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Commentaires de livres faits par apriltheseven

Extraits de livres par apriltheseven

Commentaires de livres appréciés par apriltheseven

Extraits de livres appréciés par apriltheseven

Je remercie Emily et Lumen Editions pour leur confiance. Le tome 1 de Library Jumpers m’avait laissé une impression positive. J’avais tout particulièrement apprécié l’univers bien fouillé, les intrigues qui s’entremêlaient, ainsi que cette histoire de Sentinelles capables de voyager dans toutes les bibliothèques du monde en sautant dans un livre. Un merveilleux cocktail pour un amoureux de littérature.

Dans La gardienne des mensonges, nous retrouvons Gia et ses proches qui emménagent dans une ville sous couvert d’anonymat, afin d’échapper à Conemar. Tout pourrait bien se passer si les ennuis n’avaient pas choisi de s’enchaîner aussi rapidement. D’abord, il y a sa quête destinée à mettre la main sur les Chiavi pour sauver le monde. Ensuite, son ami Nick de plus en plus sombre et colérique, qui peine à maintenir ses pouvoirs en place. Sans parler de Deidre, avec qui le feeling ne passe toujours pas, et Arik, qui se rapproche dangereusement d’une autre fille alors qu’il est censé être en couple avec Gia. Pour cette dernière, il devient de plus en plus difficile d’être efficace sur tous les fronts. Et son ennemi, lui, n’attend qu’un faux pas pour attaquer…

Replonger dans l’univers de Brenda Drake n’a pas été sans mal. Fort heureusement, le roman ne commence pas sur les chapeaux de roue, ce qui m’a permis de renouer un peu avec la quantité de personnages dont je gardais peu de souvenirs. Heureusement, l’auteur accompagne son lecteur en reprenant patiemment les points importants, même si, je dois l’avouer, certains personnages secondaires sont encore un mystère pour moi. Je pense que s’il y avait eu moins d’intervalles entre les deux tomes, ça aurait été parfait !

Le gros point de fort de ce deuxième opus, c’est qu’il table sur deux intrigues qui marchent à merveille : d’un côté, la course aux Chiavis et les tribulations de Gia face à ses ennemis. De l’autre, un triangle (que dis-je, un carré !) amoureux plus instable que jamais, des sentiments et des émotions qui s’entrechoquent violemment et malmènent notre héroïne.

Le tome 1 était là pour poser les bases sur un monde très élaboré. Dans cette suite, nous n’en sommes plus là, et Brenda Drake met un coup de collier. Pas le temps de tergiverser, elle nous plonge tête la première dans une trame pleine de rebondissements, ou les machinations et les secrets font loi. Et ce n’est pas parce que Gia et ses amis doivent donner le change en intégrant un banal lycée public que leurs ennemis ne sont pas dans le coin, et parfois plus proches qu’ils ne le pensent. Attendez-vous à des batailles, quelques surprises dont Gia se serait volontiers passé, et des retournements de situation inattendus.

La gardienne des mensonges m’a également permis de me réconcilier avec Gia. Rappelez-vous, je l’ai eu dans le nez tout le long du premier tome, la trouvant trop Mary-Sue sur les bords. Heureusement, les choses ont quelque peu changé, puisque je me suis sentie complètement en phase avec ce personnage (à deux-trois détails près). Il faut dire qu’elle va en voir de toutes les couleurs et que son petit cœur va en prendre pour son grade.

En effet, sa relation avec Arik va être mise à mal. Ce dernier se rapproche de plus en plus d’Emily, leur voisine, et Gia ne parvient plus à endiguer ce qui est susceptible d’arriver. Je ne vous raconte pas comment je me sentais triste pour elle. C’était dur d’assister à certaines choses, et comme elle, j’étais partagée entre l’énervement et un espoir indicible. En revanche, le triangle amoureux m’a laissée perplexe. Je commençais à adopter Gia, à la comprendre enfin, mais son choix final m’a paru totalement invraisemblable.

Je ne peux pas terminer cette chronique sans parler de la fin, qui m’a complètement chamboulée. Une fin bien triste, qui risque de changer les personnages à jamais. J’ai presque peur de lire la suite, maintenant que je sais que l’auteur ne compte ménager personne…

En résumé, La gardienne des mensonges est un deuxième tome encore meilleur, qui m’a entraînée dans une histoire pleine d’action, d’émotions et de bouleversements. Brenda Drake passe un cran au-dessus avec une intrigue plus noire et une héroïne qui s’endurcit à mesure qu’elle franchit les obstacles posés devant elle. Les sentiments sont au cœur de tout dans ce nouvel opus, et il semble que je ne sois pas encore au bout de mes surprises.

Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/fantasy---merveilleux/library-jumpers-tome-1-la-voleuse-de-secrets-brendra-drake
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Cette année, j’ai pour objectif de terminer cette saga. Une saga que j’ai appris à apprécier et qui m’a passionnée durant 2 tomes. L’occasion de lire la suite s’est présentée avec ma copine du Boudoir, et force est d’admettre qu’elle n’a pas fait long feu. En deux jours à peine, le roman était terminé.

Pour ne pas être spoilé sur les tomes précédents, je vous invite à éviter les deux prochains paragraphes. Dans ce troisième opus, nous nous retrouvons plongés au cœur même de l’action. À la fin du tome 2, un terrible retournement de situation avait secoué toute la Colonie. Tout le monde pensait que Percy était l’unique concerné par la prophétie, mais il s’avère que Thalia, la fille de Zeus, a été guérie par la Toison d’Or.

Percy, Thalia, Annabeth et Grover sont à la recherche de nouveaux sangs mêlés qui viendront rejoindre la Colonie. Évidemment, les choses ne se passent pas comme prévu et ils tombent sur la déesse Artémis et ses chasseresses. Par un malheureux concours de circonstances, Annabeth se fait kidnapper et Artémis disparaît. Luke et ses alliés semblent être derrière tout ça, et Percy est bien décidé à contrecarrer leurs plans.

Il me tardait de découvrir Le sort du titan, parce que l’adaptation cinématographique s’arrêtait au deuxième tome. Je plongeais donc dans l’inconnu, puisque je n’avais aucune idée de ce qui attendait ce cher Percy.

Cette suite commence sur les chapeaux de roue et Rick Riordan ne perd pas de temps pour nous embarquer sans tarder dans de nouvelles aventures. Jusqu’à maintenant, on était habitué au trio de choc Percy/Grover/Annabeth, et voilà qu’un nouveau maillon vient se greffer au groupe : Thalia.

Avec elle, ça ne l’a pas fait du tout. D’abord, parce qu’elle est introduite de manière très abrupte, l’auteur nous l’impose et ça ne nous laisse pas le temps d’apprivoiser son tempérament. Et quel tempérament ! Dès le début, elle m’a paru antipathique et cette première impression ne m’a plus quittée jusqu’à la dernière page, même si elle semble se bonifier par la suite.

J’ai trouvé Percy très patient avec elle. À sa place, elle aurait déjà pris une claque. Mais que voulez-vous, Percy est trop diplomate et gentil pour l’envoyer sur les roses. Il se montre également plus intrépide que jamais et va au-delà du danger avec une hardiesse qui frise la bêtise. Il est toujours le héros dans toute sa splendeur, et ce rôle lui convient à merveille.

De nouveaux personnages font leur apparition, notamment Nico Di Angelo dont j’avais beaucoup entendu parler avant même de lire le roman. Mais aussi Zoé Nightshade, une chasseresse d’Artémis, que j’ai tôt fait de mettre dans le panier des casse-bonbons avec Thalia. Il y en a d’autres (comme Apollon alala !), et ils apportent un vent de renouveau dans la saga, ainsi que leurs lots de secrets et de mystères.

L’intrigue est toujours aussi bluffante, même s’il manquait ce petit quelque chose qui me faisait bondir dans les tomes précédents. On suit toujours le fil conducteur de Luke et ses sombres desseins, et chaque tome constitue une nouvelle quête héroïque pour Percy. Le schéma en lui-même peut sembler un peu redondant, personnellement il me convient très bien, puisque ça me fait beaucoup penser à Harry Potter.

L’action est toujours au rendez-vous et il n’y a jamais de temps mort. Rick Riordan manie à merveille le sens du détail, en mêlant une mythologie universelle à sa propre fiction. Il part sur une base déjà prédéfinie, mais l’exploite avec brio et humour, pour le plus grand bonheur du lecteur. Ce génie s’exprime tout particulièrement à la fin du roman, avec des révélations en cascade qui remettent absolument tout en question. Je crois bien que Percy n’est pas au bout de ses peines.

En résumé, Le sort du titan est une suite à la hauteur, bien qu’un poil en dessous des tomes précédents, à mon sens. Rick Riordan pousse encore plus loin son intrigue et met progressivement en place quelque chose de titanesque, quelque chose qui risque de me laisser sur les fesses. Ce troisième tome est toujours aussi addictif, drôle et épique, j’espère lire la suite très prochainement, parce qu’après pareil cliffhanger, ce serait dommage d’attendre trop longtemps.

C’est une saga qui peut se lire à tout âge et plaire à tout le monde. Si vous aimez la magie et êtes intrigués par l’univers, plongez dans Percy Jackson qui revisite à lui seul toute une mythologie entière.

Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/fantasy---merveilleux/percy-jackson-tome-1-le-voleur-de-foudre-rick-riordan
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Je remercie Déborah ainsi que Hugo Roman pour leur confiance. J’ai été plutôt contente de trouver ce deuxième tome dans ma boîte aux lettres, et plus encore lorsque je me suis aperçue que mon exemplaire était dédicacé par l’auteur. Une petite attention qui m’a fait très plaisir !

Le tome 1 de Calendar Girl m’avait laissée sur une note assez agréable, tintée d’espoir après le départ de Mia. En effet, elle a décidé de poursuivre son job après un mois passé entre les bras de Wes. Monsieur Janvier a choisi de l’attendre, car il est prêt à envisager une relation avec elle. Pour Mia, direction Seattle où elle va faire la rencontre de son nouveau client. Elle compte bien profiter de ce mois de Février en travaillant pour un certain Alec, un artiste peintre de renommée mondiale. Celui-ci est bien décidé à faire de Mia sa muse. Une muse qui illustrera son nouveau projet intitulé « L’amour sur toile ».

Lire Calendar Girl est un véritable défi pour moi. J’ai une conception de l’amour très romantique, et cette saga est à l’opposé de mes valeurs fondamentales. Au départ, je trouvais ça intéressant de suivre une escort-girl, afin de mieux comprendre ce milieu et tout ce qu’il impliquait. J’ai eu un avant-goût grâce à l’aventure aux côtés de Wes, alias Monsieur Janvier, et ça m’avait bien plu, car il y avait quelque chose de fort entre lui et Mia, quelque chose qui allait plus loin que son travail et les dettes de son père.

Audrey Carlan a décidé de changer de décor, dans Février. Elle réduit en bouillie l’idée romantique que l’on peut se faire de la saga, en utilisant le personnage d’Alec. Alec, c’est un esprit libre, un peintre dans toute sa splendeur. La seule chose qui l’intéresse plus que le corps d’une femme, c’est son art. Il a une conception de l’amour qui me passe complètement au-dessus, et il semble si sûr de ce qu’il avance que ça en devient complètement absurde. Hélas, j’ai bien peur que Monsieur Février ne soit jamais tombé amoureux… Je me suis dit que Wes allait beaucoup, beaucoup me manquer. Alec, lui, réunit tous les clichés que les étrangers se font sur les hommes français. Dommage.

Mia – et je m’y attendais – n’est pas non plus remontée dans mon estime. Elle se répète comme un mantra que Wes lui manque, qu’elle aimerait construire quelque chose de sérieux avec lui, mais dès qu’Alec se trouve dans les parages elle a tout de suite chaud aux fesses. Dans un sens, elle reste une héroïne moderne, actuelle, une femme qui assume sa sexualité et qui n’a aucun scrupule à butiner de fleur en fleur, puisqu’elle est célibataire. Je peux comprendre, mais impossible pour moi de m’attacher à ce personnage puisque je ne me retrouve pas en elle.

N’allez pas croire que je n’ai pas apprécié ma lecture, car malgré cela, j’ai lu le roman d’une traite. Ce qui m’a beaucoup plu, c’est que j’ai le sentiment que chaque aventure permet à Mia d’apprendre à se connaître et à travailler sur elle. Ces 12 mois en temps qu’escort-girl, c’est un peu comme un voyage initiatique. Chaque homme est là pour la guider d’une manière ou d’une autre, et j’ai le sentiment qu’à l’issue de cette année, elle ressortira plus forte et plus mûre.

Ici, c’est le milieu artistique qui est mis à l’honneur. Alec regarde Mia à travers ses yeux d’artiste, et en travaillant sur sa série de toiles, il va l’amener à approfondir ses émotions, à fouiller dans son passé. Mia est peut-être une fille facile, mais elle a tout de même un vécu qui mérite que l’on s’y attarde.

En résumé, je suis partagée. Le deuxième tome de Calendar Girl semble être un passage obligé pour l’accomplissement de Mia, et si j’ai beaucoup apprécié le contexte artistique, j’ai néanmoins eu plus de mal avec la romance. Pour moi, cette saga n’est pas une histoire d’amour, c’est avant tout une affaire de sexe. Ça reste un récit très sensuel, qui se lit en quelques heures à peine.

Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/romance/calendar-girl-audrey-carlan
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Un grand merci à Guillaume ainsi qu’à l’équipe d’Ofelbe pour cette lecture et pour leur confiance. Aaaah comme l’univers de Dan Machi m’avait manqué ! Il fait partie de mes titres préférés dans cette maison d’édition, et jusqu’à maintenant, chaque tome m’a apporté un divertissement sans cesse renouvelé. Le tome 3 n’a pas dérogé à la règle, loin de là. Et puis… vous avez vu cette couverture ? Un petit bijou !

Si vous n’avez pas lu les tomes précédents, je vous conseille de passer directement au paragraphe suivant, au risque de vous spoiler. Rappelez-vous, dans le premier opus, Bell s’était couvert de ridicule lorsque la belle Princesse à l’épée, Aiz Wallenstein, l’a sauvé des griffes d’un Minotaure. Depuis, il a pris garde de la fuir comme la peste, tout en nourrissant pour elle une admiration sans limites. Ici, la donne change et Aiz est très intriguée par l’évolution prodigieuse du jeune aventurier. En effet, en l’espace de trois semaines, ses capacités semblent s’être décuplées et elle est curieuse d’en connaître la cause. C’est pourquoi elle décide de l’aider à s’améliorer en lui prodiguant ses conseils. Ce que Bell ignore, c’est que Freya, la Déesse de l’Amour, n’en a pas terminé avec lui et compte le tester de la manière la plus difficile qui soit, en le confrontant à son pire cauchemar : le terrible Minotaure.

Dan Machi a cette fabuleuse capacité de m’alpaguer dès les premières pages. C’est le genre de roman qui s’engloutit tout rond et que l’on est déçu de terminer aussi vite. Combien de fois n’ai-je pas regardé avec dépit le nombre de pages qu’il me restait à lire, frustrée de savoir qu’il faudra encore attendre pour avoir la suite ? Cette saga m’est de plus en plus chère, et tout particulièrement parce que je m’attache chaque fois un peu plus aux personnages.

Bell, égal à lui-même, n’a rien perdu de son authenticité et de son naturel. Il est d’une rigueur et d’une volonté à toute épreuve, et son caractère expressif le rend particulièrement adorable. On sent que ce n’est pas encore tout à fait un homme et qu’il se cherche, au travers de ses épreuves passées comme présentes. C’est un garçon vraiment réfléchi que je prends plaisir à suivre.

Il est toujours accompagné de cette brave Lili. Difficile de faire plus mignonne et attendrissante ! Plus en retrait, cette fois, on entraperçoit Hestia, qui repousse de plus en plus les limites de la possessivité. J’ai eu beaucoup plus de mal avec elle dans ce nouvel opus, car sa jalousie, presque maladive, la rend très agaçante. Bell est un peu comme son trophée qu’elle ne compte partager avec personne (sûrement son petit côté déité qui ressort).

Et enfin le personnage qu’il me tardait de suivre : Aiz. Durant les deux premiers tomes, elle nous apparaît très mystérieuse et indéchiffrable. Et dans le troisième tome, ça n’a pas changé d’un iota. Mais Fujiro Omori lève un peu le voile sur cette personnalité saisissante. Aiz m’a intriguée et j’ai beaucoup apprécié son caractère de femme forte et indépendante. Elle est loin d’être aussi futile que les autres figures féminines qui bourdonnent autour de Bell.

Concernant l’histoire, certains trouveront peut-être qu’il ne se passe pas grand-chose, mis à part dans la dernière partie. Je ne l’ai pas du tout ressenti comme ça. Au contraire, je me suis passionné pour les entraînements entre Bell et Aiz, j’ai tenté de comprendre les sombres desseins de Freya et j’ai appréhendé tout le long, en prévision de l’affrontement final. Car il est très vite évident que l’on tend vers un combat épique et que Bell semble encore un peu trop vulnérable pour affronter une créature mythique à lui tout seul.

Parlons-en, de cette fin. Du grand spectacle, des scènes imagées et une tension permanente. Je me suis vue assister à cette bataille, j’y étais ! Et après l’avoir attendue avec impatience, je n’ai absolument pas été déçue. Les statistiques de Bell augmentent à une vitesse prodigieuse, mais ce n’est pas pour autant qu’il est théoriquement capable d’affronter un Minotaure. De fait, l’issue reste incertaine et on devine qu’il lui a encore beaucoup de chemin à parcourir.

En résumé, la saga Dan Machi me plaît avant tout parce que chaque tome nous offre des perspectives différentes et ne néglige aucun personnage. Le tome 3 est une complète réussite, un Light Novel extrêmement addictif avec des personnages contrastés et un récit toujours plus entraînant. Je n’ai pas envie de quitter cet univers de sitôt !

Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/fantasy---merveilleux/dan-machi-la-legende-des-familias-fujino-omori
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Cela faisait un petit moment déjà que je brûlais de découvrir ce que cette bande dessinée renfermait. J’ai eu la chance de rencontrer Lylian et Laurence Baldetti au Salon de Montreuil l’année dernière, et j’ai été assez fascinée de voir les prouesses de l’une et l’inventivité de l’autre. La Quête d’Ewilan est une saga fantasy que j’aime beaucoup et qui me tient très à cœur.

J’ai tout de même nourri quelques craintes en apprenant que cette adaptation visuelle avait vu le jour, car c’est toujours délicat lorsque l’auteur est décédé et qu’une armada de fan attend le résultat avec scepticisme. Les souvenirs se cristallisent et cette bande dessinée est pour moi un moyen de casser nos certitudes et de fouler les terres de Gwendalavir d’une autre manière.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore la merveilleuse saga de Pierre Bottero, La Quête d’Ewilan raconte l’histoire d’une jeune fille, Camille, qui découvre qu’elle peut voyager de son monde vers un autre, appelé Gwendalavir. Elle apprend par la suite qu’elle est originaire de ce monde et que de grandes aventures l’attendent pour endiguer la menace qui pèse sur la région.

En ce qui me concerne, j’ai été séduite par cette bande dessinée. Je ne sais pas vraiment à quoi je m’attendais, mais ça a été une agréable redécouverte. D’abord parce que le coup de crayon est empreint d’une émotion toute particulière. Laurence Baldetti nous offre sa propre vision de Gwendalavir et nous en met plein les mirettes avec des paysages à couper le souffle, un crayonné enchanteur et une explosion de couleurs.

Après, chacun se fera son propre avis sur le physique des personnages. J’ai été surprise par certains choix comme celui de Bjorn que je ne voyais pas aussi séduisant, Maitre Duom que j’imaginais plus replet et chaleureux, ou celui de Camille qui a tout de même des formes très féminines pour son âge… C’était tout de même assez sympa de voir les personnages avec d’autres yeux que les miens. Je ne sais pas ce que Bottero en aurait pensé, mais Lylian et Laurence Baldetti nous permettent de regarder la saga sous une autre perspective.

L’histoire en elle-même est restée sensiblement la même. Les auteurs ne sont pas partis dans un délire propre à eux, mais au contraire, ils sont restés fidèles à l’œuvre de Bottero. Mon seul regret est la rapidité de certains éléments (surtout le début), et la facilité d’acceptation de Camille et de son ami Salim. Faire le grand pas, découvrir des paysages hors du commun, peuplés de créatures encore jamais vues, c’est presque normal et ça ne donne pas vraiment lieu à des inquiétudes. Pour moi, c’était peu crédible et trop vite accepté. C’est sans doute l’effet BD…

Le point important, c’est que cette adaptation ne vise qu’un seul public : celui des fans de la saga sous sa forme roman. Ceux qui souhaitent peut-être mettre un visage sur celui des personnages, ceux qui aimeraient avoir un aperçu de Gwendalavir que Bottero aurait pu approuver… La version bande dessinée n’est qu’un complément.

L’ennui c’est que le scénario est si vite balancé qu’un néophyte risque de ne pas trouver grand intérêt à l’histoire, ou alors de ne pas saisir sa richesse et sa complexité. C’est pourquoi je conseille à ceux qui souhaitent découvrir l’univers de Pierre Bottero de commencer par les romans.

En résumé, cette adaptation est un hommage magnifique à la célèbre saga de Pierre Bottero. Une bande dessinée pleine de finesse et de poésie, dans laquelle les auteurs partagent avec nous leur propre vision de Gwendalavir, sous forme d’une mise en bouche qui donne terriblement envie de relire la saga de notre cher Bottero. Je déplore cependant un rythme un peu trop inégal tout au long de ma lecture, mais j’en ai eu tout de même plein les yeux et je suis déjà impatiente de poursuivre ma découverte avec le prochain.

Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/bandes-dessineacutees/la-quete-dewilan-pierre-bottero-lylian-laurence-baldetti
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Je vois ce roman circuler sur la blogosphère depuis plus d’un an et il était vraiment temps que je me penche dessus, moi aussi. Fidèle à mes habitudes, je me suis bien gardée de lire le résumé, et j’ai foncé, tout en espérant secrètement l’apprécier autant que la majorité des lecteurs que je connaissais.

Jacob a toujours eu une relation particulière avec son grand-père, Abe. Depuis qu’il est tout petit, celui-ci lui conte des histoires merveilleuses et terrifiantes qui, d’après lui, se sont produites lorsqu’il n’était qu’un enfant en pleine Seconde Guerre Mondiale. Petit, Jacob y croyait dur comme fer, mais la vie a fait qu’il a désormais les pieds sur terre et qu’il ne se laisse plus bercer par les contes de son grand-père. Mais ça, c’était avant de se retrouver face à un monstre dans le jardin, alors qu’Abe a été gravement blessé. Toutes les certitudes de Jacob se retrouvent alors chamboulées, et le jeune garçon a besoin de réponses. Afin de retracer le parcours de vie de son grand-père, il décide de mener son enquête en se rendant au Pays de Galles. Son but ? Rencontrer celle qui revenait sans arrêt dans les histoires de son enfance : Miss Peregrine et les enfants particuliers.

Lorsque je tenais le roman dans mes mains, mon premier réflexe a été de le soupeser (oui, il est particulièrement lourd), et surtout de le feuilleter. L’intérieur est à l’image de la couverture. De nombreuses images y sont disséminées, dérangeantes, malaisantes et un poil lugubres. Il nous est bien précisé que les photographies sont d’époque et ont inspiré l’auteur lorsqu’il s’est décidé à écrire cette histoire. Durant des années, il a accumulé les photos les plus étranges pour nous concocter une histoire qui sort des sentiers battus. J’ai aimé l’idée qu’à travers ces photographies qui sont sûrement passées de mains en mains, qui ont traversé les âges et peut-être même les frontières, Ramson Riggs nous livre sa propre vérité.

Ces photographies qui me mettaient si mal à l’aise se sont révélées être le point fort de Miss Peregrine et les enfants particuliers. Elles ajoutent une dimension terriblement réaliste pour une histoire qui ne l’est pas le moins du monde. D’habitude, j’aime m’imaginer moi-même le visage des personnages, eh bien pas ici, bien au contraire. L’intrigue s’inscrit dans le fantastique, mais voir ces photos rendait le tout presque envisageable. De fait, l’immersion est totale, on s’imagine presque regarder les clichés par-dessus l’épaule de Jacob, et d’être avec lui dans chacune de ses découvertes.

Concernant l’histoire, il m’a fallu une petite centaine de pages pour m’habituer à l’atmosphère très particulière. Le rythme en lui-même est plutôt lent au début, peut-être un peu trop à mon goût. Je trépignais d’impatience, à l’instar de Jacob lorsqu’il fait son arrivée sur l’île. Pour le coup, je ressentais les mêmes émotions que lui et je rongeais mon frein en attendant d’obtenir des réponses à toutes mes interrogations.

Enfin, les intrigues se tissent tout autour du héros. Il faut le temps de digérer tout ce que Ramson Riggs introduit, et je dois admettre que j’ai trouvé le concept ultra original. Je n’avais jamais vu ça ailleurs ! La plume est là pour nous guider pas à pas au cœur de ce récit surnaturel. Le plus appréciable, c’est qu’à aucun moment l’auteur n’infantilise ses personnages ou ses lecteurs. Sa plume est très subtile et peut même déstabiliser au début.

Les personnages, s’ils sont tous très originaux, ne m’ont pas touchée en plein cœur et je le regrette. Ceci dit, j’ai été attendrie par l’histoire des enfants particuliers. Il émane d’eux quelque chose de tendre, mais aussi de curieusement macabre. Et c’est cette ambiance prégnante et singulière qui a fait que j’ai totalement accroché.

En résumé, je suis tombée sous le charme de l’univers de Ramson Riggs. De vieilles photos qui prennent soudainement vie sous nos yeux, au travers d’une Miss Peregrine et d’enfants très particuliers, une histoire qui n’en finit pas de nous fasciner et de nous surprendre. Tout cela dans une ambiance unique en son genre, entre horreur et bizarreries.

Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/jeunesse---young-adult1/miss-peregrine-et-les-enfants-particuliers-ramson-riggs
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Queen Betsy fait partie de ces romans que je traîne dans ma PAL depuis la nuit des temps. Courant du mois de Décembre, je me suis aperçue que je n’avais pas lu un seul livre de bit-lit durant l’année 2016, et j’ai décidé qu’il fallait rectifier le tir. Comment vous dire ? J’étais à des lieues de m’imaginer que j’allais tomber sur pareille bizarrerie !

