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Extrait ajouté par Fnitter 2020-02-18T12:21:06+01:00

Il s'arrêta près de la lisse et tâta les cicatrices laissées dans le bois, là où les boulets avaient fauché tant de ses hommes.

Une frégate émergeait de la brume sous l'autre amure, les pavillons brillaient sur fond de toile sombre.

- Identifiez-vous, déchiffra Fowler.

- Oui, répondit Bolitho, montrez notre indicatif.

L'hirondelle, corvette de son état, rentrait au pays.

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Extrait ajouté par Fnitter 2020-02-18T12:20:57+01:00

La bonne décision n'est pas toujours la plus agréable, ni la plus facile à accepter.

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Extrait ajouté par Fnitter 2020-02-18T12:20:49+01:00

Bolitho jeta un regard à Maulby. Pour la première fois de sa vie, il comprenait vraiment ce que signifie commander. Peut importait que la décision de Colquhoun fût bonne ou mauvaise, il avait au moins appris une chose : lorsque vous preniez la bonne décision, d'autres que vous en tiraient bénéfice. Mais si vous faisiez le mauvais choix, cela vous retombait inévitablement dessus.

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Extrait ajouté par feedesneige 2015-07-16T15:39:01+02:00

chapitre 1

ENFIN COMBLÉ !

Du rivage plein d’animation à la grande et élégante maison blanche dressée en haut de la route côtière, le trajet ne représentait guère plus de cent pas, mais Bolitho n’avait pas quitté le canot depuis une minute qu’il était déjà trempé de sueur. Dans la grande rade de Port-aux-Anglais, on ressentait encore ce qui pouvait ressembler à un soupçon de brise ; ici, le soleil de midi écrasait la colline des Moines et noyait Antigua dans la brume, rendant l’atmosphère irrespirable.

Tout excité, incapable de dépasser ce sentiment d’irréalité qui ne l’avait pas quitté depuis son arrivée, une semaine plus tôt, Bolitho pressa pourtant le pas. Les événements s’étaient bousculés au point qu’il ne parvenait même pas à les mettre en ordre. Comme étranger à lui-même, il avait l’impression d’assister en spectateur à ce qui lui arrivait…

Ses chaussures toutes neuves étaient salies par une fine poussière blanche. À travers le large portail, il aperçut les grands jardins magnifiquement tenus qui s’étendaient devant la demeure. Sans le pavillon qui pendait lamentablement au mât, on eût cru la résidence de quelque riche marchand ou armateur. Au nombre de noirs qui s’activaient parmi les fleurs et les massifs, il se dit que la maison avait plus probablement appartenu à un négrier.

Il faisait déjà plus frais à l’abri du porche, où arriva un sergent de fusiliers au visage cramoisi qui commença par l’inspecter sans vergogne de la tête aux pieds.

— Si vous voulez bien entrer, monsieur.

Le ton était assez détaché, comme s’il était blasé d’avoir vu défiler tant d’officiers de marine.

Bolitho pénétra dans une petite pièce ; la porte claqua derrière lui. Pour la première fois depuis bien longtemps, il était seul. Seul, et à l’orée de ce qui avait de grandes chances d’être un grand jour.

Il se dirigea lentement vers la fenêtre pour contempler le spectacle du port étendu sous ses yeux comme une marine. Port-aux-Anglais, quartier général et centre nerveux de la puissance navale britannique aux Antilles et dans toute la mer des Caraïbes. Pas un seul type connu de bâtiment qui ne fût représenté : lourds deux-ponts mouillés en eaux profondes, taus à poste et sabords largement ouverts pour laisser pénétrer le moindre souffle d’air, frégates et transports, sans compter une foule d’unités de moindre taille, bricks ou goélettes, entre lesquelles une nuée d’embarcations faisaient des allers et retours incessants, pareilles à des araignées d’eau.

Un peu plus loin, dans le grand bâtiment, un homme criait on ne sait quoi ; il y eut des bruits de pas et Bolitho s’approcha d’un miroir. Dans quelques minutes, il saurait enfin ce que l’avenir lui réservait – ou ne lui réservait pas.

