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Commentaires de livres faits par apriltheseven

Extraits de livres par apriltheseven

Commentaires de livres appréciés par apriltheseven

Extraits de livres appréciés par apriltheseven

En résumé, La fille des deux mondes n’est définitivement pas un mauvais livre, il n’est juste pas fait pour moi. J’ai d’autres attentes, d’autres besoins en tant que lectrice. Ceci dit, ça reste un page-turner qui fait bien le job, un roman fantasmagorique qui plaira très certainement aux adolescent.e.s amoureux.ses de paranormal.
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date : 06-07-2022
En résumé, avec une justesse impressionnante et un coup de crayon moderne, Pénélope Bagieu nous offre un ouvrage ludique, drôle et sensible. Un ouvrage inspirant, qui donne de l’espoir et nous rappelle combien les droits des femmes sont fragiles et sans cesse mis en péril.
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En résumé, La mère parfaite est une connasse est un petit ouvrage dans lequel on se reconnaît. C’est marrant, divertissant, mais aussi déculpabilisant à souhait. Les autrices nous poussent à relativiser chaque situation éprouvante, et ce sans tabou. À mettre dans les mains de tous ceux que ça intéresse (tant qu’ils ont du second degré et un goût prononcé pour l’humour sous toutes ses formes).
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date : 06-07-2022
​En résumé, Julie Jodts est une auteure qui a du potentiel, indéniablement. Si ce premier opus souffre de maladresses, j’ai tout de même pris plaisir à suivre les aventures de Mia. Pour la suite, j’attends d’en apprendre plus sur l’univers qu’elle a créé, plonger pour de bon dans une véritable fantasy et retrouver sa jolie plume aux tournures très agréables.
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Les renforts maléfiques est la suite directe du tome 8 et reprend les codes que j’aime tant dans cette série. Je pense que ce format d’aventures scindé en deux BD distinctes nous sort inutilement de l’intrigue et n’apporte aucune plus-value à la lecture, si ce n’est un rendu brouillon et inégal. J’ai tout de même apprécié le voyage, l’humour, les punchlines et les retournements de situation inattendus.
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date : 19-04-2021
​En résumé, Copycat est un page-turner déboussolant, qui a mis mes nerfs à rude épreuve. L’histoire commence avec une usurpation d’identité et prend une ampleur insoupçonnée ; le tout est porté par des desseins bien mystérieux qu’on se plaît à soupçonner. Si j’ai pris plaisir à lire plus de la moitié du roman, j’ai néamoins démasqué le coupable avant l’heure, et les explications finales n’ont pas su me satisfaire tout à fait.
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date : 16-04-2021
En résumé, Verity n’est pas un coup de cœur mais un coup de flippe. Cette histoire glauque et sinistre m’a pris aux tripes et m’a plongé dans un malaise qui n’avait de cesse de grandir. J’admirais Colleen Hoover pour ses romances, et je peux à présent dire qu’elle se défend plutôt bien en thriller. Si je n’avais pas été aussi peureuse ni sensibles à certains thèmes abordés, j’aurais probablement été bien plus enthousiasmée ; malheureusement, je reste partagée et incapable de décider si j’ai aimé ou non. ​
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En résumé, la réussite est totale. Le tome 2 de Heartstopper est tout aussi bon que le premier, et nous emporte dans un tourbillon de douceur. Alice Oseman est tendre, à l’instar de son coup de crayon et de son scenario tout en justesse. Il y a des gens faits pour écrire des histoires, et elle en fait partie.
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L’ordre des rôdeurs démarre d’une base assez simple et voit peu à peu de multiples intrigues se tisser et prendre une ampleur insoupçonnée. J’ai été charmée par cette fantasy accessible, idéale pour les jeunes lecteurs et pour ceux qui recherchent quelque chose de léger. Cette histoire est une belle réussite, on se prend de passion pour les aventures que vivent les personnages, et pour les personnages eux-mêmes (bourrés d’humour et de dérision). ​
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Le tombeau des âmes perdues est une petite novella aux allures simples et accessibles.Il n’y a qu’à se laisser embarquer par l’autrice et son imagination foisonnante. Une lecture éclair et poétique que je vous conseille, si vous aimez la romance fantastique et si vous n’êtes pas réfractaire aux formats plus brefs.
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date : 08-01-2021
Comme le temps me manque cruellement cette année pour me plonger dans des romans longs et complexes, je me suis dit qu’une petite romance ne me ferait pas de mal et viendrait nourrir un peu le désert littéraire dans lequel j’erre depuis plus d’un an maintenant. 

Hélas... Et si... n’a pas été la révélation que j’espérais. Je m’attendais à beaucoup mieux et c’est péniblement que je me suis extirpée de cette histoire un brin longuette. 

Et si...,c’est un récit qui se laisse lire au début, avec un schéma narratif intrigant, une énigme qui prend de plus en plus d’ampleur. Toutefois, j’ai rapidement déchanté et ma patience s’est effritée à force de naviguer de scène en scène sans jamais en voir le bout. 

J’ai d’abord eu du mal avec la construction de l’intrigue. Ça a beau se vouloir mignon et poignant, la magie n’a pas opéré. Essentiellement à cause des longueurs. Oh ouais, c’est long. L’auteure aurait sucré une centaine de pages que cela n’aurait impacté ni le déroulement ni le ressenti final. 

Second problème selon moi : la prévisibilité. On devine aisément ce qui se joue à la moitié du livre et, dès ce moment, l’histoire perd de son intérêt puisqu’on comprend ce que l’auteure a derrière la tête. Les indices sont évidents, peu subtils dès lors qu’on lit le récit avec un peu d’application. Et comme l’histoire s’étire, on s’ennuie, on attend simplement que ça se termine pour vérifier que nos théories se vérifient. Je n’ai pas compris pourquoi l’auteure s’était entêtée à maintenir ce suspense, et j’ai eu le sentiment de perdre mon temps. 

Bon, j’aurais volontiers fait l’impasse sur ces désagréments si les personnages m’avaient embarquée, mais ça n’a malheureusement pas été le cas. J’ai trouvé Nyelle un peu lourdingue et Cal mou du genou. 

Disons-le franchement, Nyelle est inquiétante par moment, alors qu’avec du recul, je me rends compte que l’auteure avait simplement l’intention de nous dépeindre une héroïne légère mais complexe, solaire tout en étant ombrageuse. Mais moi j’ai pensé « flippante », « bizarre », « pas nette ». J’ai par exemple noté sa manie de toujours ramener les ex de Cal sur le tapis. Ce n’était pas forcément approprié et, dans le même temps, c’était carrément étrange. Elle aurait été une sociopathe dangereuse que le ressenti aurait été le même, en définitive...

Et puis ce cliché de la petite oie blanche, la Mary-Sue en puissance, qui souffre d’être trop belle et qu’il faut ménager au maximum pour ne pas la casser... j’en ai soupé. Car c’est précisément l’attitude de Cal. Il ne veut pas le faire fuir ni la bousculer, et sa passivité récurrente le prive du peu d’envergure que l’auteure a souhaité lui insuffler.