Elizabeth Taylor, aussi appellé Betsy, est une jeune femme normale, adoratrice de chaussures griffées, qui mène une existence banale, si on oublie le fait qu’elle s’est fait lâchement renvoyer et attaquer par une bande d’imbéciles enragés. Un jour, elle se fait renverser par une voiture et meurt sur le coup. Les choses auraient pu s’arrêter là, mais non. Betsy se réveille avec d’affreuses groles aux pieds et sapée comme une mamie. Pour couronner le tout, elle est dans son propre cercueil ! Betsy n’est pas tout à fait morte, en fait, elle est devenue une vampire ! Et ça ne sera pas de la tarte que de s’habituer aux nouvelles perspectives qui s’offrent à elle…

Au début de ce roman, je ne savais pas sur quel ton prendre l’histoire. Un véritable extraterrestre dans le paysage de bit-lit ! Queen Betsy, c’est une couche d’occulte, une nappe de dérision, un soupçon d’humour caustique et une touche de surréalisme. Sur le moment, on ne sait pas trop sur quel pied danser, mais la vérité, c’est qu’il ne faut surtout pas prendre ce récit au sérieux. Il y a du sarcasme, du sarcasme, et… du sarcasme !

Pour moi, le mélange chick-lit et bit-lit donne un résultat assez délirant, et je ne m’attendais pas à m’amuser autant durant ma lecture. Il faut dire aussi que Betsy a tout d’une héroïne atypique. Déjà, elle n’a jamais la langue dans sa poche et a un avis sur tout. Elle se moque littéralement des clichés vampiriques et n’hésite pas à les bousculer un peu, même si ça confère à la bêtise tant elle est insouciante et n’en fait qu’à sa tête. Betsy est superficielle – elle peut mettre le monde entier en péril pour une affaire de Louboutin – mais je ne me suis pas ennuyée un seul instant à ses côtés.

Il est vrai que certains éléments de l’intrigue me paraissaient étranges, comme cousus de fil blanc. Il y a d’abord l'acceptation de ses proches. Lorsqu’ils apprennent qu’elle est une morte-vivante qui ne se nourrira désormais que de sang, ça passe presque comme une lettre à la poste. Et Betsy ne s’en étonne même pas. C’était tellement peu crédible, tellement surréaliste, que ça m’a un peu douchée.

Ce qui est tout de même chouette, c’est de voir une Betsy qui n’aspire qu’à une vie tranquille avec sa famille et ses amis. Et lorsqu’une bande de vampires vient lui chercher des poux, elle est loin de se laisser faire. À coups de répliques acérées et d’un avantage considérable que je tairai pour ne pas vous spoiler, elle régale le lecteur et tourne au ridicule bon nombre de situations. Caustique, acerbe, caractérielle et surtout indépendante, je n’en attendais pas moins de cette héroïne tout feu tout flamme !

En résumé, Queen Betsy est le genre de roman rafraichissant qui vous permet de poser votre cerveau sur la table de nuit, et de rire comme une baleine durant plus de 300 pages. Je me suis régalée, je me suis marrée, et j’ai totalement adoré le style déjanté de Mary Janice Davidson. Mieux encore, j’en redemande ! Il est vrai que certaines scènes manquent cruellement de crédibilité, il n’empêche que c’est un roman qui fonctionne bien et qui piétine un peu les règles vampiriques que l’on nous rabâche depuis des années. Mon seul regret est d’avoir attendu aussi longtemps pour sortir ce livre des recoins poussiéreux de ma bibliothèque.

Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/bit-lit/queen-betsy-mary-janice-davidson
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date : 21-01-2017
Je remercie Déborah ainsi que les éditions Hugo Roman pour cette réception très attendue ! Never never a été LA révélation de 2016, le roman que j’attendais avec une impatience sans cesse renouvelée. Le premier tome m’avait secouée comme une tornade, le deuxième n’avait fait qu’alimenter ma curiosité et mon envie de connaître le fin mot de l’histoire. J’aimais tout particulièrement cette aura de mystère qui planait autour de Charlie et Silas, ce mélange d’inexplicable et de mysticisme… De fait, lorsque le tome 3 est arrivé dans ma boîte aux lettres, j’ai sauté de joie (au sens littéral du terme). Enfin, j’allais savoir, j’allais comprendre !

Pour la petite histoire, Silas et Charlie sont toujours bloqués dans cette spirale infernale qu’est devenue leur vie. Toutes les 48 heures, leurs souvenirs s’effacent. Ils ne savent ni pourquoi ni comment ce phénomène est possible. Dans le tome précédent, Silas a fait tout son possible pour retrouver Charlie et rassembler le plus de souvenirs possible. Nous les avions laissés à nouveau réunis, mais pour quelques secondes, seulement, avant que leurs souvenirs leur échappent à nouveau et qu’ils doivent tout recommencer à zéro. Sauf que cette fois-ci, les choses ne se passent pas tout à fait comme d’habitude, et le couple n’a jamais été aussi proche de la vérité.

Nous reprenons le récit là où nous nous étions arrêtés, après que les auteurs nous aient laissés avec une phrase incomplète (graaah, quelle frustration !), et comme je m’y attendais, les choses sont loin de se répéter. On pourrait croire que chaque réveil n’est qu’une énième scène qui sent le réchauffé, mais Colleen Hoover et Tarryn Fisher ont chaque fois eu la bonne idée de nous offrir des situations différentes, et toujours chargées de mystères.

Je n’ai pas mis beaucoup de temps à dévorer cet ultime opus, même si je l’ai trouvé nettement en dessous des tomes précédents. Je n’ai pas été séduite par l’explication des amnésies de nos héros. Durant les tomes précédents, les auteurs ont développé d’autres pistes, plus complexes, plus occultes et plus fascinantes, qui finalement n’ont abouti à rien. Par exemple, la raison pour laquelle Charlie a été enfermée est définitivement trop simpliste, alors qu’elle aurait fait une accroche du tonnerre. J’ai eu cette désagréable impression de me faire balader durant deux tomes (deux tomes que j’ai adoré !), pour une résolution d’intrigue somme toute assez évidente, qui était sous notre nez depuis le tout début. C’est le problème lorsque l’on s’attend à quelque chose d’extraordinaire, on finit par rester un peu sur notre faim.

Même si je n’ai pas adhéré à cette conclusion, j’ai néanmoins apprécié les messages qu’elle sous-entendait. Le pouvoir de l’amour, les sentiments qui peuvent tout traverser, que ce soit le temps ou l’oubli. J’ai aimé voir l’amour éclore une nouvelle fois entre Silas et Charlie, j’ai aimé assister à leurs aventures, à la recherche d’une vérité qui leur échappe et qui échappe aux plus cartésiens d’entre nous.

En résumé, Never Never est une saga qui se lit à la vitesse de l’éclair, qui se savoure et que j’ai beaucoup appréciée. Je ne cacherai pas que j’ai été un peu déçue par la fin trop simpliste, alors que les tomes précédents laissaient entendre quelque chose d’autrement plus extraordinaire, mais je suis tout de même ravie d’avoir découvert les aventures du couple. Des aventures chargées en secrets et en non-dits. Je pense que le plus gros point fort de cette saga, c’est que la pression monte chaque fois d’un cran, mais que l’amour entre Silas et Charlie, lui, reste intact.

Aux âmes romantiques, à celles qui recherchent une histoire pleine de tension, entourée d’une généreuse couche d’amour.

Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/romance/never-never-colleen-hoover-tarryn-fisher
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date : 15-01-2017
Manon Brouillat est une jeune auteur dont j’entends parler depuis plusieurs mois maintenant. J’avais vu quelques chroniques de ce petit roman passer chez les copains blogueurs, et ce titre m’a longtemps interpellée. Par le hasard des choses, il se trouve que je me suis liée d’amitié avec Manon, et c’était pour moi l’occasion de découvrir sa plume.

Pour information, Reign of Darkness est le tome prequel de la saga Creatures of Phaniel. Le premier tome est actuellement en cours de correction, et je vous avoue qu’après lecture du prequel, je suis assez impatiente d’en apprendre plus sur ce vaste monde.

Depuis que l’empereur Anthracite s’est autoproclamé souverain suprême, plus rien ne va. Tout n’est que chaos et souffrances. Nerys est l’un des derniers représentants de son espèce et il s’est battu corps et âme afin de faire tomber ce bourreau. Il a tout perdu et n’a désormais plus rien à perdre. S’alliant aux Elfes, aux Lutins, aux Loups-Garous, aux Fées et aux Centaures, il est prêt à en découdre. Ensemble, les créatures de Phaniel vont mettre en place une stratégie afin de faire tomber leur ennemi et de voir ainsi la paix régner à nouveau.

Reign of Darkness est avant tout un roman qui vient poser les bases d’un univers riche et complexe. Sur la planète Phaniel, on peut trouver un très grand nombre d’espèces provenant de nos folklores, et j’ai apprécié ce melting pot de races toutes très différentes les unes des autres.

On entre très vite dans le vif du sujet, pas le temps de lambiner que Marion Brouillat nous plonge déjà dans les méandres de son intrigue, à travers les yeux d’un personnage intriguant : Nerys.

Nerys, on ne sait pas trop qui il est, ce qu’il est, mais on sait que sa nature impose le respect et fait trembler les plus courageux. Je me suis très vite attachée à lui, car sous ses airs de guerrier sans peur se cache quelqu’un d’endeuillé et de profondément marqué par les horreurs de la guerre. Il y a une fragilité en lui, une vulnérabilité, qui ne m’a pas laissée indifférente. À côté de ça, il est fermement décidé à mettre l’empereur à genoux et à le tuer lui-même.

Le plus gros point fort de l’intrigue repose sur le mystère qui entoure le héros. Manon Brouillat l’a joué très finement, car je n’ai pas deviné la nature de Nerys avant qu’elle ne décide qu’il était temps pour moi de le savoir. Je me suis sentie bête de ne pas y avoir pensé avant. Au début, j’étais même persuadée d’avoir loupé l’information durant ma lecture, mais en réalité, elle sème un chemin vers ce secret bien gardé, et j’ai adoré cette course aux indices !

À côté de ça, Reign of Darkness reste de la fantasy très classique, avec tous les codes que l’on retrouve dans ce genre. Et je ne m’en lasse pas ! On y découvre de la politique, des alliances, de la souffrance, de la stratégie de guerre… et tout ça en moins de 100 pages. J’ai embarqué direct et j’en aurais même aimé plus. Pour tout vous dire, je me demande ce que l’auteur nous réserve avec le premier opus de la saga.

Le seul bémol pour moi, ça reste le travail de correction. J’ai bien conscience qu’en auto-édition il soit parfois difficile de ne rien laisser passer. J’ai repéré quelques faiblesses, des répétitions et un souci de conjugaison, mais je pense que ça peut facilement se rattraper. Ça n’a donc pas trop influencé mon ressenti du prequel en général.

En résumé, ce prequel propose une aventure saisissante, épique et alléchante, aux côtés d’un héros des plus énigmatiques. Manon Brouillat introduit son lecteur en douceur dans un monde loin d’être rose, peuplé de créatures toutes plus mystérieuses les unes que les autres. Grands amateurs de fantasy, tenez-vous prêts. Ceci n’est que le début d’une épopée pleine de potentiel !

Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/fantasy---merveilleux/creatures-of-phaniel-manon-brouillat
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Je remercie Déborah ainsi que l’équipe de Hugo Roman pour cet envoi et pour leur confiance. Calendar Girl… Tout le monde en avait entendu parler avant sa sortie, sauf moi ! Ce n’est que courant du mois de Janvier que j’ai découvert le catalogue, et par la même, le concept de cette saga. Pour ceux qui l’ignoreraient, Calendar Girl, c’est une sortie tous les mois durant l’année 2017, soit 12 livres à paraître. Chaque tome est court – le premier fait à peine 150 pages – et nous permet de suivre les aventures sulfureuses… d’une escort girl !

Mia est dans la mouise. Son père, joueur invétéré, est actuellement dans le coma, après avoir été battu à mort par ses créanciers. Si la jeune femme ne veut pas subir le même sort, elle n’a pas d’autre choix que de rembourser sa dette. Et celle-ci s’élève à 1 million de dollars ! Sa tante, qui dirige une agence d’escort girl, lui offre l’opportunité de s’en sortir grâce à des contrats mensuels en temps qu’escort. Mia s’installe donc chez l’homme qui requiert ses services pendant un mois et touche ainsi la somme de 100.000 dollars. 1 mois, 1 ville, 1 homme. La jeune femme va devoir déployer des trésors d’imagination pour ne pas tomber amoureuse de ses clients.

Bon, il est vrai que le contexte me déplaisait. J’ai entamé cette saga car le concept du livre mensuel m’attirait beaucoup. Le milieu des escort girls m’est complètement étranger, et j’ai toujours pensé qu’il s’agissait de prostitution déguisée. Il faut dire qu’on n’en est pas loin… Ici, on nous explique bien que les escort girls ne sont pas obligés de coucher, mais que si elles souhaitent toucher un petit pécule officieux, c’est toujours possible. Ouais, je vous assure, on entre vraiment dans un univers à part !

Mia n’a pas le choix, si elle veut rassembler la somme dans les temps, il ne lui reste que cette option. Elle commence ce job sans trop savoir à quoi s’attendre, et passe ainsi son premier mois aux côtés de Wes, un scénariste reconnu. Le jeune homme a besoin d’elle pour l’accompagner durant les galas et autres rencontres, et ainsi repousser l’armada de croqueuses de diamants qui aimeraient lui mettre le grappin dessus.