Il ne parvenait toujours pas à s’habituer à son soudain changement d’apparence. Il n’avait jamais imaginé qu’un nouvel uniforme pût à ce point se contenter de changer une apparence sans toucher à l’être réel. Il y avait de cela seulement quelques semaines, il était simple lieutenant à bord du Trojan, vaisseau de ligne de quatre-vingts canons. Pendant trois ans, il avait vécu à son bord, il avait peiné et même manqué mourir dans cette coque surpeuplée, gravissant les échelons depuis sa position de quatrième lieutenant au gré des morts et des promotions. Il s’était habitué au Trojan, même s’il avait dû peu à peu lutter pour se débarrasser des pesanteurs de la hiérarchie et trouver enfin sa propre voie.

Comme pour chacun à bord, la besogne ne lui avait pas fait défaut, et de loin. Avec cette révolte qui embrasait l’Amérique, les bâtiments de ligne étaient soumis à un régime épuisant. Au fur et à mesure que la révolution prenait de l’ampleur et que l’escadre découvrait sa véritable nature, le Trojan avait dû courir d’une urgence à l’autre.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-08-13T21:04:26+02:00

Oui monsieur. — Ah, dans ce cas… Mais il n’acheva pas sa phrase. — J’ai prévu un canot qui va vous emmener à votre bord d’ici une demi-heure. Vos ordres seront prêts. Bolitho ne savait trop que faire ni que dire, encore un dernier conseil ? Apparemment, Colquhoun avait lu dans ses pensées et il ajouta tranquillement 

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-08-13T21:04:19+02:00

Le cognac vous brûlait la gorge, mais Bolitho était encore sous le choc et ne le sentit même pas. Une corvette toute neuve, la meilleure unité de Colquhoun. Il fallait lui laisser le temps de regagner l’Octavie, de se réveiller et de prendre conscience de ce qui lui arrivait

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-08-13T21:04:08+02:00

 Impressionnant, n’est-ce pas ? – Colquhoun eut un petit rire. Mais imaginez-les à la mer, ballottés par le vent, ce n’est plus que de la poussière. Avec ces Grenouilles accrochées à nos basques et qui s’en prennent une fois de plus à l’Angleterre, nous sommes à la limite de nos forces. Il lui montra du doigt un bâtiment sur rade. Une frégate abattue en carène, des matelots qui s’activaient au soleil, le dos brûlé, noirs comme de l’ébène

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-08-13T21:03:52+02:00

Bolitho tentait désespérément de déglutir, il avait la gorge horriblement sèche. Le capitaine Pears, commandant du Trojan, lui avait remis un pli qui contenait son rapport. S’il avait su en le rédigeant ce qui s’était passé ensuite et comment Bolitho s’en était sorti, son texte aurait été encore plus élogieux. Comme c’était étrange, pourtant : au cours de ces trois ans passés à son bord, il n’avait jamais réussi à comprendre vraiment cet homme. Parfois, il se disait que le capitaine le détestait ou, du moins, le supportait difficilement. Pourtant, ce papier posé sur le bureau le révélait à ses yeux sous un jour nouveau

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-08-13T21:03:46+02:00

Il avait suffisamment d’expérience de la marine pour savoir que ces entretiens avec un supérieur hiérarchique prenaient un certain temps. Chacun avait sa propre manière, mais cela se terminait toujours de la même façon – l’impression désagréable de se trouver pendu à un fil sans savoir ce qui allait vous tomber dessus. Il s’efforça donc de ne pas regarder Colquhoun et se concentra sur l’agencement de la pièce : les murs tout blancs, le sol carrelé, quelques meubles massifs de bois sombre, une table surchargée de verres. Apparemment, ce Colquhoun était un bon vivant.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-08-13T21:03:38+02:00

 Je vous en prie, Bolitho, asseyez-vous. Il tournait le dos à la fenêtre et il était donc impossible de lire sur son visage. Bolitho s’était calé dans un siège étroit et sentait sans le voir le regard posé sur lui. — Vos notes sont excellentes, commença Colquhoun. Il ouvrit un gros dossier et parcourut rapidement les papiers qui y figuraient. — Je vois que vous avez un brevet de lieutenant à bord d’un soixante-quatorze. Eh bien ?… fit-il en levant les yeux. — Oui monsieur, répondit Bolitho, la Destinée, une frégate

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