En résumé, Et si... a été une histoire interminable, cousue au gros fil. L’idée de départ et l’ode à l’amitié auraient pu être des éléments appréciables, mais je suis restée extérieure tout le long et n’ai pas raffolé d’attendre aussi longtemps avant de connaître le fin mot de l’histoire. 
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date : 25-02-2020
Le résumé de ce titre n’était pas sans rappeler 54 minutes de Marieke Nijkamp. Le thème me parlait, j’avais déjà lu Need de la même auteure, alors j’ai foncé sans réfléchir. L’effet « wouahou ! » s’est longtemps fait attendre, et je suis ressortie de ma lecture avec un « m’ouais » peu convaincu.

Time Bomb, c’est l’histoire de 6 adolescents piégés dans un lycée, lui-même en proie à des bombes qui explosent de tout côté. Ces jeunes sont issus de milieux différents, mais seul l’un d’entre eux est le poseur de bombes. Pourtant, quand on s’attarde sur le profil de chacun, on constate très vite que tous auraient une raison de faire exploser le lycée. Mais qui est le réel coupable ?

Je le dis d’entrée de jeu, l’entrain avec lequel j’ai commencé cette lecture a disparu passé quelques pages. Time Bomb n’a pas répondu à mes attentes, alors qu’il en avait pourtant le potentiel. Cela vient essentiellement du fait que les chapitres étaient courts, avec une alternance de points de vue qui ne permet pas de traiter chaque personnage en profondeur. J’ai eu l’impression de passer dans les vécus de chacun avec la vitesse et la furtivité d’une étoile filante. Tout était expédié en deux-deux, à tel point que je ne me suis attachée à personne et que rien n’a su m’émouvoir.

Les personnages ne brillent pas pour leur authenticité. Je les ai trouvés superficiels, stéréotypés, voire carrément caricaturaux par moment. Il n’y avait pas de demi-mesure, leurs réactions étaient extrêmes, démesurées, souvent injustifiées.

Le seul point positif que j’ai trouvé à ma lecture est qu’il aborde des sujets actuels qui touchent – hélas – de nombreux adolescents au quotidien. Le racisme, la dépression, le suicide, les amalgames, l’homophobie et le harcèlement sont au cœur de l’histoire et trouveront très certainement écho en beaucoup de lecteurs.

En lisant plusieurs avis à propos de Time Bomb, je me suis rendu compte qu’une chose revenait quasi systématiquement : le côté prévisible de l’intrigue. Apparemment, nombreux sont ceux à avoir démasqué le poseur de bombes au bout de vingt pages à peine. Je devais être à côté de mes pompes durant cette lecture parce que je n’ai pas soupçonné la bonne personne tout de suite. Il m’a fallu approcher de la fin pour comprendre, mais ça ne m’a pas fait tilt sur-le-champ. Toujours est-il que même si j’ai trouvé ça assez tiré par les cheveux, j’ai tout de même cherché un bon moment le coupable avant de le trouver. Ce qui n’est, manifestement, pas le cas de tout le monde.

En résumé, Time Bomb n’est pas la lecture de l’année et le bilan reste plutôt mitigé. Ce roman souffre d’un manque flagrant de nuances, ainsi que d’une absence d’approfondissement ; pourtant, qu’est-ce que j’aurais aimé apprivoiser les personnages de Joelle Charbonneau ! Une histoire qui s’oublie vite après lecture et une plume qui ne va pas au fond des choses, ce qui m’a empêché de m’identifier, et donc de vivre les choses intensément.

Ma chronique : https://april-the-seven.weebly.com/thriller---polar/time-bomb-joelle-charbonneau
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Ce roman me faisait de l’œil depuis sa sortie il y a 2 ans. La couverture n’est pas sans rappeler La Sélection – une saga que j’ai énormément appréciée –, et c’est sûrement ce qui me donnait tant envie d’en tourner les pages. Pourtant, ces deux titres n’ont pas grand-chose en commun, si ce n’est les codes du young-adult et les magnifiques atours de l’héroïne. À ma grande surprise, Les Belles est un roman qui s’inscrit dans la fantasy, mais une fantasy bien différente de ce que l’on a l’habitude de voir d’ordinaire.

L’histoire prend place dans le royaume d’Orléans, un monde où tous les gens naissent gris. Seules les Belles, bénies par la déesse de la Beauté, sont détentrices de mystérieux arcanes, elles-mêmes capables de donner grâce et couleurs aux mines les plus sinistres. Camélia est une Belle et, depuis sa naissance, elle a été formée dans le but de succéder à la génération précédente et poursuivre leur œuvre : celle de rendre beaux ceux qui en ont les moyens. Le jour de la succession approche. Camélia Beauregard et ses sœurs sont prêtes à faire leurs preuves lors du carnaval de la Beauté. À l’issue de cette journée, chacune d’entre elles sera assignée à un quartier. Depuis toujours, Camélia rêve de devenir la Favorite, celle qui sera personnellement en charge des courtisans et de la famille royale.

J’aime les intrigues de cour et ici je n’ai pas été déçue ! Camélia vit une série d’aventures dans lesquelles on plonge avec plaisir. Ce premier tome a beau poser les bases, il n’en demeure pas moins qu’il s’y passe un certain nombre de choses. On se prend au jeu des intrigues et des secrets, à la recherche de la vérité sur les Belles. De nombreux mystères planent sur leur nature et leur Histoire, et je n’ai eu de cesse de me poser tout un tas de questions à leur sujet.

Outre l’intrigue principale, c’est la plume de Dhonielle Clayton qui m’a agréablement surprise. Elle est vraiment chouette, avec des tournures élégantes et de jolies métaphores. C’est assez rare de trouver une si belle empreinte dans un roman traduit (je les trouve bien souvent trop lissés). De fait, je me suis bien régalée.

Le concept de la beauté – fluctuant, changeant – est très bien amené. L’auteure est parvenue à nous dépeindre toute l’absurdité de la chose à travers des déviances toutes plus incommodantes les unes que les autres. C’est la beauté qui fait tourner ce monde. Et en même temps, cette même beauté peut devenir une arme des plus dangereuses à la cour.

Si je n’ai pas tellement accroché au personnage de Camélia, j’ai cependant été fascinée par la princesse Sophia. Il est rare qu’un personnage me fasse une si forte impression. Elle m’a donné des sueurs froides, le simple fait qu’elle entre en scène me crispait. On peut difficilement faire plus versatile et imprévisible. Impossible de deviner à l’avance ce qu’elle prévoit de faire, ce qui rend l’histoire captivante, clairement. On sait simplement qu’elle laisse pas mal de casse sur son passage.

