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On passe sa vie à tenter de remplir une absence ; chacune la sienne. On construit des cathédrales, des temples pour des dieux que l'on ne rencontre jamais. On creuse la terre pour trouver des trésors qui n'existent pas...
Afficher en entierIris gara la voiture juste devant le café et ils n'eurent aucune peine à trouver Vlaeminck, le seul occidental assis en terrasse. Vêtu d'un costume en lin blanc, il avait des faux airs de Bogart dans Casablanca. Ils s'installèrent tous les trois à sa table, sous le regard intrigué des autres clients. La présence de quatre Européens dans ce bar était exceptionnelle, voir suspecte, et le fait que l'un d'eux était couvert de pansements n'arrangeait rien.
Afficher en entierCette dernière nouvelle était sans doute la plus préoccupante de toutes. En effet, depuis la clôture précipitée de l'affaire des carnets de Villard, le SitCen avait des doutes sérieux sur la probité du minstre français. Vlaeminck espérait seulement qu'il n'allait pas tout faire capoter.
Afficher en entierSous la voûte des arbres, en l'absence du moindre rayon de lune, il faisait nuit noire à présent, et la pile de la lampe torche était sur le point de rendre l'âme. Caroline devait se rendre à la terrible évidence : il ne servait plus rien de chercher, et la meilleure chose à faire était de retourner à l'endroit où Erik l'avait laissée quelques heures plus tôt. Mais elle n'arrivait pas à renoncer. A vrai dire, elle n'arrivait plus à décider. Elle avait déjà envisagé mille scénarios, et tous terrifiaient.
Afficher en entierDès leur recrutement, le docteur les avait prévenus que la localisation exacte du complexe devait rester secrète et ne leur serait jamais révélée. En dehors de Weldon, personne, dans tout le centre n'était en mesure de dire où il se trouvait. Les scientifiques de la Summa Perfectionis étaient venus jusqu'à Bogota, En colombie, sur un long-courrier,. Puis ils avaient pris un avion privé dont ils ignoraient la destination. Après un vol de trois heures, hublots fermés, ils avaient atterri dans un aérodrome sans nom. De là, ils étaient montés à l'arrière de camionnettes aux vitres obstruées et avaient dehors. Le trajet ne leur avait offert qu'un seul indice : les deux dernières heures de route s'étaient faites sur des chemins de terre cahoteux. Puis on leur avait bandé les yeux et ils avaient marché encore une dizaine de minutes, en tournant de nombreuses foix et en descendant plusieurs escaliers.
Afficher en entierAri avait choisi une place solo dans le TGV pour ne pas être dérangé pendant le trajet. Il voulait réécouter le fichier au calme sur son téléphone portable. Il avait pris un train à l'aube qui mettait à peine plus de trois heures pour rejoindre Paris. Cela lui laisserait juste le temps de mettre de l'ordre dans ses notes.
Confortablement assis dans son fauteuil, le casque sur les oreilles, il lança une nouvelle fois le lecteur. Il restait certains passages qu'il n'était pas sûr d'avoir bien compris.
Afficher en entierLe suisse lança le logiciel de récupération de données intégré au système. Celui-ci analyse les fichiers un par un. Ari, les doigts crispés sur le dossier du fauteuil, garda les yeux fixés sur ce qu'affichait l'écran. Des barres colorées se remplissaient à côté des noms des fichiers, et un pourcentage s'inscrivait au fur et à mesure à l'intérieur. Pour le moment, aucun des processus de récupération n'était monté jusqu'à 100 %.
Afficher en entierEn entrant dans l'appartement du secteur résidentiel, à l'extrémité nord du complexe souterrin, Erik Levin était bien décidé à faire amende honorable et rassurer son épouse. Caroline avait raison : maintenant qu'il avait accpeté de venir ici, il devait aller jusqu'au bout, remplir son contrat, et ne pas se poser d'autres questions. Mieux valait se résigner et travailler dur en espérant que le projet serait bientôt terminé.
Afficher en entierMarie se remit face à l'écran et lança l'explorateur internet. Elle entra l'adresse d'un moteur de recherche et plaça le curseur de la souris dans la fenêtre de dialogue.
Afficher en entierVers 19 heures, après avoir salué les clients qu'il retrouvait là presque tous les soirs, Ari s'installa à sa table habituelle a l'interieur du sancerre avec les livres qu'il avait apportés.
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