, il porte de beaux fruits, et quand c'est un choix de non-amour, il porte des fruits amers. Et que même ces fruits amers, quand on y croit et quand on aime, peuvent être transformés en quelque chose de meilleur. Bref, on croit que toute vie est une lutte contre le mal et la mort, et que, dans cette lutte, les seules armes que l'on a, ce ne sont pas des pouvoirs magiques, c'est l'amour...

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-11T20:03:06+01:00

Je lui ai demandé de quoi parlait son spectacle (je ne voyais pas de quoi il pouvait parler, a part de moi). Mais lui m'a répondu :

- des dictatures...de la résistance, de l'oppression, de la torture...de l'espoir...des révolutions.

Il souriait en disant ça ; avec une tristesse et une fierté dans les yeux. Et moi , j'ai pensé qu'il y avait décidément, sur cette terre, bien des sortes de vagues.

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