L’univers est original et assez unique en son genre. Il y a un réel effort d’innovation, et ça change de la fantasy à laquelle on est habitué. Cependant, il me manquait certaines choses pour que je sois entièrement satisfaite. L’histoire en elle-même manquait d’un peu de subtilité et de finesse. On comprend facilement le pourquoi du comment, on devine sans mal ce qui se prépare sur la fin. À titre personnel, j’avais à peu près tout compris avant de refermer le livre, il n’y avait pas de surprise et j’ai trouvé ça quelque peu dommage.

Toutefois, on se prend au jeu, on se laisse facilement emporter par cette histoire et ses enjeux. J’ai apprécié l’impression d’urgence, les non-dits, les émotions inavouées et le danger imminent. Le tome 2 annonce une série d’aventures bien différentes que je serai curieuse de découvrir.

En résumé, Les Belles, c’est de la fantasy originale, colorée, très visuelle, de ravissantes jeunes filles, des toilettes somptueuses et des paillettes dans tous les sens. Les Belles, c’est aussi des complots, des bruits de couloir, de vieux secrets et des dérives de plus en plus démentes. Jusqu’où est-on prêt à aller pour incarner la Beauté ? Faut-il vraiment souffrir pour être une Belle ?


Ma chronique : https://april-the-seven.weebly.com/fantasy---merveilleux/les-belles-dhonielle-clayton
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Je suis L’homme étoilé sur Instagram depuis un long moment maintenant. À l’époque, j’étais littéralement tombée sous le charme de ses histoires et de la manière qu’il avait de les raconter. C’était donc un plaisir de les relire dans ce roman graphique riche et plein de peps.

À la vie ! est une série d’anecdotes autobiographiques qui viennent retracer le parcours d’un infirmier en soins palliatifs. Xavier travaille auprès de patients en fin de vie. Alors que le corps ne peut plus être guéri, lui se charge d’ajouter un peu de baume sur les blessures de l’âme. Il accompagne les humains qui se trouvent derrière les patients dans leurs derniers instants avec une bienveillance qui n’appartient qu’à lui. Chacun laisse son empreinte d’une façon singulière, et c’est un plaisir de le découvrir au fil des pages.

Dans cette bande dessinée, on passe par tout un tas de sentiments. Des sourires, quelques rires, mais je me suis également surprise à avoir la gorge nouée par moment, ainsi que les larmes aux yeux, bien souvent. Ce sont des tranches de vie d’une justesse, d’une simplicité et d’une beauté admirables.

En résumé, À la vie ! est un roman graphique tendre, bourré d’amour, plein d’optimisme. À travers ces nombreuses histoires, L’homme étoilé lève le voile sur un milieu que l’on imagine sombre, déprimant et qui, toutefois, délivre de véritables instants d’humanité et de communion.

Ma chronique : https://april-the-seven.weebly.com/bandes-dessineacutees/a-la-vie-lhomme-etoile
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Voilà le livre idéal que vous pouvez lire aux tout-petits et mettre entre les mains des jeunes lecteurs à l’approche de la nuit. Avec Kitty, on passe un chouette moment, aussi intéressant que ravissant visuellement.

Kitty est la fille d’une superhéroïne. En effet, chaque soir, sa maman revêt un costume félin et part à l’aventure dans le quartier. Armée de ses super-pouvoirs, elle est capable de venir en aide à tous ceux qui en ont besoin. Kitty l’admire beaucoup et espère devenir comme elle un jour. L’ennui, c’est qu’elle a peur du noir. Alors, juste pour se donner du courage, elle enfile le costume félin que son père lui a fabriqué. Sauf que ce soir-là, alors qu’elle est supposée dormir et que sa maman est partie, un chat vient miauler à sa fenêtre. Il se passe quelque chose dans le quartier, et seule une superhéroïne peut régler ce problème. Bien malgré elle, Kitty se retrouve entraînée dans une aventure nocturne.

Kitty, Au clair de la lune est vraiment une histoire mignonne et vivante. J’ai été agréablement surprise car, contrairement à d’autres livres du même genre, elle n’infantilise pas inutilement l’enfant amené à le lire. Le vocabulaire est riche, la plume simple, mais soignée. Ça se lit très vite, ça se savoure tout aussi bien. Paula Harrison transmet également de jolis messages qui parleront très certainement à beaucoup de monde :

« Ne te laisse pas envahir par la peur. Tu as plus de courage que tu ne le penses »

Car contre toute attente, Kitty a très peur du noir. Qui n’a jamais été un peu anxieux lorsque sa chambre est plongée dans l’obscurité ? L’imagination galope et les frayeurs s’installent. Avec cette petite histoire, le jeune lecteur découvrira que la nuit peut aussi être synonyme d’aventures, d’amitiés et d’agréables surprises. Entouré des bonnes personnes, on peut vaincre ses peurs.

Et si, vu de l’extérieur, le livre ne diffère pas du tout des autres poches qu’on a l’habitude de voir dans cette maison d’édition, l’intérieur est tout à fait charmant. J’ai adoré les très nombreux dessins qui parsèment les pages. Les chats sont à croquer, l’héroïne est tout bonnement adorable dans son costume félin. C’est particulièrement bien réalisé, avec une dominance des couleurs orange, noir et blanc. Certaines pages sont même entièrement noires, avec une écriture claire, histoire d’encore plus s’imprégner de l’histoire qui prend place la nuit, quand les étoiles brillent et que la lune se tient haut dans le ciel.

En résumé, Kitty, Au clair de la lune est une lecture qui se veut bienveillante. Un ouvrage à l’intérieur soigné, qui nous rappelle l’obscurité de la nuit ; des chats mis à l’honneur et une héroïne en passe de devenir une superhéroïne. Les enfants adoreront se plonger dans les aventures nocturnes de Kitty.


Ma chronique : https://april-the-seven.weebly.com/fantastique/kitty-paula-harrison-jenny-lvlie
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date : 30-10-2019
Ces temps-ci, j’aime bien me faire peur. J’avais envie d’une lecture effrayante, surtout pour coller à Halloween, qui approche à grande vitesse. En commençant ce roman, j’étais prête à frissonner d’angoisse et à passer une nuit blanche. Toutefois, il y a eu comme une petite méprise, car si Les oubliées est le livre idéal pour Halloween, il l’est surtout pour… un public relativement jeune.

Le roman de K.R Alexander raconte l’histoire de Josie, 12 ans et de sa petite sœur Anna, 7 ans. Leur mère vient de perdre son travail à Chicago et décide de tout quitter pour s’installer chez sa propre mère, dans une ville bien plus petite, entourée par la forêt. Dès son arrivée chez sa grand-mère, Josie découvre que celle-ci est en train de perdre la boule. Elle tient des propos incohérents, semble agitée et ne lâche presque jamais la forêt des yeux, comme si elle guettait un possible danger.

D’entrée de jeu, elle leur fait promettre de respecter 3 règles farfelues auxquelles elles n’ont pas d’autre choix que de se soumettre : ne pas aller dans les bois, ne pas ouvrir les fenêtres une fois la nuit tombée et surtout – surtout – ne pas laisser de poupée entrer dans la maison.

