Ce livre a traîné dans ma PAL pendant une éternité. Et pourtant, ce n'est pas l'envie de le lire qui manquait. Mais il y avait toujours quelque chose. Alors après m'être décidé à le commencer, j'ai été déçue. Il ne se passe pas grand chose durant les premiers chapitres, juste la même chose encore et encore. Difficile de s'immerger dans cette lecture. Mais à force de persévérance, chapitre après chapitre, l'intrigue s'est pleinement déployée et à partir de ce moment là, impossible de lâcher le livre. Évidemment, j'avais deviné quelques petites choses, mais j'ai quand même réussi à être surprise par certains personnages, leurs relations et quelques petites actions. Au final, le premier tome se révèle être une super lecture, qui remplit toutes ses promesses au sujet de la mythologie nordique, d'un petit côté mystérieux et évidemment sur la romance. Je ne me peux dire qu'il me tarde de lire le second tome pour avoir le fin mot de l'histoire !

Tomber par hasard sur cette bande dessinée, l'ouvrir par curiosité et la lire en quelques heures était parfait. La beauté de la couverture a attiré mon yeux, et je n'ai pas été déçue par l'histoire. J'ai beaucoup aimé les petits historiques sur le surf, j'avoue avoir appris pas mal de choses. Donc en plus d'être une histoire poignante et poétique, elle est relativement instructive. Que du plaisir !

J'en ai mis du temps à lire ce quatrième tome ! Je ne sais pas pourquoi, mais il m'attirait moins que les autres. Bon surtout moins que le premier 1, qui reste mon préféré. Garrett et Hannah indétrônables. Mais il se peut très fortement que Sabrina et Tucker soient en deuxième position sur mon classement. La seule chose qui m'a dérangé : c'est que le résumé en dit trop. Souvent je ne lis pas les résumés pour avoir plus de surprises, et là, après avoir lu quelques dizaines pages, je me suis dit que j'allais lire le résumé. Pire idée. Bref. Ca ne m'a pas enlevé tout le plaisir de la lecture. Il faut que j'avoue aussi que la fin m'a paru un peu longue, je pense qu'il y avait peut-être quelques chapitres en trop. Mais au final, superbe lecture ! C'est aussi parce que je ne m'attendais pas à grand chose je suppose. Sauf que The Goal m'a rappelé à quel point j'aimais Elle Kennedy. J'aurai presqu'envie de relire tous ses livres...

Avoir lu ce roman graphique alors que la liberté d'accès à l'avortement est inscrite dans la Constitution a une résonnance toute particulière. J'ai énormément pleuré, je me suis très (très !) souvent indignée, et j'ai eu mal au cœur pour toutes les personnes qui ont traversé cette épreuve et le doivent encore. Parfois l'humanité n'a aucun sens. Que chacun.e s'occupe de son corps et laisse tranquille les autres.

On met dit mélange entre La Sélection et Davinci Code, je suis preneuse. Alors oui l'écriture est relativement simple, on voit venir les événements, le triangle amoureux est so 2010, mais malgré tout ça, l'histoire est très prenante. Elle est extrêmement clichée, les personnages ne sont pas très recherchés, il est sûr qu'avec quelques années de moins j'aurai davantage aimé, mais il faut le noter, j'ai dévoré ce livre comme si j'avais à nouveau 15 ans. Et il semblerait que j'ai hâte de connaître la suite !

Connaître Grand Corps Malade en tant qu'artiste, c'est déjà avoir un entr'aperçu des épreuves qu'il a pu traverser. Mais se plonger dans son histoire à vif, c'est tout autre chose. C'est tranchant, émouvant, rigolo, et sans trop savoir beaucoup, on est balloté d'émotions en émotions, mais je crois que celle qui reste une fois la dernière page tournée c'est la persévérance, à l'origine de toute forme d'espoir. Et cette histoire est remplie, même entre les lignes, d'espoir.

Le Petit Prince. Je l'ai lu plusieurs fois. J'ai vu le film, le dessin animé. Je l'ai étudié. Et ce que je préfère, c'est que chaque lecture est différente. Il suffit qu'elles soient séparées de quelques années, et l'expérience de ce livre n'est absolument pas la même. Pourquoi ? Je crois que c'est ce qu'on appelle le génie. De pouvoir parler aux petits et aux grands. Et de réussir à émouvoir les premiers autant que les grands. Je crois que Le Petit Prince devrait accompagner chacun d'entre nous tout le long de notre vie, pour nous rappeler que l'essentiel est invisible pour les yeux.

Honnêtement, je suis tellement amoureuse de ces deux-là. J'ai l'impression de revivre mes amours adolescentes à chaque fois que je me plonge dans cette série. Tout est tellement mignon, et en même temps, tellement réaliste. Nick et Charlie à jamais dans mon cœur !