Entre Mia et Wes, le courant passe immédiatement. La jeune femme – qui était fermement décidée à faire son travail et à ne pas coucher avec son client – se retrouve vite fait bien fait dans son lit. Si je n’ai pas eu beaucoup d’atomes crochus avec Mia, que j’ai trouvé trop parfaite et sûre d’elle, je me suis en revanche prise d’affection pour Wes. C’est un personnage tout en retenue, mais doté d’une très grande sensualité. Il y a cette alchimie entre les deux qui m’a fait dévorer le livre en moins de deux.

Il y a un petit détail qui m’a chiffonnée. Il s’agit d’une histoire d’amour, certes, mais à l’origine, Mia ne fait pas cela pour le plaisir, mais par nécessité. Il se trouve que le plaisir, lui, finit par s’installer, mais à aucun moment Mia n’a une petite pensée pour son père et son état inquiétant à l’hôpital. Dommage, pour ce côté de l’intrigue qui, finalement, reste en arrière-plan, voire disparaît complètement.

La fin arrive très vite, malheureusement. À peine se régale-t-on qu’il faut déjà dire au revoir à Wes et se préparer à Monsieur Février. C’est dans cette partie du livre que je me suis sentie un peu « trahie » par Mia, car elle est encore en plein travail avec Wes qu’elle envisage déjà des choses avec son prochain client. Et sa décision de poursuivre son aventure et de continuer sans Wes, j’ai plutôt eu l’impression qu’elle se cherchait des prétextes pour pouvoir s’envoyer en l’air avec d’autres hommes. Mon petit penchant pour les fins romantiques en a pris un sacré coup.

En résumé, on se prend vite au jeu de Calendar Girl. Ce premier tome nous offre une histoire sensuelle et sexy au diable entre Mia et Wes. En grande romantique, j’ai été un peu dépouillée de mes illusions, mais j’ai tout de même apprécié les prémices de cette grande aventure qui attend notre héroïne. Je suis impatiente de connaître la suite, et il me tarde déjà d’être au mois prochain pour mettre la main sur Monsieur Février !

Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/romance/calendar-girl-audrey-carlan
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date : 12-01-2017
Merci à Stéphanie et aux éditions La Condamine pour cette toute première lecture chez eux. Je n’avais jamais eu l’occasion de découvrir ces romans – si j’ai bien compris, issus des concours sur la plateforme Flyctia –, et je dois dire que je suis agréablement surprise. Ce qui m’a d’abord attiré, c’est la couverture d’un rouge presque criard, qui annonce quelque chose de très dynamique. Cette couverture est parfaitement en accord avec le contenu. Love Ticket est une romance pleine de peps qui file la pêche !

Melissa n’a jamais eu beaucoup de chance, dans la vie. Depuis quelque temps, elle joint péniblement les deux bouts en travaillant dans un fast-food. Elle déteste son travail, sa vie amoureuse est un désert sans la moindre oasis… et pour couronner le tout, elle a développé un sacré complexe d’infériorité face à ses pestes de copines. Bref, ça pourrait aller mieux.

Un jour où elle est particulièrement à cran et qu’elle n’a même plus de quoi s’acheter un paquet de cigarettes, Melissa décide de faire un saut à la banque pour demander à retirer de l’argent, malgré son découvert. Elle fait face à un mur. David, le « banquier » qui l’accueille, la prend de haut et l’envoie même carrément bouler.

C’était sans compter la chance qui finit par tourner ! Melissa gagne au loto et remporte le gros pactole : 10 millions d’euros ! La jeune femme a bien l’intention de redonner à David la monnaie de sa pièce !

Ce que j’ai le plus aimé dans ce roman, c’est qu’il n’y a pas de chichis ! On suit une héroïne moderne et actuelle, qui ne mâche pas ses mots et nous entraîne dans son quotidien pas toujours très reluisant. Je me suis très vite identifiée à elle. Melissa, ça pourrait être n’importe qui. Elle n’est pas parfaite, et ne se donne pas de genre. Elle nous parle sans ambages, même lorsqu’il s’agit d’aborder le sujet des crottes qu'elle a dans les yeux au réveil (oui, oui !). En plus d’être une madame tout le monde, c’est aussi une héroïne forte, qui cherche à trouver sa place. Elle n'est pas inébranlable, mais quand elle sait ce qu'elle veut, elle se donne à fond pour y parvenir.

David, c’est encore autre chose. Au début il nous est décrit sous des termes peu flatteurs. Véritable mufle malpoli, il se montre très arrogant à l’égard de Melissa et n’hésite pas à la faire tourner en bourrique. S’installe ainsi un jeu de séduction très appréciable entre les deux protagonistes. Quelle fille n’a jamais rêvé de mettre au point un plan rocambolesque et un peu mesquin avec ses copines pour ferrer un garçon ? Eh bien Melissa l’a fait !

Puis finalement, David, ce n’est pas qu’un homme sexy et séducteur. C’est beaucoup beaucoup plus que ça. Si la première moitié du livre est assez barrée, avec des retournements de situation hilarants, la deuxième partie, elle, se révèle nettement plus profonde et complexe. David a un secret, un secret qui explique ses agissements et met à mal sa relation avec Melissa.

Leur histoire d’amour n’est qu’une succession d’occasions manquées. Le destin semble vouloir les réunir, mais chaque fois il se passe quelque chose qui les empêche d'être ensemble. Parfois, ça frise l’absurde tellement c’est difficile pour eux de vivre leur histoire, mais on ne peut pas s’empêcher de s’accrocher et d’espérer.

Je ne sais pas quelle partie j’ai le plus appréciée. La première est saupoudrée d’une folie douce, et j’ai éclaté de rire plus d’une fois. Melissa a un humour corrosif, et le scénario est totalement dingue. La deuxième partie n’est pas départie de son lot de drôleries, mais il y a une souffrance sous-jacente et une tension qui ne quittent pas les protagonistes.

En résumé, j’ai trouvé dans Love Ticket tout ce que j’apprécie dans les comédies romantiques. Un humour communicatif, des frissons, du divertissement et un jeu de pouvoir plein de peps. Mikky Sophie m’a conquise avec un style inimitable et des personnages tenaces et pétillants. Certains aspects de l’intrigue peuvent sembler un peu farfelus ou extravagants, mais c’est un roman qui oscille entre plusieurs tons, d’un côté il ne se prend pas au sérieux, de l’autre se cachent bien des secrets qui ne demandent qu’à être découverts.

Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/romance/love-ticket-mikky-sophie
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Je remercie Camille ainsi que les éditions Michel Lafon pour cet envoi. Camille Pujol, auteur de Blue, a été découverte sur la célèbre plateforme Wattpad. À seulement 16 ans, elle a été repérée par Michel Lafon, et son roman s’est vu publié. Avec moi, c’est un cocktail qui a plutôt bien fonctionné jusqu’à présent. Ça me plaît de savoir que la nouvelle génération aime toujours lire et écrire ! Et lorsque j’ai vu que Blue était sur le point de sortir, je n’ai pas hésité. Une jeune auteur talentueuse, une couverture magnifique et un résumé qui donne envie de se plonger dedans dès réception. Jusqu’à maintenant, j’ai lu Phone Play de Morgane Bicail ou encore Timide de Sarah Morant… Que des romans tirés de Wattpad et que j’ai su apprécier de bout en bout. Je partais donc très confiante et prête à passer un bon moment. Hélas, et ça ne me plaît pas de l’admettre, j’ai eu beaucoup de mal avec Blue…

Blue est une adolescente qui intègre précipitamment un nouveau lycée, à 3 mois du bac et en plein cœur de Toulouse. Il est tout de suite évident qu’elle ne cherche pas les problèmes et souhaite passer inaperçue (malgré ses cheveux bleus, mais on y reviendra). Très vite, Blue trouve de véritables piliers avec Minho et Cameron. Mais s’il y en a un qu’elle prend immédiatement en grippe, c’est Nathan Rey. Il représente à lui seul tout ce qu’elle cherche à éviter depuis des mois : beau, ténébreux, musclé, mais aussi dangereux, à la réputation sulfureuse. Tandis que Nathan cherche à percer ses secrets, Blue fait de son mieux pour le maintenir à distance et l’envoie régulièrement sur les roses. Car ce qu’elle cache est encore trop douloureux, et lorsque des lettres et SMS anonymes commencent à lui parvenir, Blue se demande si son passé n’est pas en train de la rattraper.

Pourquoi ça n’a pas collé ? Dès les premières pages, je suis partie avec des à priori. J’avais clairement l’impression d’être tombée sur une fiction internet :

"Je m’appelle Blue Stevens. Comme la plupart des élèves de terminale, j’ai dix-sept ans. Mais contrairement à la plupart d’entre eux, j’ai les cheveux bleus."

Et ça continue ainsi sur deux pages durant lesquelles Blue parle de sa vie, du coma de son père, de la dépression de sa mère et tout le toutim. Ce genre de début – très condensé, avec l’impression que l’on introduit de force tout plein d’informations en très peu de temps – me donne envie de prendre mes jambes à mon cou. La structure est scolaire, la manière d’introduire les informations, un poil maladroite. Selon moi, ce n’est pas la bonne manière pour présenter son personnage et tout ce qui gravite autour de lui.

Alors oui, il faut garder à l’esprit que l’auteur est jeune, qu’elle ne peut que s’améliorer, et que le roman s’adresse à un public juvénile. Je le sais, et c’est ce que je me suis efforcée de garder à l’esprit durant toute ma lecture. Ça n’a pas suffi.

Le fond comme la forme du récit ne m’ont pas convaincue. Je n’ai pas cessé de buter sur des détails qui, énumérés les uns après les autres, finissaient par ôter sa crédibilité à l’intrigue. Des aberrations et des incohérences, surtout dans la première moitié du livre, qui me faisaient secouer la tête à plusieurs reprises (non, les élèves n’ont pas de colles durant les heures de cours, pourquoi se teindre les cheveux en bleu si on souhaite passer inaperçue ? Pourquoi les personnages ont-ils, pour certains, des prénoms à consonance anglophone alors que nous sommes en plein Toulouse ?). De petites choses, des détails insignifiants, mais qui m’extirpaient brusquement de l’histoire et m’empêchaient de réellement y croire.

Les personnages n’ont malheureusement pas redressé la barre. Ectoplasmiques et stéréotypés, ils manquaient d’originalité et semblaient enfermés dans des rôles déjà prédéfinis. Minho, le meilleur ami protecteur, Léa, la copine un peu mièvre qui ne pense qu’à l’amour et aux fringues… Ils sont là, mais servent plutôt de faire-valoir, sans jamais bousculer l’intrigue. L’auteur met l’accent sur la relation entre Blue et Nathan, une relation des plus houleuses.

Nathan, c’est le « beau gosse » cliché par excellence. Il est attirant, plein de charme, beau parleur et coureur de jupons. Il s’adonne aussi à des activités loin d’être catholiques, qui font de lui un bad boy en puissance. Blue lui tape tout de suite dans l’œil, et il fait son possible pour l’attirer dans ses filets et percer sa carapace.

Car sa carapace, Blue la porte sur elle constamment, justement pour éviter les garçons comme Nathan. Camille Pujol a bien fait de dépeindre son héroïne comme une adolescente décidée, qui ne se laisse pas avoir du premier coup. Blue n’est pas particulièrement niaise, elle a du caractère et elle sait même se battre ! Je n’ai pas ressenti d’empathie ou de connexion avec elle, mais j’ai tout de même apprécié la combativité que lui a insufflée l’auteur.

Concernant l’histoire, je me suis demandé pendant la première moitié du livre où Camille Pujol souhaitait emmener son lecteur. À certains moments, j’avais l’impression de lire un remake de la série télévisée Pretty Little Liars, et puis finalement, la vérité éclate. Ce final n’a malheureusement pas su trouver écho en moi. Je l’ai trouvé brouillon, trop d’éléments amenés en même temps, une surenchère en très peu de temps. On peut apprécier le rebondissement inattendu, les révélations qui nous sont faites, mais lorsque c’est accompagné de son lot de nouvelles incohérences, ça a tendance à me faire grincer des dents.

En résumé, Camille Pujol est encore jeune, et je pense qu’elle cherche encore son style. C’est déjà énorme à 16 ans d’avoir su mener ce projet jusqu’au bout, tout en essayant d’offrir à ses lecteurs surprises et rebondissements. Je note les efforts, malgré le côté très scolaire du récit, ainsi que le potentiel de la trame. J’aurais certainement beaucoup plus apprécié Blue si j’avais eu 10 ans de moins. En attendant, je suis ressortie très déçue de ma lecture, car j’en attendais beaucoup plus.

Très honnêtement, je pense qu’un lectorat jeune et peu regardant pourrait trouver son bonheur avec Blue. Il y a tous les ingrédients pour que les jeunes apprécient : une héroïne caractérielle, un bad boy attirant, une romance difficile, une trame de fond noire et mélodramatique… Pour les personnes à la recherche d’un récit plus adulte et complexe, je vous conseille de passer votre chemin.

Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/jeunesse---young-adult/blue-la-couleur-de-mes-secrets
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Percy Jackson est LA saga que je regrette de ne pas avoir commencée plus tôt. Classée jeunesse, je me suis toujours dit qu’elle ne réunissait pas assez d’éléments pour me transporter autant que d’autres séries de mon enfance. Les films sont sortis et n’ont fait que confirmer ce que je savais déjà. Percy Jackson, m’ouais, mais pas de quoi se rouler par terre. Et puis j’ai découvert le premier opus de la saga. Je m’attendais à passer un bon moment, mais sans plus. Rick Riordan a su me clouer le bec et me redonner mon âme d’enfant. Chaque détail m’a impressionnée, chaque aventure a été une surprise et j’ai surtout beaucoup ri. C’est pourquoi j’ai commencé le tome 2 très confiante et pressée de retrouver Percy, Annabeth et Grover…

Dans le premier tome, Percy avait passé un été particulièrement rock and roll, puisqu’il avait découvert qu’il était le fruit d’une union entre sa mère et Poséidon, et qu’il était le sujet principal d’une étrange malédiction. Après moult aventures, notre héros a repris une vie normale dans un nouveau lycée. Tout va bien jusqu’au jour où en plein cours de sport, lui et son ami Tyson se font attaquer par des monstres. Et Percy n’est pas au bout de ses surprises, car il fait d’étranges rêves où il voit Grover attifé comme une mariée, qui semble avoir besoin d’aide. Sans compter qu’à son retour à la colonie des sangs mêlés, l’arbre censé les protéger a été empoisonné, rendant ainsi la colonie perméable aux attaques de monstres. Il n’y a qu’un seul moyen pour sauver la colonie, mais pour cela, Percy devra traverser bon nombre de dangers, et tout particulièrement la Mer des Monstres.

Je n’ai eu aucun mal à reprendre mes aises dans cette histoire. Rick Riordan a laissé son héros souffler quelques mois avant de le mettre face à de nouvelles péripéties. Et quelles péripéties ! Impossible de s’ennuyer, l’action est au rendez-vous, le rythme est toujours aussi soutenu et l’imagination de l’auteur ne tarit pas un instant. La mythologie grecque imprègne chaque scène ; ce mélange d’ancien et moderne forme un cocktail détonnant, saupoudré d’un humour bien particulier.

Les personnages nous régalent avec leur dynamisme et leurs tempéraments différents. Percy, le héros dans toute sa splendeur, un peu gaffeur et maladroit, mais toujours pétri de bonnes intentions. Annabeth, parfois dure et trop sérieuse, mais un véritable point d’ancrage pour Percy. J’admets avoir moins d’atomes crochus avec elle, je ne me l’explique pas. Grover, lui, est bien moins présent dans ce tome, mais chacune de ses apparitions regorge de touches humoristiques qui réchauffent le cœur. Grover est égal à lui-même et épate la galerie en parvenant à se fourrer dans des situations… rocambolesques ! Il y a également Tyson qui fait son apparition. Acolyte de Percy par la force des choses, il a quelques secrets qui viennent alimenter la trame déjà bien fournie.

Même si les personnages n’évoluent pas de manière drastique entre les deux tomes, on perçoit néanmoins que Rick Riordan leur fait passer certains caps. Leurs aventures sont de plus en plus périlleuses, et on tend à arriver vers quelque chose qui nous dépasse complètement. Un gros point fort pour la fin qui relance l’intrigue et ouvre le champ des possibles. Je me demande très sincèrement ce que l’auteur nous concocte, et je pense que ça va envoyer du lourd !

Je ne vous ferai pas l’affront de comparer le livre avec la version cinématographique. Encore une belle histoire piétinée sans raison pour faire de l’argent. Heureusement, je pourrai maintenant poursuivre cette saga sans jamais plus être influencée par son adaptation.

En résumé, ce deuxième opus est une excellente lecture, addictive et difficile à lâcher une fois commencée. Rick Riordan parvient à embarquer son lecteur dans une histoire sans cesse renouvelée et d’une qualité constante. La mythologie est toujours prédominante, mêlée à une généreuse poignée d’humour et un soupçon de mystère sur la fin.

Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/fantasy---merveilleux/percy-jackson-tome-1-le-voleur-de-foudre-rick-riordan#comments
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Un très grand merci aux éditions Ofelbe et à Guillaume pour cette réception ! Il y a eu tant de teasers, tant de belles images dévoilées avant la sortie du roman, que j’étais très pressée et curieuse de le découvrir. On m’avait prévenue que l’histoire pouvait se révéler très technique par moment, alors j’étais bien préparée. Et comme les Light Novels de la maison d’édition me font chaque fois terriblement envie, j’ai franchi le pas sans la moindre appréhension.

L’histoire se déroule dans le futur, au Japon. Tatsuya et Miyuki sont frère et sœur. Tous deux font leur entrée dans une école très particulière, puisqu’elle accueille des adolescents qui démontrent des capacités en magie. Miyuki est particulièrement douée et intègre l’élite de l’école : les fleurs. Si Tatsuya semble n’avoir un don naturel que pour la magie théorique, il ne peut pas entrer chez les fleurs (qui privilégient la pratique), mais dans un autre cursus, celui des graines, méprisées par les plus brillants. Tatsuya et Miyuki pensent vivre une année scolaire sans à-coups, hélas, ils ne sont pas au bout de leurs surprises.

La première chose qui m’a interpellée au début, c’était la complexité de l’univers. Ici, la magie a ses raisons d’être, elle est pensée dans tous les petits détails. La société qui gravite tout autour s’est moulée à cette magie, car elle est devenue indispensable à son bon fonctionnement.

L’auteur prend tout son temps pour nous dévoiler point par point les subtilités de cet univers, ainsi que la manière dont fonctionne la magie. Ça peut paraître long, rébarbatif, et d’une certaine manière, ces descriptions prennent beaucoup de place, au détriment de l’action et des rebondissements. Autant j’étais totalement absorbée par ce tout nouveau concept, autant j’ai décelé des longueurs qui auraient pu être évitées. Il y a des explications très intéressantes, mais certains détails étaient un peu inutiles, à mon sens, car il ne servait pas directement à l’intrigue. Des descriptions plus dosées n’auraient pas été de refus, afin d’avoir l’impression que le récit bougeait plus.

Comment ne pas être soufflé par cet univers, qui allie magie et tout ce qui compose une société moderne ? L’école que Tatsuya et Miyuki intègrent est particulièrement élitiste, et son système est cruel. Tout n’est que classement et hiérarchie, pouvoir et recherche de la perfection. Entre les fleurs et les graines, l’entente est difficile. Ça nous renvoie à notre propre collectivité, et surtout à celle du Japon actuel, où l’excellence est un véritable moyen de pression chez les enfants et adolescents.

Concernant les personnages, il y a beaucoup à dire aussi ! D’abord, il y a Tatsuya, un garçon qui sait se faire aussi discret qu’une souris. Il a tendance à peser soigneusement chaque mot qu'il prononce, et pour cause : il cache un secret qu’il compte bien garder pour lui jusqu’au bout. Il a également une image déplorable de lui même et est incapable d'accepter un compliment normalement. En somme, Tatsuya est le parfait contraire de sa sœur, Miyuki.

Miyuki est un personnage qui ne m’a malheureusement pas beaucoup touché. Son langage un peu ampoulé et terriblement poli m’a paru hypocrite, voire assez absurde par moment. Si son frère m’a beaucoup intriguée, elle, je l’ai trouvée agaçante avec sa perfection affichée et son comportement étrange vis-à-vis de son frère. Car oui, il faut noter aussi cette relation ambiguë qui installe le malaise chez le lecteur. C’est certainement un effet voulu de l’auteur, et c’est réussi.

La plume est plutôt singulière. Outre la construction assez époustouflante de ce monde, on imagine chaque détail sans mal, on ne rate rien et l’auteur – même s’il semble nous cacher bon nombre de choses – ne nous laisse jamais dans l’ombre. Certes, il y a des descriptions qui paraissent parfois superflues, des passages qui énoncent des évidences, mais dans l’ensemble, c’est très bien pensé et impressionnant !

Je tiens également à noter qu’une carte est insérée dans le livre et permet d’accéder aux trois premiers épisodes version anime de la saga. Autant vous dire qu’après avoir terminé et bien aimé ce premier tome, je suis très curieuse de découvrir tout ça, car je suis certaine que l’anime offre de nouvelles choses qui ne se trouvent pas dans le livre. À voir, donc !

En résumé, The Irregular at Magic High School est un de ces romans auxquels il faut s’accrocher, même si parfois on a l’impression que l’intrigue traîne en longueur. Malgré ces petits moments de flottement, le lecteur assiste à l’éclosion d’un univers incroyable, ingénieux, où la magie tient une place de choix. Ce roman s’apprivoise, page après page, et finit par nous entraîner sur des sentiers regorgeant de multiples secrets.

Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/science-fiction/the-irregular-at-magic-high-school-tsutomu-sato
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date : 27-12-2016
Je remercie Cécile ainsi que toute l’équipe de La Bête Noire pour leur confiance ! Vous connaissez mon intérêt pour cette collection, maintenant. Leurs titres m’en mettent chaque fois plein la vue et c’est un bonheur sans cesse renouvelé que de découvrir un nouvel ouvrage ainsi qu’un nouvel auteur. Avec Les adeptes, je m’essayais à un genre que je n’avais encore jamais eu le loisir d’expérimenter : celui du polar nordique. Quoi de mieux que de sortir un peu de sa zone de confort de temps à autre ?

En acceptant de travailler sur une affaire de disparition, Fredrik Beier était loin de s’attendre à pareil remue-ménage. La fille et le petit fils d’une politicienne norvégienne ont disparu, et le commissaire est chargé d’enquêter dessus. L’affaire s’annonçait facile et vite pliée, mais personne n’aurait pu prévoir que les disparus soient membres d’une organisation occulte, un rassemblement de fanatiques nazis déguisé derrière une apparence religieuse nommée « La Lumière de Dieu ». Secte, dérapages politiques et religieux, expérimentations douteuses, sauvagerie à l’état pur… Fredrik Beier a mis les pieds dans un engrenage duquel il n’est pas certain de ressortir indemne.

Je ne savais pas trop à quoi je m’attendais en commençant cette lecture. J’ai été très vite troublée par la complexité de l’intrigue. J’avais peur de me perdre parmi tous ces personnages aux noms à consonance nordique, je craignais de ne pas comprendre toutes les subtilités introduites par l’auteur. Et puis je ne sais trop comment, après une petite centaine de pages, j’ai totalement lâché prise et je me suis laissée gagner par la curiosité et surtout par l’horreur de cette histoire.

Ingar Johnsrud nous embarque dans ce récit complexe, oscillant entre l’implication de la Norvège durant la Seconde Guerre mondiale et l’enquête menée par Freidrik Beier. D’un côté, nous faisons des bonds dans le passé, où on y parle de pureté de la race et de controverse religieuse ; de l’autre, nous suivons Freidrik dans sa recherche de la vérité. Une vérité sombre, bestiale, qu’on préférerait presque ne pas connaître, tant elle est perturbante.

Je ne vous raconte pas mon état d’esprit tout au long de ma lecture. Mon âme sensible a été mise à mal avec ce scénario gore et sans pitié. Les adeptes, c’est de la violence, les dessous de terribles secrets et des chocs à répétition. Cet étalage d’horreurs en tout genre m’a beaucoup perturbée, et j’aurais aimé que l’auteur soit moins suggestif et ménage plus mon pauvre petit cœur. C’est pourquoi je ne destine pas ce roman à n’importe qui. En commençant cet ouvrage, préparez-vous aux scènes de tortures et de sauvagerie, c’est un conseil.

Côté personnages, ils sont bien travaillés, bien brossés, mais comme dans beaucoup de polars ou de thrillers, je n’ai pas ressenti de réel attachement à leur égard. Cependant, ils n’en demeurent pas moins intéressants à suivre.

Je suis ravie d’avoir pu découvrir la plume d’Ingar Johnsrud. Il manipule son intrigue tel un matador, attendant la situation propice pour nous asséner le coup final. En plus de faire appel à des thématiques très fortes, qui résonnent encore dans notre société actuelle, il nous entraîne au cœur d’une enquête qui laisse à bout de souffle.

En résumé, Les adeptes est l’un des titres les plus dérangeants que j’ai pu lire chez La Bête Noire. Un polar brutal qui donne des frissons et instaure le malaise. Ingar Johnsrud a décidé qu’il n’épargnerait pas ses lecteurs, en choisissant des thématiques brûlantes telles que le racisme, le nazisme, la politique et la guerre. Âmes sensibles, s’abstenir ! Ayez les nerfs fermement accrochés avant de vous lancer dans pareil roman…
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Je remercie encore les éditions Black Moon pour leur confiance ! Si le premier tome m’avait laissée mitigée, j’étais néanmoins très curieuse de découvre la suite des mésaventures d’Izzy – la pauvre a l’art de s’emmêler les pieds dans tout et n’importe quoi. Je partais donc avec quelques appréhensions, mais prête à donner une nouvelle chance à cette histoire qui, l’air de rien, pouvait se montrer accrocheuse. Finalement, c’est une agréable surprise.