Difficile de prendre au sérieux les propos confus de la vieille dame, qui, à mesure que les jours passent, devient de plus en plus anxieuse. Et Josie ne prend pas ces recommandations très au sérieux, elle est bien trop occupée à s’en faire à propos de son entrée dans son nouveau collège. En effet, personne ne semble l’accepter et les journées se font bien longues. Jusqu’à ce que Vanessa entre dans sa vie et y mette un peu de couleurs. Mais plus le temps passe, et plus Vanessa semble, elle aussi, cacher son lot de secrets inavouables.

Je n’ai pas pu m’empêcher de ressortir de ma lecture passablement déçue. Non pas que l’histoire est mauvaise, mais jusqu’au bout, j’ai attendu quelque chose qui n’est jamais arrivé.

Le problème principal vient très certainement du fait que je pensais lire du young-adult réellement effrayant. De quoi figer mon sang et me coller les miquettes des nuits entières (c’est ce que le thème et la couverture laissaient suggérer en tout cas). Au lieu de ça, je me suis retrouvée avec une héroïne particulièrement juvénile, aux réactions de jeune ado (évidemment, rien d’incohérent jusqu’ici), ainsi qu’un fil conducteur des plus classiques.

À mesure que l’on progresse dans l’histoire, la fin se profile. On devine sans mal, on anticipe très vite, si bien que les effets de surprise ne nous tirent pas plus que de légers haussements de sourcil. Là encore, cela vient du fait que j’en attendais beaucoup. Trop.

J’ai tout de même poursuivi ma lecture jusqu’au bout, dans le vain espoir d’être prise de court sur le dénouement… Hélas, on comprend vite ce qui se joue et tout ça est amené de façon très rapide, presque dans la précipitation. Cette fin, je n’y ai pas cru, elle est simpliste, cousue au gros fil. Pour un public peu regardant et trèèèèès impressionnable, qui cherche simplement à se faire un peu peur, ça collera, c’est sûr. Pour moi – et même si je suis une vraie trouillarde –, ça n’a pas fonctionné. Pas du tout.

En résumé, Les oubliées n’est pas du tout un mauvais roman. Tous les ingrédients sont réunis pour plaire à de jeunes lecteurs qui aiment se faire « gentiment peur ». On y trouve des bruits inquiétants, une menace invisible, des poupées sinistres et des secrets bien gardés. Je suis frustrée de ne pas avoir apprécié cette histoire comme je le voulais, du fait de son côté trop jeunesse et simpliste, mais je suis persuadée que cet ouvrage peut trouver son public.


Ma chronique : https://april-the-seven.weebly.com/fantastique/les-oubliees-kr-alexander
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Je n’avais encore jamais entendu parler de ce roman graphique, mais la thématique m’attirait tout particulièrement. Si je m’attendais à passer un chouette moment, je ne pensais pas aimer avec autant de passion et de tendresse cette histoire. Je n’en reviens toujours pas, mais Heartstopper est un retentissant coup de cœur !

L’histoire est, somme toute, assez simple : nous sommes au lycée et suivons Charlie, un jeune garçon homosexuel. Par un inattendu concours de circonstances, il se lie d’amitié à Nick qui, lui, est hétérosexuel. Sauf que plus le temps passe, et plus Charlie ressent des choses à son égard. Et même si rien n’est possible entre eux, il ne peut s’empêcher d’en être profondément et irrévocablement amoureux.

Hearstopper est un ouvrage très simple au premier abord, mais qui délivre tant d’émotions que j’en ai encore des frissons rien que d’y songer. Les dessins sont, eux aussi, très simples, mais terriblement efficaces. Les personnages prennent vie en un clin d’œil grâce à la justesse avec laquelle les actions s’enchaînent et l’intrigue se dévoile.

J’ai totalement craqué pour Charlie, qui est un adolescent sensible et attachant. J’ai aimé sa fragilité, le fait qu’il soit pétri de doutes tout en restant fort, à sa manière. Nick est tout aussi attachant, bien que différent de bien des façons.

Heartstopper, c’est doux, adorable, un vrai bonbon qui se savoure sans fin. Alice Oseman nous émeut à chaque page, elle nous réconforte également, si bien qu’on se sent au chaud. On y découvre également de beaux messages, dénués de colère et de haine, des valeurs de respect, de patience, de bienveillance et d’amitié. C’est un pur concentré de feel good qui nous entraîne au cœur d’une bulle d’amour.

Je n’ai vu dans Heartstopper qu’une histoire entre deux garçons qui s’aiment. D’amour, d’amitié… la frontière semble mince et je me suis plu à espérer davantage, pour que cette relation si belle dans son authenticité s’épanouisse pour éclore en plein jour.

En résumé, c’est un coup de cœur pour Heartstopper ! J’ai découvert un roman graphique au charme certain, une ode à la tolérance et au respect d’autrui qui peut se mettre entre toutes les mains. N’hésitez plus, plongez dans cette histoire superbe bourrée d’émotions.


Ma chronique : https://april-the-seven.weebly.com/bandes-dessineacutees/heartstopper-alice-oseman
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Comme je l’attendais, ce livre-là ! Et une fois dans ma boîte aux lettres, je n’ai pas su résister très longtemps avant de l’ouvrir et de me plonger dedans. En même temps, comment ne pas être sous le charme de ses pages dorées, du hard cover et de sa couverture magnifique ? Verdict ? Qu’est-ce que ça fait du bien de retrouver l’Alagaësia, Eragon, Saphira et surtout la plume envoûtante de Christopher Paolini dans laquelle on se perd volontiers ! Pourtant, le risque de sortir un recueil de nouvelles après une tétralogie comme celle de L’Héritage n’était pas inexistant : qui dit grande saga dit grandes attentes.

Dans ce recueil de trois histoires, nous retrouvons Eragon un an après la déchéance de Galbatorix. Le monde se reconstruit lentement et la tâche du jeune homme est considérable. Heureusement, notre héros n’est pas seul puisque Saphira et bien d’autres personnages veillent sur lui.

D’entrée de jeu, un résumé de la tétralogie nous est proposé. Autant dire que je l’ai accueilli avec beaucoup de reconnaissance, car même si je suis une grande fan de cette saga, ma dernière lecture remonte à loin, et je n’étais pas mécontente de me rafraîchir la mémoire. Ça permet de resituer les événements et de se remettre facilement dans le bain.

La première nouvelle, intitulée La Fourchette, est probablement celle que j’ai préférée après Le Dragon. Nous suivons une petite fille, Essie, fille d’un tavernier, qui taille le bout de gras avec un voyageur mystérieux faisant halte à l’auberge.

