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C’est en songeant à la joie que j’éprouve lorsque je me retourne et que j’aperçois les quelques grandes constructions inébranlables de mon passé que j’ai écrit ce livre, qui n’est ni roman ni poésie, ni essai, ni journal ou récit autobiographique, mais, puisque les animaux y sont si présents, une sorte de bestiaire de la mémoire. On devrait cesser de répéter partout quʼil ne fait pas bon regarder en arrière, qu'il est impératif d’aller de l’avant, dʼavancer, toujours avancer. Je vais le dire carrément : je me suis tout de suite senti plus heureux quand jʼai commencé à aimer mon passé, à le fréquenter puis à sans cesse mʼy référer. […] C’est au fond ce que retracent les pages que voici. Une trajectoire, la courbe décrite par un objet en mouvement, une pierre lancée dans les vitres du temps et de la durée comme pour en laisser sortir quelque chose. Quoi au juste? Peut-être une certaine façon oubliée de voir le monde, et que les animaux, précisément, ont cherché à me remémorer.
"Une sorte de bestiaire de la mémoire", annonce l'éditeur.
Effectivement, la fréquentation d'animaux (chats, chiens, canards, mais aussi oiseaux migrateurs ou poissons rouges) tient une grande place dans cet ensemble de très courts textes (une à deux pages le plus souvent) de méditation sur le passé, la vie, les émotions de l'enfance, l'écriture, l'âge et la perspective de la mort.
Ces textes sont très travaillés, parfois en un langage précieux dans les deux sens du terme. Et manifestement la mémoire est travaillée, elle aussi: les souvenirs banals d'incidents de l'enfance se voient associés sans complexe à des réflexions philosophiques issues de relectures au fil des décennies. Et l'insistance de l'auteur sur ses dialogues plus ou moins muets avec des porcs-epics, des chiens ou des hiboux sent tout de même quelque peu volontariste et artificielle - ceci dit, ces textes sont agréables à lire.
Quelques formules, au fil des pages, sont frappantes et sonnent juste:
"Que fait la poésie? elle illumine cette portion du monde reléguée dans l'ombre par les sens et la raison ordinaire, c'est l'éclairagiste des réalités cachées".
Résumé
C’est en songeant à la joie que j’éprouve lorsque je me retourne et que j’aperçois les quelques grandes constructions inébranlables de mon passé que j’ai écrit ce livre, qui n’est ni roman ni poésie, ni essai, ni journal ou récit autobiographique, mais, puisque les animaux y sont si présents, une sorte de bestiaire de la mémoire. On devrait cesser de répéter partout quʼil ne fait pas bon regarder en arrière, qu'il est impératif d’aller de l’avant, dʼavancer, toujours avancer. Je vais le dire carrément : je me suis tout de suite senti plus heureux quand jʼai commencé à aimer mon passé, à le fréquenter puis à sans cesse mʼy référer. […] C’est au fond ce que retracent les pages que voici. Une trajectoire, la courbe décrite par un objet en mouvement, une pierre lancée dans les vitres du temps et de la durée comme pour en laisser sortir quelque chose. Quoi au juste? Peut-être une certaine façon oubliée de voir le monde, et que les animaux, précisément, ont cherché à me remémorer.
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