Si vous n’avez pas lu le tome précédent, passez tout de suite au paragraphe suivant pour éviter d’être spoilé(e). À la fin de Super connard et moi, Izzy avait définitivement craqué pour Rick. Grâce à un stratagème vieux comme le monde, le jeune homme était parvenu à la ramener dans ses filets, malgré la promesse qu’il avait faite à Shawn de ne pas coucher avec la fille dont il était éperdument amoureux. Conquise et séduite, Izzy n’a pas mis longtemps avant de se laisser convaincre, d’autant plus que Rick semble beaucoup s’attacher à elle. Mais Shawn, qui brille par son absence, commence à beaucoup manquer à Izzy, qui ne sait plus pour qui son coeur balance. Rick ? Shawn ? Il est temps de choisir entre le Super Connard et le Chevalier Servant Éperdu…

J’ai beaucoup plus accroché à ce tome 2. Déjà, l’auteur a eu la bonne idée d’introduire le point de vue de Rick. Moi qui m’interrogeais sur ce qui pouvait bien se manigancer dans sa caboche, j’ai été servie. De fait, les trois membres du triangle amoureux partagent avec nous leurs pensées les plus intimes, avec tous les bagages émotionnels qui s’accompagnent, ce qui donne une impression de proximité que j’ai appréciée. On les découvre plus en nuances.

Concernant la décision finale d’Izzy, Clémence Lucas brouille complètement les pistes. Jusqu’à la fin, on a tendance à s’interroger. Il est évident que Rick, malgré la brèche qu’Izzy semble avoir ouvert en lui, n’est pas le genre d’hommes à rester longtemps en place. Au contraire de Shawn qui s’investit corps et âme dans tout ce qu’il entreprend. Izzy a le choix entre deux tempéraments opposés, celui de la séduction et de l’inconstance, et celui de la stabilité et de la prévenance.

Personnellement, mon coeur a penché d’un côté, puis de l’autre. J’ai apprécié Shawn pour son caractère authentique. Il est droit en toute circonstance, et il va jusqu’à se montrer très entreprenant pour gagner le coeur de sa belle. Rick, lui, se découvre des sentiments qu’il n’aurait jamais cru ressentir pour une femme. Même si la sensation est nouvelle et grisante, il a quelques appréhensions et craint de se retrouver enfermé dans une relation trop pépère et linéaire.

Izzy dans tout ça est égale à elle même : elle met les pieds dans le plat, enchaîne gaffe sur gaffe, se voile complètement la face, mais heureusement, elle est entourée d’un frère-garde-du-corps toujours prêt à la protéger. Personnellement, j’ai trouvé que sa naïveté conférait parfois à la bêtise. Il n’empêche qu’elle est attachante dans son genre.

L’histoire en elle-même part dans tous les sens. À peine pense-t-on qu’elle a fait son choix qu’un nouvel élément vient inverser la tendance. J’avoue avoir bien accroché, même si le triangle amoureux reste un concept qui me met souvent sur la défensive. Mon seul reproche concerne les actes manqués qui donnent l’impression qu’on ne va pas au bout des choses. Des rebondissements sont amorcés, mais finissent invariablement par être balayés sans avoir pu nous en mettre plein les yeux. C’est un peu effet de pétard mouillé et j’ai trouvé ça assez dommage.

Selon moi, l’auteur aurait gagné à décliner sa saga en plus de tomes, car la fin m’a paru rapide et précipitée. Les choses se goupillent de manière trop facile suite à la décision d’un des membres du trio.

En résumé, même si cette série n’est pas parfaite, elle m’a donné envie d’en savoir toujours plus, et je n’aurais pas dit non à rester un peu plus longtemps aux côtés d’Izzy, Rick et Shawn. Super Connard pas pour moi est une petite romance sympathique, fraîche et moderne, qui plaira sans doute aux grandes fans de triangles amoureux un peu tordus.

Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/romance/super-connard-clemence-lucas
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Merci aux éditions Black Moon pour leur confiance. Ce mois-ci, j’ai recherché des lectures légères et addictives et jusqu’à présent, je n’ai pas été déçue. Super connard et moi me semblait tout indiqué. J’avais envie de fraîcheur et surtout d’une lecture éclair, sans prise de tête, qui me laisserait un arrière-goût agréable. Malheureusement, je suis ressortie de ma lecture pas très emballée...

Izzy est une jeune femme actuelle qui vit sa vie en joignant péniblement les deux bouts. Entre ses cours, son job et ses révisions, on ne peut pas dire qu’elle a le temps de penser à autre chose. Et pourtant si ! Dans son petit patelin natal, où tout le monde connaît tout le monde, il y a un homme pour qui elle en a toujours pincé : Rick. Beau à en tomber à la renverse, grand séducteur, il n’en reste pas moins le super connard de base, celui qu’il vaut mieux éviter pour garder son petit coeur à l’abri. Mais Izzy n’y peut rien, Rick l’attire comme un aimant. Son attirance l’aveugle tellement qu’elle voit à peine qu’à deux pas de chez elle, son voisin, Shawn, est irrémédiablement amoureux d’elle.

Ça partait bien. Alors certes, je n’aime pas beaucoup les triangles amoureux, mais j’étais tout de même prête à sauter pieds joints dans cet imbroglio de sentiments. Hélas, dès le début, plusieurs choses m’ont chagrinée.

Mais commençons déjà par les points positifs. Super connard et moi, c’est une lecture pleine de fraîcheur qui exhale l’interdit. D’un côté, on a envie qu’Izzy craque pour les beaux yeux de Rick, car même s’il a tous les signes du connard en puissance, il est très attirant et on aimerait bien entrer dans sa tête pour comprendre ce qui s’y passe. De l’autre, on se prend d’affection pour ce pauvre Shawn, tellement constant et désespéré qu’il finit par faire saigner notre petit coeur de lectrice.

La plume de Clémence Lucas nous embarque, elle titille un peu nos nerfs et joue avec les sentiments de son héroïne. On redoute qu’Izzy craque, mais en même temps on aimerait bien qu’elle franchisse le cap. C’est totalement contradictoire, mais c’est ça qui est bon. Je peux vous assurer que ces 96 pages ne font pas long feu, car l’air de rien, on a très envie de connaître la suite, on se languit de savoir sur qui Izzy va arrêter son choix, même si ça semble un peu couru d’avance.

Là où je suis tout de même mitigée, c’est que je m’attendais à quelque chose de beaucoup plus creusé. Le récit en lui-même est bourré de clichés qui ne varient pas d’un iota, à commencer par les hommes classés en deux catégories : les gentils garçons et les connards insensibles. L’héroïne est intimement persuadée qu’ils sont tous comme ça, elle répète en long en large et en travers qu’elle aimerait trouver un garçon gentil, elle n’a que ça sous les yeux, mais elle jette néanmoins son dévolu sur le plus toxique de tous. Le pire dans tout ça, c’est qu’elle en est parfaitement consciente.

L’auteur a tendance à rester en surface et brosse les personnalités de ses héros de manière assez superficielle. J’ai bien compris qu’elle cherchait à entretenir le mystère sur Rick. Est-ce qu’il est réellement intéressé par Izzy où s’agit-il simplement d’un plan foireux pour l’amener dans son lit ? Pourquoi met-il sans sourciller son amitié avec Shawn en péril, dans le seul but de flirter avec la jeune fille ? Il est évident qu’il reste encore quelques mystères à mettre en lumière sur ce personnage, et je n’ai pas pu m’empêcher d’en désirer plus.

Izzy souffle un peu le chaud et le froid. À certains moments, elle peut se montrer très caractérielle, mais à d’autres, la simple présence de Rick la transforme en un légume cramoisi. On sent que l’auteur ne fait qu’effleurer l’image renvoyée par Izzy, et quelque part, j’en aimerais plus, et ça vaut également pour Shawn (le pauvre semble définitivement relégué dans la friend-zone…).

En résumé, je pense que j’en attendais plus. Super connard et moi est une lecture agréable dans son ensemble, mais beaucoup trop clichée et réductrice dans le fond. Je pense qu’il faut prendre ce roman pour ce qu’il est, un moyen de passer un moment et rien d’autre. Je suis donc un peu mitigée, mais j’ai néanmoins envie de lire la suite et ainsi donner une chance à cette saga de me surprendre.

Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/romance/super-connard-clemence-lucas
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Je remercie Marie ainsi que les éditions Hachette pour cette très chouette découverte et pour cette belle surprise, car je ne m’attendais pas à recevoir ce roman dans ma boite aux lettres. Pour information, Le garçon d’honneur a déjà été publié sous le titre de Mariage (en douce) à l’italienne. Ma première réaction a été de le feuilleter rapidement, et j’ai tout de suite pensé que j’allais bien m’amuser durant ma lecture. En effet, le roman est truffé de changement de typographie, de tickets de caisse, d’échanges de mails et d’autres supports originaux qui viennent rythmer l’histoire à chaque page.

Holly et Mark sont un couple d’amoureux qui ont pris la décision folle d’aller se marier sur un coup de tête en Italie. Pour rendre ce voyage encore plus palpitant, ils ont décidé de ne prévenir que Jane, la meilleure amie d’Holly, et Cal, le meilleur ami de Mark. Respectivement la demoiselle d’honneur et le garçon d’honneur. Pour immortaliser ces instants, Jane décide d’acheter un journal de bord pour retranscrire ses péripéties, tandis que Cal, s’apprête déjà à s’ennuyer ferme. Elle est romantique, lui exècre le mariage. Elle est pleine de peps et d’optimisme, lui se comporte comme un mufle et a une fâcheuse tendance à mépriser son monde. C’était écrit que ces deux-là se pouilleraient la tête, et pourtant… le voyage pourrait se révéler épique et plein de surprises !

Je découvre tardivement les écrits de Meg Cabot, et je me demande sincèrement ce qui m’a retenu tout ce temps de ne pas l’avoir lue plus tôt. Journal de Mia, princesse malgré elle, a été un grand bol d’air frais, et avec Le garçon d’honneur, n’en parlons pas ! Le récit n’est que légèreté, rires et sourires esquissés. On se prend au jeu et on finit par s’habituer au rythme dynamique et infatigable. J’ai tourné les pages sans m’en rendre compte, trouvant chaque remarque plus cocasse que la précédente.

Ce qui m’a le plus séduit, c’est le format du roman. Ici, pas de récit à proprement parler. On découvre l’histoire à travers le journal de voyage de Jane, les échanges de mails des différents protagonistes, l’ordinateur de poche de Cal, quelques relevés bancaires, un tampon de passeport… Tous les supports sont bons pour nous immerger directement dans l’instant et nous imaginer les scènes sans difficulté. Tous ces moyens de communication rendent l’intrigue plus vivante et réaliste. Par contre, j’ai tiqué un peu du côté du journal de Jane. Elle a une manière de présenter les choses qui ne se marie pas toujours très bien à un langage écrit. En fait, elle écrit comme si elle s’exprimait devant une personne physique. Sauf que… c’est un journal. Ça donne parfois un résultat un brin surréaliste.

Les personnages m’ont plu ! Il y a Jane, la romantique, la bavarde et adoratrice de sa mascotte Superchat. Jane est une pile électrique, elle respire la positivité et je l’imaginais pleine d’énergie, avec de grands sourires éclatants. Cal est aux antipodes. Renfermé, bourru, grognon… il a mauvais caractère et semble désabusé de tout, et en particulier du mariage. Impossible que ça colle entre deux caractères aussi diamétralement opposés. Alors forcément, je me suis marrée comme une baleine en assistant à leurs échanges fleuris pleins de verve.

En résumé, Le garçon d’honneur est une lecture pleine de peps que j’ai refermée avec un sourire un peu imbécile au coin des lèvres. L’histoire est simple, mais la manière dont elle est racontée – par le biais de supports électroniques ou non – la rend originale et fraîche comme tout. J’ai ri, j’ai beaucoup souri et je me suis surtout follement amusée. Rien de mieux pour oublier les tracas quotidiens et passer un moment léger.

Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/chick-lit---humour/le-garcon-dhonneur-meg-cabot
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Lorsque l’auteur est venue me trouver pour me proposer son roman, je n’ai hésité qu’une demi milli seconde. Merlin… Légendes arthuriennes… Forêt de Brocéliande… Il n’en fallait pas plus pour attirer mon attention et titiller ma curiosité. De fait, je la remercie infiniment d’avoir pensé à moi pour dévorer et chroniquer son roman !

Kenric est un garçon, tout ce qu’il y a de plus normal. Il vit seulement avec sa mère depuis que son père les a lâchement abandonnés. Un soir, alors qu’il s’apprête à passer un bon moment avec ses amis, il est kidnappé par de drôles de gaillards, puis amené dans une étrange forêt. Lorsque l’on commence à lui parler de druidisme, de magie et tout le toutim, la première réaction du garçon est de rire au nez de tous ces hurluberlus. Ce qu’il ne sait pas encore, c’est qu’il est voué à un avenir exceptionnel, et qu’en lui bouillonne un pouvoir qu’il n’avait jamais soupçonné auparavant.

S’ensuit une aventure initiatique durant laquelle Kenric et d’autres novices vont apprendre tout ce qu’il faut savoir pour devenir des druides dignes de ce nom. D’autant plus que parmi eux se trouve le descendant de Merlin, son Heritier. Kenric – dont le premier réflexe est de fuir à toutes jambes – n’a pas d’autre choix que d’embrasser son destin et se préparer, car des ennemis invisibles grondent et menacent l’équilibre précaire de la forêt de Brocéliande.