« — J’ai tout mon temps, dit l’homme tranquillement. J’attends l’un de mes associés, qui a la fâcheuse habitude d’être toujours en retard. Si tu souhaites partager le récit de tes malheurs, alors, je t’en prie, considère-moi comme un auditeur attentionné.
Il utilisait beaucoup de grands mots, et son accent n’était pas de ceux qu’Essie connaissait. Il parlait avec une sorte de prudence, comme s’il sculptait l’air avec sa langue. Malgré tout, et malgré la dureté de son regard, il paraissait digne de confiance. »

En l’espace de quelques minutes, j’étais charmée, prise dans le feu de l’action, accrochée aux personnages. J’ai beaucoup apprécié que l’identité de l’homme demeure longtemps un mystère. Plus les pages se tournaient, plus j’en venais à soupçonner quelque chose, jusqu’à la révélation finale. Pas besoin d’être un génie pour deviner, mais découvrir son vrai visage, c’était comme de retrouver quelque chose de doux, de familier. Je me suis sentie comme investie d’un secret confié par l’auteur. Et j’ai adoré ça !

« — C’est une cicatrice… impressionnante, commenta-t-il.
Elle lui jeta un regard embarrassé :
— Comment ça ? Elle est moche et je la déteste.
Quand Tornac reprit la parole, un léger sourire relevait le coin de ses lèvres :
— Une cicatrice signifie que tu as survécu. Que tu es forte et difficile à tuer. Que tu as choisi la vie. Une cicatrice mérite l’admiration. »

La deuxième nouvelle met en scène Angela l’herboriste, un personnage que j’ai toujours apprécié dans la tétralogie. C’était sympathique comme tout de la retrouver, elle et Elva (l’enfant qu’Eragon avait maudit par erreur). Encore une fois, j’ai eu cette sensation prégnante d’être au chaud dans cet univers, de retrouver des repères oubliés depuis longtemps.

À noter que le deuxième chapitre de cette histoire a été écrit par la sœur de l’auteur. Je n’ai pas particulièrement senti de différence dans le style. Même si j’ai bien apprécié l’histoire dans son ensemble, il n’en demeure pas moins que beaucoup de choses m’ont paru très abstraites. À certains moments, j’ai malheureusement décroché, j’avais l’impression de déchiffrer quelques hiéroglyphes tellement les propos qu’Angela tenait étaient complexes. Cependant, on ne peut lui retirer son style inimitable et sa verve qui ne se retrouve nulle part ailleurs.

« Beaucoup vous conseilleront de creuser à la recherche de la vérité. Ne faites jamais ça. Jamais. J’ai creusé. J’ai vu ce qu’il y avait dans les profondeurs, et je ne le souhaite à personne.
Cherchez la sagesse ! Ou, à défaut, un peu moins de stupidité. »

La troisième nouvelle – et la plus longue – nous raconte une légende que tous les Urgals connaissent. Celle d’Ilgra, une Cornue audacieuse qui a perdu son père durant l’attaque du dragon Vermund. Ivre de colère, portée par des envies de vengeance, elle n’aspire qu’à le terrasser, même si ça doit la tuer.

« Le jour où le dragon arriva fut un jour funeste.
Il venait du nord, ombre immense portée par le vent. Il survola la vallée, furtif et silencieux, obscurcissant le soleil de ses ailes de cuir. Là où il se posa, champs et forêts s’enflammèrent ; des tourbillons de cendre étouffèrent les ruisseaux, les bêtes s’enfuirent, les Cornus aussi. Et l’air d’été s’emplit de plaintes et de cris de terreur. »

C’est également une histoire qui m’a plu. Peut-être qu’elle paraîtra longue à certains, en ce qui me concerne, ça n’a pas du tout été le cas. J’ai été incapable d’en décrocher. Christopher Paolini nous plonge dans un tout autre cadre qui n’est pas sans rappeler Le Hobbit avec son dragon féroce tenant de malheureux habitants à sa merci. La tension dans l’air, l’attente inexorable… c’est le genre d’intrigues dont je suis friande ; ici, ça n’a pas raté !

La seule chose que je pourrais reprocher à ce recueil de nouvelles, c’est le fil conducteur représenté par Eragon. Ce dernier m’a semblé extrêmement passif. Tout au long de ces trois histoires, il se positionne uniquement en spectateur et subit tout ce qui arrive. De fait, le lecteur n’aura pas forcément l’impression de voir avancer l’histoire.

Je pense qu’il faut prendre ce livre comme un prolongement de L’Héritage, une jolie parenthèse qui nous permet d’en découvrir un peu plus sur le folklore des Urgals et même sur la mystérieuse Angela. Je ne vais pas m’en cacher, je ressors quand même avec une impression de trop peu. Comme une merveilleuse friandise que l’on m’aurait proposé pour me la reprendre avant que je ne songe même à la croquer.

En résumé, on n’avance pas nécessairement dans l’intrigue de L’Héritage (c’est à peine si Christopher Paolini nous donne du croustillant de ce côté-là), mais il y a quand même une richesse dans chaque histoire, un petit quelque chose qui réveille notre nostalgie et nous donne envie de rester en Alagaësia encore très, très longtemps. Je me languis de voir sortir le deuxième volume, pour le simple plaisir de lire toujours plus de légendes qui viendront étancher ma soif de connaître et comprendre ce fascinant univers. 


Ma chronique : https://april-the-seven.weebly.com/fantasy---merveilleux/legendes-dalagaesia-christopher-paolini
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Comme beaucoup, c’est avec la version audio que j’ai découvert les atypiques personnages du Donjon de Naheulbeuk. Je me souviens avoir beaucoup ri et souri en écoutant leurs aventures loufoques, tout en me faisant la réflexion qu’il ne fallait pas être tout seul dans sa tête pour pondre une histoire pareille. Il était donc normal que je me penche sur la version bande dessinée (avant de, peut-être, plonger dans les romans ?). Ce que j’y ai trouvé, c’est une bonne adaptation, des dessins très colorés et des personnages toujours aussi barrés.

Le Donjon de Naheulbeuk raconte l’histoire d’une fine équipe, composée d’un ranger, d’un nain, d’une elfe, d’un voleur, d’un barbare, d’une sorcière et d’un barde. Mettez-les au cœur d’un donjon, munissez-les d’une mission périlleuse à remplir et ajoutez-y un vilain méchant tout pas beau… le cocktail standard pour commencer une épopée de fantasy.

L’intérêt de cette histoire tient au fait que l’auteur joue en grande partie sur les clichés du genre. À la différence que ces clichés, il les utilise pour grossir les traits et ainsi, rendre les personnages complètement azimutés. C’est drôle, ça prête bien souvent à sourire, ça se découvre et redécouvre avec plaisir.

Je ne m’en cacherai pas, j’ai préféré la version audio. J’y ai trouvé plus de cachet, plus de caractère. De plus, l’effet de surprise n’était plus là car je gardais bien en mémoire les événements du début. Ceci dit, ça ne m’a pas empêché d’apprécier mettre un visage sur des personnages dont je ne connaissais que les voix. On se projette encore mieux sans que cela ne casse vraiment des briques. Puis le coup de crayon est plutôt amusant : les têtes sont légèrement disproportionnées, les yeux énormes, tout ça pour de petits corps. Ça accentue davantage le trait humoristique de l’histoire.

