Après la nuit

Deuxième livre de cette auteure. J'adore... une belle enquête qui enchaine les rebondissements jusqu'à la fin . Même si on a une petite idée assez rapidement je ne m'attendais pas à ce dénouement. Je vous le conseille

Très bonne lecture, facile, rapide. Malheureusement la fin se laisse devinée assez rapidement.

La fin est trop prévisible et le suspense n'y est pas.

Après avoir été scotché par « Séquestrée » sorti quatre ans plus tôt, « Après la nuit » (ou « Cette nuit-là » selon l’édition) me permet de renouer avec Chevy Stevens et ses thrillers, dont l’action prennent souvent place dans son île de Vancouver natale.

Sans retrouver la noirceur de son premier roman à succès, « Après la nuit » s’empare avec efficacité et fluidité des codes du thriller. L’intrigue tourne autour d’un meurtre mystérieux et d’une condamnation injuste et expéditive parce c’est bien connu, il faut toujours trouver un coupable. Chevy Stevens nous propose donc de suivre l’histoire et la vie de Tonie Murphy, en alternant les chapitres entre la dernière année avant le meurtre de sa sœur et ceux de ses années de prison… Le troisième temps fort du roman nous permet de suivre sa liberté conditionnelle et sa quête désespérée pour retrouver le (vrai) meurtrier.

Véritable page turner, le roman distille une ambiance de thriller qui nous entraîne dans les méandres de l’adolescence puis ceux, plus sombres encore, du milieu carcéral, remarquablement bien décrit. La belle galerie de personnages secondaires, pourvus d’une véritable psychologie, remplissent chacun leur rôle dans l’intrigue. Le fait que Tonie soit également la narratrice de l’histoire installe une proximité et suscite de l’empathie.

Mais « Après la nuit » souffre également d’une progression très linéaire, surtout à cause des (trop) nombreux chapitres dédiés à la période d’emprisonnement de Tonie. Tonie qui ne fait que s’attirer des malheurs et contre qui le sort semble constamment s’acharner, qu’elle soit adolescente, en prison ou fraîchement remise en liberté. C’est sans doute le principal faux pas de ce roman de Chevy Stevens : l’ensemble est affreusement manichéen avec d’un côté les méchants, de l’autre les gentils et au milieu, une poignée de personnages secondaires, simples spectateurs inertes et (incroyablement) indifférents à ces injustices. Dans un thriller ou tout bon roman qui se respecte, il y a toujours une évolution, des transformations et surtout des révélations. Malheureusement, peu voire aucun personnage ne subit de réelle évolution et les coups de théâtre ne sont que de vaines tentatives pour créer des rebondissements qui arrivent tout juste à donner un peu de suspense et de rythme à l’intrigue.

Enfin, un bon thriller, c’est aussi et surtout une fin qui scotche et qui s’attache à démonter et balayer avec intelligence toutes les (fausses) croyances établies et accumulées au fil de l’histoire. C’est une autre déception de ce roman de la Canadienne : la fin n’est absolument pas à la hauteur de l’attente. Elle est même tellement prévisible que l’on ressort de cette lecture avec une déception.

Que retenir de ce quatrième roman de Chevy Stevens ? Son ambiance, sans l’ombre d’un doute. Soignée, immersive et plaisante, elle entraîne facilement le lecteur à poursuivre sa lecture. Et, suivant son niveau d’appréciation et de tolérance, peut-être même à pardonner les facilités que s’est octroyées l’auteur sur le réalisme et le manque de suspense de son intrigue.

Deuxième livre de cet auteur que je lis. Aussi addictif que le premier. Je retiens surtout le style, l'ambiance, les personnages plus que le suspense.

Très agréable à lire.

Le fait de passer du passé au présent m'a fait un peu peur au début, j'ai souvent du mal avec ce concept et finalement pour ce livre c'est un excellent point.

L'atmosphère est particulièrement sombre et pesante, surtout quand l'héroïne se retrouve dans un milieu carcéral tel qu'on pourrait se l'imaginer dans la vraie vie. On a envie d'être à ses côtés que ce soit lors des harcèlements scolaires qu'elle subit, des crises familiales et plus particulièrement pour prouver son innocence.

Pour ce qui est du dénouement, on arrive assez aisément à deviner qui est le meurtrier mais pour la question du mobile, attendez-vous à être surpris.

L'histoire n'est au final pas spécialement original mais plaisante et le style d'écriture m'a par contre énormément plu ... Un vrai coup de coeur pour ma part.

C'est mon 2ème roman de cette auteure, encore un bon moment de lecture. Les deux personnages principaux sont attachants surtout Tonie. Ce livre se construit autour de 3 périodes clés de sa vie. Elle connaît des moments très durs, beaucoup d'injustices que se soit pendant son adolescence ou pendant sa vie d'adulte. Jusqu'où peut nous mener la jalousie, le manque de confiance en soi, la manipulation? Tonie finira par l'apprendre en espérant qu'elle puisse se reconstruire et connaître enfin le bonheur.

Je l'ai dévorée

Excellent roman, qui nous plonge aussitôt dans l'univers carcéral.

Le lecteur construit un lien d'empathie avec Tonie, au point d'être très frustré dans toutes les situations où elle se retrouve impuissante ( et il en existe bien trop).

C'est cette empathie pour le personnage principal, autant que le style sans fioritures inutiles ni descriptions trop macabres de l'auteur, font que ces livres sont différents des thrillers habituels.

La douleur émotionnelle de chaque personnage est bien gérée, de façon réaliste sans être extrême. Le livre est bien documenté sur les prisons et surtout, l'après-prison et la réinsertion.

C'est un bon thriller psychologique efficace dans le déroulé de l'intrigue entre passé et présent.

On s'attache très vite à Tonie injustement accusée du meurtre de sa sœur et qui a passé quasiment la moitié de sa vie ne prison.

L'atmosphère est oppressante par moments et l'intrigue prenante.

Les pages ont défilé. J'ai passé un bon moment de lecture sur le coup mais je ne suis pas sûre de le garder longtemps en mémoire ...