Il y a beaucoup de choses qui m’ont charmée dans cette histoire, et je ne sais pas bien par quoi commencer. D’abord, les personnages d’Elodie Loisel. J’admets qu’au début j’ai craint de ne pas réussir à m’attacher à Kenric. Quelle idée aussi de nous dépeindre un sale gosse de 18 ans, rebelle sur les bords à la langue bien pendue ? Arrogant et orgueilleux, Kenric n’est pas ce que l’on pourrait appeler à proprement parler un garçon modèle. Il a un caractère bien trempé, un langage fleuri, et a du mal à laisser son ancienne vie derrière lui pour vivre la nouvelle. Finalement, ce sont toutes ses imperfections qui le rendent sympathique et amusant, car Kenric est un électron libre, et il déteste se voir imposer les choses. Manque de bol, on ne va pas vraiment lui laisser le choix. Avec lui, on ne s’ennuie jamais !

Concernant le décor et la trame, Elodie Loisel a su me conquérir dès les premiers instants. La forêt de Brocéliande, les druides et leurs prénoms poilants, les créatures qui peuplent les environs et la magie qui imprègne chaque pousse… Quel émerveillement ! La plume d’Elodie Loisel nous fait voyager et nous décrit des paysages fabuleux, originaux et empreints d’une féerie sans pareil.

Je ne m’attendais pas du tout à mettre les pieds à notre époque, et de faire face à un héros moderne. L’univers de Merlin l’Enchanteur me fait toujours penser aux périodes médiévales, avec les armes lourdes, la chevalerie et tout ce que ça implique. Dans L’Héritier de Merlin, on a ce mélange moderne/ancien qui marche particulièrement bien et qui fait qu’on s’y croirait presque.

Et puis il y a la plume. Elodie Loisel a tenté quelque chose d’assez risqué, en appuyant bien sur le point de vue omniscient du récit. Elle est comme une conteuse qui prend son lecteur comme disciple et lui relate une histoire en l’agrémentant de petits commentaires cocasses. Ça peut plaire, comme ça ne peut pas plaire. Personnellement, j’ai totalement adhéré à ce choix. J’avais cette impression d’être une privilégiée qui se voit confier les plus grands secrets de l’humanité. Elodie manie les mots comme personne et nous parle comme à un ami, créant ainsi une proximité très appréciable.

En résumé, je vous conseille L’Héritier de Merlin pour tout plein de raisons : les personnages incontrôlables, l’intrigue originale et bien ficelée, le récit très imagé et surtout la plume bien maniée et pleine d’humour. Ce premier tome ne manque pas de secrets, de rebondissements, et j’ai eu du mal à m’en défaire pour passer à autre chose.

Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/fantasy---merveilleux/le-secret-des-druides-elodie-loisel
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Ce 6e tome n’est pas mon préféré, mais on se paye tout de même de bonnes tranches de rire. Il faut dire que Merlin ne brille pas tellement, ces temps-ci sur les champs de bataille, et les chevaliers en ont ras la mèche. Il est donc décidé d’embaucher un nouvel enchanteur un peu moins manche, grâce à des épreuves magiques d’enchanteurs. Il devient très vite évident que le seul susceptible d’apporter quelque chose est Elias de Kelliwic’h. S’ensuit alors une succession de fions, de coups bas et de duels, censés départager les deux magiciens.

Je me suis bien marrée avec cette nouvelle aventure. Entre Arthur qui répugne à se séparer de Merlin, Guenièvre et sa peur bleue des oiseaux, Perceval et Karadoc qui s’improvisent assistants de Merlin… il y en a pour tous les goûts. Autour de ce fil rouge qu’est le duel s’articule un tas de petites scènes drôles et bienvenues.

La BD permet une certaine liberté qu’Astier ne peut pas forcément s’offrir dans la série, notamment concernant les sorts des magiciens assez époustouflants (ou pas !), et les décors gigantesques. J’adore les plans rapprochés de la série, mais les BD nous ouvrent de nouveaux horizons, tout en respectant les bases que l’on connaît déjà bien.

L’humour est bien là, les tempéraments de chacun sont perceptibles en une seule réplique… Bref, la magie opère toujours aussi bien et c’est presque si j’entends la voix des acteurs dans ma tête au moment où je lis. Autant vous dire que je me suis régalée avec ce duel aussi inattendu que loufoque !

Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/bandes-dessineacutees/kaamelott-tome-1-larmee-du-necromant-alexandre-dupre-steven-dupre
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Comme beaucoup d’autres potterheads, Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban a longtemps été mon tome préféré de la saga (au coude à coude avec le tome 5). Je l’ai lu un nombre incalculable de fois et je ne me suis jamais lassée de ces aventures. J’étais donc on ne peut plus confiance en me lançant dans cette énième relecture.

Harry est prêt à partir pour une nouvelle année à Poudlard. Comme il fallait s’y attendre, rien ne se passe comme prévu. La tante Marge se ramène chez les Dursley et le fait sortir de ses gonds. Harry pète une durite et prend ses clics et ses claques. S’attendant à prendre une danse de la part du Ministère de la Magie, il est surpris de constater que son éclat est vite pardonné par le ministre en personne. Et pour cause, celui-ci a d’autres préoccupations : Sirius Black, un prisonnier partisan de Voldemort, est parvenu à s’échapper de la célèbre prison des sorciers : Azkaban. Personne ne sait comment ni où il peut se cacher, mais il constitue un grand danger pour Harry. L’année va être mouvementée…

Je ne me lasse pas de ces tomes et de leur schéma traditionnel. Un Harry qui attend avec impatience de retrouver Poudlard et d’ainsi, quitter les Dursley. Une nouvelle année qui commence, un nouveau professeur de Défenses contre les Forces du Mal, des surprises tout au long de la scolarité, un danger permanent, celui de Voldemort, mais chaque fois sous une forme différente… Non, on ne s’en lasse pas !

J.K Rowling tape toujours plus haut et plus fort à chaque tome. Le monde de la magie s’approfondit et gagne en noirceur. Même si on ne bascule pas encore totalement dans le drame, l’intrigue tend à transformer Harry et ses amis. Il a déjà vécu plus que n’importe qui face au Miroir de Risèd avec Quirrell, il a combattu un basilic comme un grand, et maintenant, un tueur en série est à ses trousses… Il y a de quoi devenir un poil paranoïaque !

Il est tellement facile de plonger dans cet univers et d’apprivoiser les nouveaux personnages ! Lupin, notamment, le nouveau professeur de Défenses contre les Forces du Mal. Sincèrement gentil et pédagogue, il est facile de le prendre en affection, même s’il semble avoir ses secrets. Et il n’est pas le seul. Il y a de nombreux secrets et des révélations, tout est finalement lié, tout s’entremêle pour faire avancer l’histoire et nous en mettre plein les yeux.

Le cheminement de l’intrigue est assez impressionnant, et J.K Rowling a mis les bouchées doubles pour encore plus nous captiver. J’entends par là la confrontation finale, qui se solde par un retournement de situation que personne n’aurait pu deviner. Alors que l’on pense que tout est terminé, que tout pourrait s’arranger, J.K Rowling dévoile un nouveau secret qui pourrait tout changer, absolument tout. Je pense que c’est ce que j’ai le plus aimé lors de ma première lecture du tome 3. Je ne m’attendais pas du tout à ces rebondissements, et je suis allée de surprises en surprises. Aujourd’hui, 15 ans plus tard, je ne suis plus surprise évidemment, mais je passe toujours un aussi délicieux moment.

En résumé, Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban est, selon moi, l’un des meilleurs tomes de la saga. Une merveille qui se passe de mots. Encore plus intense que les deux autres, il nous entraîne toujours plus loin dans le monde des sorciers et nous prouve que les apparences peuvent être trompeuses. Le récit se veut un poil plus sombre, mais le côté divertissant reste intact. Mon quotidien me paraît bien plus magique avec un roman de cette saga entre les mains.

Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/fantasy---merveilleux/harry-potter-tome-1-harry-potter-a-lecole-des-sorciers-jk-rowling
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Ayant lu et adoré le premier tome il y a près de 2 ans, j’ai commencé ma lecture pleine d’optimisme. Je me souviens encore de la plume merveilleuse de Tahereh Mafi, la tension qu’elle parvenait à insuffler à chacune de ses scènes, la romance éperdue qui nous prenait aux tripes… Malheureusement, et ça me coûte de le dire, j’ai complètement déchanté à la lecture de cette suite. Je gardais un souvenir très positif de Ne me touche pas, et je m’étais figurée que Ne m’échappe pas serait dans la même veine. Ça n’a pas du tout été le cas, et je me suis passablement ennuyée.

Juliette est parvenue à échapper à Warner et s’est réfugiée au Point Oméga, le siège de la résistance. La jeune fille, qui a vécu durant des années loin de tout et de tout le monde, se retrouve alors telle une anonyme au sein d’un groupe de jeunes comme elle, qui ont des capacités extraordinaires (oui, comme des X-men). La jeune fille pensait enfin pouvoir vivre son histoire d’amour au grand jour avec Adam, mais elle constate qu’il devient de plus en plus lointain et qu’il lui cache des choses. C’est sans compter sur Warner qui ne semble pas prêt à renoncer à elle.

Si je m’étais seulement attendue à pareille déconfiture… Ne m’échappe pas aurait pu être intéressant, palpitant, captivant… À la place, je me suis ennuyée, et je l’avoue même, j’ai failli le refermer en cours de route. Seule ma répugnance à abandonner une saga en cours m’a poussé à continuer.

L’ennui avec ce deuxième tome, c’est qu’il ne se passe rien. Mais alors rien de rien. Calme plat. C’est une chose qui ne me dérangeait pas tellement dans Ne me touche pas, car on était bien trop occupé à vivre les tourments de Juliette du plus profond de nos tripes. Mais là, Juliette s’est échappée, il n’y a plus de cachot, plus de Warner, juste une liberté à laquelle elle peut enfin goûter et une guerre qui se profile. Pourtant, l’intrigue s’étire en longueur, on avance au ralenti, paralysés par les pensées noires et larmoyantes de Juliette.

Parlons-en, de Juliette. Combien de fois n’ai-je pas eu envie de la tarter pour qu’elle se réveille ? Apathique, amorphe, déprimante… Son cerveau n’est que bouillie, son corps, sa propre prison. Je peux comprendre que le changement soit proprement déstabilisant pour elle, mais le problème c’est que de tout le tome, elle n’évolue pas. Même quand Kenji vient lui secouer les puces, elle s’admoneste intérieurement, se promet de faire des efforts, mais les efforts qu’elle fournit sont presque invisibles… Une héroïne comme ça, qui se laisse vivre en passant ses journées à se lamenter, alors que d’autres se battent pour elle et ne demandent qu’à l’aider, ça m’agace, tout simplement.

Plus j’avançais et plus je désespérais de trouver de l’intérêt à ce livre. Au fond de moi, j’attendais avec impatience l’arrivée de Warner, car j’étais persuadée que sa présence pouvait vraiment faire bouger les choses et apporter un intérêt à l’histoire. Non seulement c’était vrai, mais en plus, j’ai beaucoup accroché avec ce personnage. Il dégage une impression de danger, ses desseins sont de moins en moins flous et sa relation avec Juliette gagne peu à peu en profondeur. Ce n’est pas un gentil – c’est même parfois carrément le contraire – mais que voulez-vous, c’est impossible de ne pas craquer pour lui… En comparaison, Adam est très fade, bien que toujours bien présent dans le cœur de Juliette. Cela nous conduit donc au fameux triangle amoureux, celui que je craignais, mais que je voyais venir depuis un moment. À voir comment tout cela va se goupiller dans le dernier tome de la saga.

En résumé, Ne m’échappe pas est tombé à plat. Je n’ai pas reconnu cette Juliette qui s’apitoie constamment sur son sort, je n’ai pas retrouvé la magie ni le dynamisme du tome 1, et je me suis ennuyée du début jusqu’à la fin. Le seul qui est susceptible de relever le niveau, c’est Warner et les sentiments contradictoires qu’il évoque chez Juliette et chez le lecteur. La plume de Tahereh Mafi est, certes, toujours aussi belle, mais j’espère que la suite sera plus accrocheuse et digne d’intérêt.

Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/dystopie/insaisissable-tome-1-ne-me-touche-pas-tahereh-mafi
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De nouvelles aventures à Kaamelott, et pas des moindres ! Cette quête raccorde avec un épisode du livre 1 de la série, où Perceval et Karadoc racontent leur épopée au roi Arthur et au Père Blaise. Un village de Calédonie est terrorisé par la présence d’un serpent géant qui infeste leur lac. Les deux compères s’y sont rendus pour estoquer la fameuse bébête, et sont ensuite revenus, fiers d’avoir réussi leur mission. Seulement en grattant un peu, le roi Arthur s’aperçoit… qu’ils n’ont attrapé qu’une anguille et que le serpent géant, lui, est toujours vivant. Perceval et Karadoc n’ont pas le choix : ils doivent y retourner, tout en essayant de ne pas faire trop de bêtises en route.

Perceval sans Karadoc, ce n’est pas bien fameux, mais ce n’est pas encore une catastrophe. En revanche lorsque les deux se barrent en mission, c’est la fin. Leur duo improbable est à la limite de l’absurde. Deux imbéciles ensemble, ça ne fait jamais bon ménage. Et pourtant, c’est ça qui est bon !