En résumé, ne vous attendez pas à une histoire sérieuse, aux côtés d’une équipe soudée et sans peur. Partez plutôt à l’aventure avec de drôles de compagnons qui vendraient père et mère pour une pièce d’or, regardez-les se lancer des vacheries et se tirer entre les pattes, tout cela au cœur d’un donjon mystérieux où le danger rôde à chaque embranchement. Le Donjon de Naheulbeuk est une bande dessinée amusante, idéale pour se vider la tête, mais qui, selon moi, ne vaut pas encore la version audio.


Ma chronique : https://april-the-seven.weebly.com/bandes-dessineacutees/le-donjon-de-naheulbeuk-john-lang-marion-poinsot
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Je ne connaissais pas l’existence de cette bande dessinée avant d’avoir vu le film Seuls, qui s’est révélé être une très agréable surprise. J’avais adoré le jeu des acteurs, l’ambiance noire et nébuleuse… tout était là pour que je passe un moment génial. Alors quand j’ai compris que tout cela était tiré d’une BD et que – fait incroyable – mon compagnon les possédait dans leur totalité, je n’ai pas hésité à foncer ! Malheureusement, je n’ai pas retrouvé dedans ce qui m’avait tant fait aimer le film. Plus tourné vers la jeunesse et bien moins profond que son adaptation, ce premier volet m’a laissée assez mitigée.

Dans Seuls, nous suivons cinq jeunes, tous issus de milieux différents. Du jour au lendemain, ils se retrouvent livrés à eux-mêmes dans une ville déserte, sans avoir la moindre idée d’où sont passés les autres habitants. Péniblement, ils vont se serrer les coudes pour apporter la lumière sur ce grand mystère.

Seuls est une BD aux dessins plutôt traditionnels. C’est coloré et agréable à regarder, on se fait très vite au visuel et on se laisse porter sans mal. Pour ma part, c’est le fond en lui-même qui m’a dérangée. J’ai découvert des personnages extrêmement stéréotypés, qui se définissent par un seul aspect de leur vie ou de leur physique, bien souvent cliché lui aussi. Leurs réactions sont parfois puériles, parfois dans une exagération presque caricaturale. En cherchant à être drôles et légers, ils finissent par en devenir lourds et inintéressants. Rien à voir avec les protagonistes plein de reliefs que j’ai eu la chance de connaître dans l’adaptation cinématographique.

Si j’avais eu quelques années de moins, j’aurais probablement trouvé cette histoire plus plaisante et satisfaisante. Ici, mes attentes étaient bien trop élevées, j’en ai peur. Cela ne m’empêchera pas de lire la suite, ne serait-ce que pour la curiosité.

En résumé, j’attendais trop de cette bande dessinée. Seuls n’a pas été une lecture déplaisante – je dirais même que l’histoire m’a bien plu dans son ensemble –, mais elle a été desservie par des personnages d’une triste platitude. Leurs réactions m’ont trop souvent exaspérée et je ne me suis attachée à aucun d’entre eux. Un bilan mitigé pour un premier volet qui s’annonçait pourtant sympathique.


Ma chronique : https://april-the-seven.weebly.com/bandes-dessineacutees/seuls-fabien-vehlmann-et-bruno-gazzotti
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J’aime beaucoup les romances historiques, mais malheureusement, je ne prends pas suffisamment le temps d’en lire. C’est un hasard si je suis tombée sur ce premier tome de Farouches Highlanders et, n’ayant jamais encore lu un roman de la collection J’ai lu pour Elle, l’envie m’est venue de tenter l’expérience. Hélas, la déception a été rude. Je n’ai pas trouvé dans ce livre la romance, les frissons et le dépaysement que j’attendais. À dire vrai, je ne suis pas parvenue à le lire jusqu’au bout. C’était tout bonnement impossible.

Hannah Dounreay est connue pour son caractère indomptable. Jusqu’à maintenant, elle n’a eu besoin de personne pour vivre et ne compte certainement pas sur un homme pour contrôler son existence. Cependant, elle est en âge de se marier, sa dot est plus que garnie et son père la presse de trouver un mari convenable parmi ses nombreux prétendants. Un jour, son chemin croise celui de l’énigmatique Alexander Lochlannac et ce sont toutes ses certitudes qui volent en éclat.

Mon petit cœur d’artichaut n’avait pas besoin de plus pour être conquis. Je recherchais plus que jamais une lecture-doudou, capable de me vider la tête et me faire rêver l’espace de quelques centaines de pages. À la place, je suis tombée sur tout ce que j’exècre en romance.

Le personnage d’Hannah m’est tout simplement sorti par les yeux. Elle m’a semblé terriblement puérile, gâtée, arrogante et fatigante. Elle se donne des airs de grande dame alors qu'elle n'agit que comme une gamine boudeuse à longueur de temps. En cherchant à lui donner un tempérament fort et indépendant à une époque où la femme n'avait pas son mot à dire, l'auteure n’est parvenue qu'à la rendre plus insupportable. Hannah juge les gens, elle se met en colère pour des broutilles, elle malmène les autres sans se soucier de les blesser. Les personnages égoïstes comme ça, sous des airs de héros parfaits, m’irritent au plus haut point.

Alexander est plus intéressant dans sa construction. J’ai sincèrement apprécié la fragilité qui se dégageait de sa cuirasse de guerrier. Même si elle est parfois à la limite de la caricature et qu'il fait penser à un enfant de cinq ans à certains moments, il y a quelque chose qui le rend attachant. Peut-être justement ce côté « enfant » dont il ne semble jamais se départir.

Le couple, lui, ne fonctionne pas à mon sens. C’est téléphoné, la romance est convenue et les scènes érotiques n’apportent rien de plus que davantage de clichés. Je n’ai pas été sensible à l’alchimie qui pouvait se dégager du duo ni de la manière dont leur attirance est amenée (trop évidente, facile, vue et revue dans un nombre incalculable d’autres livres du même style).

En outre, la plume s’est révélée agréable et bien tournée. Elle aurait cependant été bien plus appréciable avec une intrigue plus ambitieuse et moins stéréotypée. Même si j’ai apprécié les qualités de l’écriture, je n’ai pas réussi à aller jusqu’au bout et je me vois mal poursuivre la série. Pas même par curiosité en sachant que le tome 2 sera centré sur la sœur d'Hanna.

En résumé, Hannah et le Highlander est un livre dont je ne me souviendrai probablement plus dans quelques mois. J’attendais du dépaysement et de l’originalité dans ce roman, mais je n’ai rien trouvé de tout ça. Malgré une plume loin d’être désagréable, j’ai été contrainte d’avorter ma lecture, ne supportant plus l’intrigue creuse, sans relief ni approfondissement.


Ma chronique : https://april-the-seven.weebly.com/historique/farouches-highlanders-sabrina-york
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date : 30-08-2019
J’avais déjà eu quelques échos de ce petit livre avant de le commencer. Je savais donc qu’il valait mieux ne pas se fier à la couverture douce, poétique et toute mignonne (qui, au passage, a été réalisée par l’auteure elle-même). Même si j’étais préparée, je ne m’attendais pas à ressentir ce que j’ai ressenti. Blanche Edenn m’a entraînée dans une histoire proprement déstabilisante, mélange de ténèbres et d’innocence.

Être divisé nous conte l’histoire d’une ombre. Venue au monde en même temps que des sœurs jumelles, elle nourrit le désir brûlant et impérieux d’usurper leur identité et de faire partie de leur famille. Après des années à vivre dans les flaques d’ombre et à observer leur quotidien sans pouvoir y prendre part, elle décide d’agir. Avide de couleurs, de contact et surtout d’une maman, elle est prête à tout, même au pire.

Ce livre n’entre dans aucune case. Il est là dans un seul et unique but : remuer des sentiments contradictoires chez le lecteur. Tout au long de ma découverte, je me suis sentie charmée par la fraîcheur de la plume, par sa narration proche du conte pour enfants, tout en étant profondément rebutée par certains passages insoutenables. Autant dire que j’admire l’auteure, car elle est parvenue à instaurer une atmosphère unique en son genre, qu’on ne retrouve nulle part ailleurs.

Le roman est court, mais il fonctionne un peu comme une horloge, un compte à rebours. On sait que quelque chose se prépare, que le pire est à venir. Blanche Edenn nous place sur une corde raide tout le long, jusqu’au basculement final, à l’inéluctable. Je me suis sentie piégée au cœur de cette histoire douce-amère, aux côtés de cette ombre qui voue une fascination malsaine pour sa maman.

La seule chose qui m’a quelque peu ennuyée, c’est le tournant que finit par prendre l’histoire. Dès l’instant où l’ombre fait une fixette sur Ça (qui lira comprendra), j’ai eu la sensation qu’on tournait un peu en rond, que ça se répétait. L’intrigue aurait mérité d’être davantage approfondie. L’écriture me paraissait de fait plus hachée, moins fluide.

Cela ne retire rien au fait que pour un premier roman, Blanche Edenn s’en tire très bien. Ce livre nous fait passer par bien des émotions et voir le monde à travers les yeux de l’ombre, ça avait quelque chose de très étrange. C’était comme d’assister aux premiers pas d’un nouveau-né. Elle tente de rattraper son retard en reproduisant les gestes et l’attitude gracieuse de sa mère. Ça renvoie à ses enfants qui se barbouillent du maquillage de leur maman ou essaient de marcher avec des chaussures bien trop grandes pour eux. Ça a un côté très mignon, sauf qu’ici, ça file un énorme malaise. Chapeau !

En résumé, Être divisé est l’histoire d’une ombre parmi les ombres, mélange de candeur, de toxicité et de cruauté. Ce roman m’a fait froid dans le dos, tout en me laissant coite d’étonnement à plusieurs reprises. J’ai grandement apprécié la fraîcheur de la plume, parfait contraste avec la noirceur qui se dégage des événements, et je suis contente d’avoir pu découvrir l’univers bizarroïde de Blanche Edenn. Ce petit livre n’est pas destiné à être aimé. Il est là pour vous déranger et vous amener loin, très loin des sentiers déjà foulés.


Ma chronique : https://april-the-seven.weebly.com/fantastique/etre-divise-blanche-edenn
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J’ai toujours été attirée par les légendes arthuriennes et par la mythologie celte en général. J’étais donc plutôt curieuse de plonger dans cette bande dessinée qui visait à nous retranscrire l’une des nombreuses versions existantes concernant le roi Arthur et les chevaliers de la Table ronde.

Dans l’ensemble, j’ai trouvé que cette bande dessinée remplissait bien son rôle. Les dessins sont soignés, les pages se tournent vite et titillent notre intérêt. J’ai découvert et redécouvert des détails de cette histoire passionnante et j’ai beaucoup aimé la manière dont tout cela était amené.

Selon moi, c’est l’outil idéal pour intéresser les jeunes lecteurs amateurs de bulles et d’épopées chevaleresques. C’est clair, abordable et bien dessiné. Petit plus non négligeable : les dernières pages qui viennent compléter l’histoire, pour ceux qui souhaitent se documenter davantage. Idéal pour les curieux et une excellente mise en bouche pour se familiariser avec les mythes arthuriens qui, selon moi, ont de quoi déchaîner toutes les passions.

En résumé, Les chevaliers de la Table ronde est une bande dessinée fluide, efficace, qui remplit bien son œuvre. On peut la mettre entre toutes les mains sans la moindre hésitation. L’ouvrage parfait pour découvrir simplement les exploits du roi Arthur et de ses fidèles chevaliers.


Ma chronique : https://april-the-seven.weebly.com/bandes-dessineacutees/les-chevaliers-de-la-table-ronde-beatrice-bottet-et-auriane-bui
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Voilà un petit moment que ce livre fait le tour de la blogosphère et je ne m’étais jamais arrêtée dessus. Pourtant, ce cochon d’Inde et ce titre, qui ne laisse rien transparaître au premier abord, avaient piqué mon intérêt à de nombreuses reprises. Ça me faisait le même effet que les couvertures de chats de Gilles Legardinier (et ça marche, parce qu’on est plutôt dans le même registre). En commençant ma lecture, je ne m’attendais pas à autant accrocher. Et à dire vrai, ça va même au-delà. Ce premier tome n’est pas passé loin du coup de cœur !

Sauveur & fils, c’est l’histoire d’un psychologue clinicien, Sauveur Saint-Yves, qui reçoit des enfants et des adolescents en consultation et tente de les aider à surmonter leurs problèmes du quotidien.
Sauveur & fils, c’est aussi l’histoire d’un père seul qui élève un petit Lazare de 8 ans à l’esprit vif et un brin trop curieux.
Sauveur & fils, c’est enfin l’histoire d’un homme aux racines antillaises, qui délaisse un passé mystérieux, mais bien décidé à le rattraper.

Le ton est donné. Ce premier tome est une superposition d’intrigues, avec des personnages dont les histoires s’entrecroisent de la plus habile des manières. À ma très grande surprise, moi qui traversais un véritable désert littéraire, je me suis prise d’affection pour tous ces personnages. Je suis même un peu tombée amoureuse de Sauveur, qui est sans nul doute l’un des protagonistes les plus remarquables que j’ai pu croiser dans une fiction.

Dans ce roman, Marie-Aude Murail déploie des trésors d’inventivité et met en avant des sujets d’actualité pas toujours joyeux – voire même carrément tabous : la scarification, le racisme, le deuil, le divorce ou encore la dépression. Des thèmes forts, dans lesquels on peut aisément se retrouver.