Ils nous régalent de leurs frasques et leurs éclats. Karadoc m’a fait mourir de rire avec sa nanosinophobie (en d’autres termes, sa phobie des nains asiatiques) et son amour inconditionnel pour les bonnes tartes au fromage. Son amitié avec Perceval s’ancre beaucoup plus dans le concret, car on s’aperçoit que, outre leur penchant prononcé pour les âneries, il leur arrive de partager des moments de franche camaraderie, quand ils ne se pouillent pas la tête pour une raison ou une autre. Même si leur bêtise est agaçante, ce sont deux personnages qu’on ne peut pas s’empêcher d’aimer.

L’intrigue suit son cours et on voit à peine les pages défiler. J’ai vraiment apprécié son cheminement et surtout le final auquel je ne m’attendais pas. Depuis que je lis cette série, je suis chaque fois surprise par la manière dont Astier décide de conclure ses histoires. Et pour la première fois, le duo m’a franchement bluffée…

Que vous suiviez la série télé ou non, que vous ayez lu les tomes précédents ou non, foncez tête baissée sur cette BD complètement délurée et divertissante !

Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/bandes-dessineacutees/kaamelott-tome-1-larmee-du-necromant-alexandre-dupre-steven-dupre
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Un grand merci à Hugo Roman et Déborah pour cette belle lecture. Les romans de la collection New Way ont tendance à beaucoup me toucher en temps normal, et Comment j’ai appris à voler n’a pas fait exception à la règle. Comme je m’y attendais, cette nouvelle histoire a su faire vibrer ma corde sensible.

Sam est une jeune fille qui souffre d’anxiété généralisée. Elle travaille depuis plus de dix ans comme une acharnée pour réaliser son plus grand rêve : celui de devenir une ballerine reconnue. Tout allait bien, jusqu’à ce qu’un jour, son corps se mette à changer. Sa silhouette fine comme celle d’une danseuse étoile commence à prendre quelques rondeurs. En l’espace de 7 mois, son poids affiche 10kg de plus. Hélas, dans un milieu aussi rigoureux et inflexible que la danse classique, cette morphologie lui ferme pas mal de portes.

Poussée par une mère carriériste, Sam enchaîne les régimes et les restrictions en tout genre, elle redouble même d’efforts, dans l’espoir de perdre les kilos qu’elle a en « trop ». Cette pression constante finit par avoir raison d’elle, et des crises d’angoisse surgissent de plus en plus fréquemment. Avant qu’elle entame un stage estival de danse intensive, sa mère décide de l’envoyer dans un camp appelé J’Optimise mes Performances. Un programme thérapeutique destiné aux jeunes qui pratiquent une activité artistique ou sportive de haut niveau, et qui rencontrent quelques obstacles qu’ils aimeraient surmonter.

J’ai entamé ma lecture sans avoir d’attentes précises, et j’ai été agréablement surprise d’y trouver autant d’espoir, de joie de vivre et d’empathie. Ce récit n’était pas seulement un récit fictif, pour moi. Les personnages de Kathryn Holmes ont peu à peu pris vie sous mes yeux, et je les ai accompagnés comme une vieille amie sur le chemin de l’accomplissement.

Comment j’ai appris à voler est une histoire en constante évolution. On fait la connaissance d’adolescents très différents les uns des autres, tous venus pour des raisons personnelles. Il y a Jenna la patineuse, Kathie la gymnaste, Omar l'acteur, Dominic le footballeur et Zoé la joueuse de tennis... Chacun amène dans son sillage son lot de grosses valises. Ils sont méfiants, pas sûrs que ce programme les aide, mais ils apprennent à se faire confiance et à se confier les uns aux autres. À mesure que les jours passent, ils s’ouvrent et finissent par devenir plus que des amis, une famille à part entière qui se soutient dans l’adversité. Alors bien sûr, on n’est pas à l’abri de petits couacs – une certaine Zoé est toujours là pour provoquer les crises et les catastrophes –, mais dans l’ensemble, on se plaît à les imaginer aussi soudés et solidaires.

J’Optimise mes Performances est une expérience de vie menée par une psychiatre aux pratiques originales. Les adolescents se retrouvent confrontés à leurs propres peurs et doivent apprendre à les dompter.

Pour Sam, c’est loin d’être évident. La jeune fille craint le regard et le jugement des autres, et souffre d’un trouble de l’image corporelle. Avant tout, elle reste une adolescente avec des préoccupations de son âge. Tout pourrait être normal s'il n'y avait pas cette insidieuse petite voix qui lui murmure à longueur de temps qu'elle est trop grosse et trop mollassonne. Sam a une peur bleue de voir son rêve de danseuse de ballet lui filer entre les doigts. Son mal-être donne lieu à de terribles crises d’angoisse. On souhaite au plus profond de nous qu’elle aille mieux, qu’elle trouve un remède à toute cette anxiété. Et quelque part, J’Optimise mes Performances va lui apporter de nombreuses choses – et peut-être même de nouvelles pistes.

Ces personnages fragiles nous remuent et nous prennent aux tripes. La psychologie est fine et complexe, les progrès ne se font pas à pas de géant, mais on observe ces adolescents évoluer, grandir et s’accepter. Derrière cette fiction, il y a un réel désir de réflexion, un besoin de se poser les bonnes questions. Les préoccupations de ces adolescents trahissent un réel mal-être que tout le monde peut être amené à ressentir un jour.

En résumé, Comment j’ai appris à voler est un roman très inspiré et poétique, qui nous renvoie à nos propres complexes. Je ne suis pas passée loin du coup de cœur, et j’ai été très touchée par ces personnages contrastés et attachants. Le récit est très actuel et trouvera sûrement écho chez les adolescents mal dans leur peau. Parfois, il suffit d’un rien pour s’aimer tel que l’on est.

Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/jeunesse---young-adult/comment-jai-appris-a-voler-kathryn-holmes
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Je remercie Déborah ainsi que les éditions Hugo Roman pour leur confiance. La chronique qui va suivre contient des spoils, alors je vous conseille de passer votre chemin si vous n’avez pas encore lu le premier opus.

Ayant apprécié le premier tome de Mia Sheridan, j’étais impatiente d’approfondir cette histoire pour mieux en saisir les rouages. Je suis toujours un peu frileuse lorsqu’il s’agit de lire des réécritures, et la seule que j’ai beaucoup aimée était celle de Beautiful Disaster. Verdict ? Je suis malheureusement ressortie de ma lecture mitigée. Dans un sens, il y a des choses que j’ai bien aimées, de l’autre, je ne suis pas sûre que ce deuxième opus soit indispensable pour mieux comprendre l’histoire d’amour d’Evie et Leo.

Lorsque je lis une réécriture de romance sous un autre point de vue, j’attends de recevoir de nouvelles informations, de découvrir des petits clins d’œil à la première version qui m’auraient aidée à mieux comprendre une relation naissante entre deux protagonistes.

C’est aussi l’occasion de me remémorer une histoire que j’ai aimée. L’ennui, c’est que j’ai lu Leo il y a deux mois et demi à peine, et je m’en souviens encore très bien. Relire les mêmes scènes mots pour mots ne présentait pas un grand intérêt à mes yeux. Il n’y avait pas ce sentiment de redécouvrir une intrigue lue il y a longtemps, et je pense que j’aurais beaucoup plus apprécié Leo’s Chance s’il était sorti un an plus tard (au moins).

Malgré tout, je n’ai fait qu’une bouchée de cette suite. Leo/Jake, pour qui je n’avais pas ressenti grand-chose dans le premier opus, m’est apparu plus limpide et cohérent. J’avais enfin accès à ses pensées les plus profondes, à ses meurtrissures et à son terrible passé. Le Leo un peu froid et lointain vu de l’extérieur se révèle très réactif et plein de bonnes volontés et de désirs cachés.

En résumé, si Leo’s Chance ne me paraît pas indispensable à la bonne compréhension de la saga, je trouve qu’il apporte une dimension nouvelle à la romance. Il ne répond pas à des questions, mais approfondit le vécu du héros, le rendant ainsi plus ouvert et accessible. Je reste tout de même un peu mitigée, car même si j’ai passé un bon moment de lecture, j’en attendais beaucoup plus.

Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/romance/leo-mia-sheridan
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Merci aux éditions Anyway pour cette lecture. Ce n’est pas la première fois que j’ai l’occasion de lire ce roman, car j’étais bêta-lectrice dessus lorsqu’il n’était qu’un fichier Word sur un ordinateur. Ophélie Mesturoux est une amie d’enfance (je la connais depuis 15 ans), et il n’y a rien de plus difficile que d’écrire une chronique sur le roman de quelqu’un que l’on connaît bien. Je vais tâcher d’être la plus objective possible et de ne pas trop m’emballer, car à mes yeux, son roman est un met de choix dans la littérature jeunesse-young-adult.

Le Destin des Âmes raconte l’histoire de Morgane. La jeune fille est une Âme, ce qui signifie qu’elle se réincarne indéfiniment, traversant les siècles à la recherche de son Âme-Soeur. En plus d’être vouées à un destin exceptionnel, les Âmes démontrent chacune un pouvoir fabuleux. Lorsque Morgane s’aperçoit qu’elle parvient à faire de la lumière avec ses mains, elle est envoyée à l’Institut Landsburg, une école particulière qui réunit les Âmes du monde entier, afin de les aider à canaliser et contrôler leurs capacités extraordinaires. Secrètement, Morgane espère y trouver l’Âme qui lui est destinée. Ce qu’elle ignore, c’est que dans l’ombre, des choses terribles se préparent. Des choses qui pourraient la mettre en danger, elle et tous ceux à qui elle tient.

Commençons déjà par le fond. Ophélie Mesturoux offre à ses lecteurs un récit immersif, dans lequel on prend plaisir à déambuler. Le roman en lui-même n’est pas bien épais, mais il ne suffit que de quelques phrases pour que la magie opère. On s’y croirait presque, le décor est bien planté et l’histoire des Âmes, bien établie. L’auteur fait des références à notre propre Histoire, à des personnalités bien connues, ce qui accentue cette impression que tout est pensé dans les moindres détails. Quelque part, tout est d’une telle justesse que j’ai eu plus d’une fois envie de m’asseoir au pupitre de Morgane pour en apprendre le plus possible sur l’histoire des Âmes.

Dès le début, Ophélie Mesturoux annonce la couleur. 200 pages à peine et ça bouge dans tous les sens ! Croyez-moi lorsque je vous dis que l’année de Morgane va être rock and roll ! En plus de devoir composer avec ses pouvoirs, la jeune fille va s’entourer d’amis tout plus attachants et délurés les uns que les autres ; elle va malheureusement devoir faire face à l’animosité de certains, tout en réprimant son béguin pour Mr Cantor, un de ses professeurs (j’en veux un à la maison !). Ajoutez à cela de mystérieuses disparitions, et le tour est joué !

Morgane est une héroïne un peu fleur bleue qui rêve de l’amour avec un grand A. Elle est secrètement à la recherche de la personne en mesure de compléter son pouvoir. J’ai beaucoup apprécié cette jeune fille (je lui ai trouvé beaucoup de points communs avec l’auteur), et sa douce naïveté, mêlée à son fort tempérament, m’a amusée.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, Le Destin des Âmes n’a rien d’une histoire à l’eau de rose bourrée de clichés et de mièvreries. Bien au contraire ! J’ai été surprise d’y trouver si peu de romance, oui oui. C’est un fait assez rare dans ce genre de littérature, et c’est une chose qui mérite d’être soulignée. En plus des surprises disséminées tout au long du scénario, Ophélie Mesturoux nous démontre que l’on peut trouver de l’intérêt dans une intrigue sans y ajouter une romance sirupeuse. Chaque relation qui se créer a son utilité et contribue à faire avancer l’histoire.

Le seul reproche que je formulerai, c’est la rapidité de certaines scènes. J’aurais aimé plus de développement à certains moments. L’univers dans lequel Morgane évolue est riche et plein de promesses, mais à la fin de ma lecture, j’ai eu l’impression de n’en avoir effleuré que la surface. Le Destin des Âmes mérite d’être décliné en plusieurs tomes, afin d’approfondir le monde et tous les secrets qu’il renferme.

J’ai eu le même problème à la fin. Parce que parlons-en, de la fin. La première fois que je l’ai lue, j’ai cru que j’allais m’arracher les cheveux. La sentence tombe comme un couperet, c’est vraiment la dégringolade et l’état de choc. Avec du recul, aujourd’hui, je trouve que c’est une excellente fin, très ingénieuse. Ophélie Mesturoux ne nous ménage à aucun moment et pousse même le vice jusqu’à nous mettre sur le popotin ! Si vous pensez avoir deviné, je vous assure que non ! Elle a plus d’un tour dans son sac…

Même si c’est une très bonne fin, j’ai trouvé ça trop vite expédié, pas assez approfondi. Moi qui apprécie les univers très poussés et le fait que l’auteur accompagne son lecteur jusqu’au bout du bout du bout du bout, j’ai été un peu déçue d’être larguée aussi tôt. Pour le coup, j’espère qu’une suite sera publiée, car cette histoire en mérite une, assurément !

En résumé, Le Destin des Âmes est un très bon roman, écrit par une auteur talentueuse, qui a le mérite de ne pas tomber dans les pièges de la littérature de l’imaginaire. Tout au long de cette histoire, Ophélie Mesturoux nous titille et teste nos défenses, avant d’abattre ses cartes de manière implacable, pour notre plus grand malheur. Mon seul regret est de ne pas avoir pu rester plus longtemps dans cet univers aux multiples possibilités.

Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/fantasy---merveilleux/le-destin-des-ames-ophelie-mesturoux
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