Le plus inattendu là-dedans, c’est que malgré la noirceur de ces sujets, le texte reste dans la lumière. Il donne la foi, il arrive à nous tirer des gloussements et des sourires aussi attendris qu’amusés. Dans un tour de force remarquable, Marie-Aude Murail fait naître en nous des sentiments positifs, doux et ça fait du bien. Du feel good comme je l’aime !

En résumé, j’ai refermé ce roman en me sentant flattée (oui, flattée !) que l’auteure ait accepté de partager cette histoire avec moi. J’ai profondément aimé tous ces personnages, j’ai eu l’impression de faire un peu partie de leur histoire et de partager leurs maux. Après une lecture pareille, on a envie de chanter et d’embrasser tout le monde !


Ma chronique : https://april-the-seven.weebly.com/jeunesse---young-adult/sauveur-fils-marie-aude-murail
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date : 26-08-2019
Natasha Preston est une auteure que j’ai pu découvrir il y a quelque temps au travers de son roman La cave. Malgré une plume extrêmement simple, épurée et sans fioritures, j’avais été happée par ce huis clos réussi qui avait de quoi nous mettre la nausée au bord des lèvres. Avec Le week-end, les choses ne se sont pas déroulées comme je l’attendais, et disons-le sans ambages : c’est un flop total.

Mackenzie, jeune fille de dix-huit ans, s’apprête à partir en week-end à la campagne avec sa bande de potes. Même si elle est réticente d’y aller à cause du petit copain de sa meilleure amie qui la débecte profondément, elle compte profiter de ces quelques jours pour se détendre et boire comme un trou. Tout se déroule sous les meilleurs hospices, l’alcool coule à flots et Mackenzie se détend. Enfin… le trou noir. À son réveil, le cauchemar commence. Deux d’entre eux ont été sauvagement assassinés et tout indique que le coupable se tient parmi eux.

Il m’a suffi de lire la quatrième de couverture pour foncer tête baissée sur ce roman. Malheureusement, je suis partie avec une idée d’intrigue bien précise, celle d’un thriller en huis clos, un peu à la Agatha Christie. Dans les faits, ce n’est absolument pas le cas puisque le week-end se retrouve écourté et l’action dans la maison se déroule durant les 70 premières pages. Après ça, tout le monde rentre chez soi et l’enquête commence. Autant dire que la douche a été froide vu qu’imaginer les adolescents coincés dans le même espace qu’un tueur, c’était la seule chose qui m’intéressait.

J’aurais très bien pu m’accommoder des choix de l’auteure si je n’avais pas tant eu de difficultés avec tout le reste. Les personnages sont stéréotypés, presque caricaturaux. Au début, j’appréciais de faire leur connaissance, mais je me suis aperçue que Natasha Preston n’apportait des précisions sur eux que quand ça arrangeait son intrigue. Ça donne une impression décousue, on finit par connaître les protagonistes sans vraiment les connaître. Le résultat est superficiel et cousu au gros fil. Je n’ai pas ressenti d’empathie pour qui que ce soit. Je me suis sentie extérieure à leurs vies du début jusqu’à la fin.

Je n’ai pas du tout adhéré à la plume non plus. L’emploi du passé composé pour un récit tel que celui-ci ne m’a pas semblé astucieux. Ça donne lieu à des répétitions désagréables, c’est dommage. Le style d’écriture est très simple, pour le coup. L’auteure n’hésite pas à prendre des raccourcis dans le développement de son récit, si bien que le plaisir de lire s’émousse rapidement.

La raison qui m’a poussée à tourner les pages, c’est que mine de rien, je souhaitais connaître l’identité du tueur. Malgré tous les couacs que j’avais rencontrés en chemin, ma curiosité était piquée. Mais là encore, ça n’a pas pris. C’était même le pompon. Je m’attendais à une révélation capable de me couper les jambes, mais pas du tout. En fait, j’ai simplement assisté à un rafistolage en règle. Natasha Preston créer un mobile pour le tueur qui ne tient pas la route. Le tueur en question n’est pas crédible dans son rôle, son approfondissement quasi inexistant.

Concernant la fin… Autant j’aime beaucoup les fins qui tombent à la manière d’un couperet, nous laissant un peu démuni et l’imagination toujours galopante, autant ici… rien. C’est trop rapide, trop précipité, trop abrupt. Comme si l’auteure avait décidé d’expédier ça vite fait sans trop se casser la tête. J’ai refermé le roman en me disant : « Tout ça pour ça ? ».

En résumé, Le week-end ne m’a pas transportée. Je m’étais fait une idée de l’histoire complètement erronée, si bien que je suis allée de déception en déception tout au long de ma lecture. J’ai trouvé les personnages trop simplistes et la plume décousue m’a laissée de marbre. L’intrigue renfermait un potentiel non négligeable qui, pour moi, n’a pas du tout été exploité comme la quatrième de couverture le suggérait.


Ma chronique : https://april-the-seven.weebly.com/thriller---polar/le-week-end-natasha-preston
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date : 25-08-2019
Si vous me suivez un peu, vous avez sans doute remarqué que je ne lis pas de mangas, ou du moins très peu. Ce n’est pas un format qui m’est très familier. Toutefois, j’ai tellement entendu parler de ce shôjo que je ne me voyais pas passer à côté, au vu des avis très positifs qui circulaient dessus.

Orange raconte l’histoire de Naho, une adolescente de dix-sept ans, timide et profondément gentille. Entourée d’une bande d’amis soudée, Naho a tout pour être heureuse. Un jour, elle reçoit une lettre étrange qui lui relate avec une exactitude troublante le déroulement de sa journée. C’est ainsi qu’elle découvre qu’elle a la possibilité de changer son futur grâce à ces courriers envoyés par elle-même, dix ans plus tard.

J’ai beaucoup apprécié cette lecture. De prime abord, j’étais vraiment interpellée par l’idée de recevoir une lettre venue du futur. Après tout, qui n’a jamais eu envie de revenir en arrière pour changer le cours de son histoire ? Plus tard, on se prend au jeu des lettres et de ce qu’elle raconte. À plusieurs reprises, j’avais envie d’entrer dans l’histoire pour presser Naho et lui dire de foncer. Mais notre héroïne est introvertie, les conseils qu’elle se donne à elle-même sont parfois difficiles à tenir.

Les thèmes que ce premier tome aborde m’ont également beaucoup parlé : le regret, le deuil, l’amitié, l’espoir, les premiers émois amoureux… C’est doux, sensible, plein d’émotion. On se surprend à sourire ou, au contraire, à avoir les larmes aux yeux.

En résumé, Orange est un petit manga très mignon qui se dévore en un rien de temps. J’ai pris beaucoup de plaisir à suivre cette belle histoire d’amitié, où fantastique et romance se mêlent joliment. Si vous recherchez une lecture simple mais bourrée d’émotion, n’hésitez plus !


Ma chronique : https://april-the-seven.weebly.com/bandes-dessineacutees/orange-ichigo-takano
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