Quelle richesse ! En lisant l'introduction de ce gros livre de poche, je ne savais pas trop dans quoi je m'embarquais. Du féminisme ça c'était plutôt certain. En réalité, c'est bien plus que ça. Roxane Gay livre un véritable essai sur le féminisme, la politique, la littérature, le cinéma, l'enseignement, l'éducation, etc. et je ne peux pas tout citer tellement c'est important. Elle part de son expérience pour nous emmener dans un univers où les féministes n'ont pas à être parfaites ; et qu'est-ce qu'il est bien cet univers ! Elle est critique sur beaucoup de choses, et très largement sur elle-même, mais elle apporte un regard nouveau sur notre monde. J'ai pu regretter que ce livre date de quelques années, car j'aurai beaucoup aimé connaître son opinion sur les événements qui se sont passés récemment, et sur lesquels elle a sûrement beaucoup à dire. J'avoue aussi avoir été un peu frustrée par cette succession de chapitres thématiques sui n'ont pas grand lien les uns avec les autres, et qui parfois ne font qu'effleurer à la surface des thèmes qui j'aurai adoré lire sur des pages et des pages. Mais cette frustration vient bien du fait que le propos de l'autrice est tellement enrichissant, intelligent et pertinent qu'on en demande toujours plus !

Les livres chorales sont une des choses que je préfère dans la littérature. Ils sont d'une richesse incomparable, comparé à plein d'autres. Et il faut avouer que la littérature japonaise est particulièrement riche à ce sujet. Alors j'ai adoré suivre les différents personnages qui se côtoient chaque jour au détour de ce café, hors du temps. Le problème majeur pour moi a été la traduction, qui je trouve, ne rend pas du tout honneur à l'écriture. Certains mots employés rompent complètement avec la poésie du moment, et surtout ce sont des mots de vocabulaire hyper contemporains voire familiers qui sincèrement n'ont rien à faire ici. Assez déstabilisant. Et ça entache quand même beaucoup l'ensemble, empêchant de se laisser pleinement emporter dans cette parenthèse.

Enfin !! Le fin mot de cette trilogie ! Si le premier tome a été une véritable révélation pour moi, j'avoue qu'au fur et mesure des tomes je me suis sentie un peu moins emballée. C'est très probablement du au fait que le love interest était réglé dès le premier tome, et que les deux autres n'étaient qu'une succession de problème de compréhension parfois un peu tirés par les cheveux. Très sincèrement, la romance n'avait plus grand intérêt à mes yeux dans ce tome-ci, il n'y avait pas beaucoup de suspense sur l'issue. Ce qui m'a fait continuer dans cette lecture, c'est le mélange de dystopie et de féminisme, qui depuis le début est plus qu'intéressant. Dans un monde où les femmes n'ont aucun droit, ne sont que des possessions passées de mains en mains, j'avais certaines attentes, qui ont été pleinement satisfaites. Et là-dessus, cette saga se différencie largement des autres livres de son genre, et qu'est-ce que c'est agréable !

J'ai été très amusée par ces exercices de style, originaux et remplis d'humour. Il faut tout de même saluer la performance de réussir à raconter la même histoire des centaines de fois sans qu'elle ne paraisse être la même. Certaines versions n'avaient pas vraiment de sens, mais quelle créativité !

Lire ce n'est pas forcément s'évader, c'est aussi plonger en plein milieu de l'enfermement, et dans ce cas-ci, je dirais même de la guerre. A la fois instructive et douloureuse, cette lecture ne laisse pas le moindre répit.
En plus du contenu, j'ai énormément apprécié la forme de cette bande dessinée, qui ne se laisse pas allée dans la monotonie. Puisqu'il y a de nombreux.seuses dessinateur.trice.s, tous les styles de dessins se succèdent, plus ou moins rapidement, ne laissant pas le temps à l'acclimatation.
Un sacré ouvrage qu'il faut prendre le temps de lire.

Quel tiraillement ! Tout est magnifique dans ce livre : l'univers dans lequel on est plongé, le personnage de Heiiti assez spectaculaire, les thématiques abordées originales et très bien menées. De très très bons éléments. Mais la romance toutefois... J'ai vraiment adoré la cohabitation forcée, les caractères opposés des deux protagonistes, la manière dont ils se rapprochent avant de se repousser. Bref, tout ce que j'aime. En revanche, tout va trop vite entre eux pour moi ; comme dans beaucoup de romances. Alors si je prends ce livre comme une romance je suis un peu déçue. Mais si je le prends, et c'est pour cette raison que je l'ai lu, comme un livre qui évoque ce que très peu de livres évoquent, le handicap invisible, alors je suis ravie. Il n'est pas précisé dans le résumé de quelle maladie souffre la protagoniste, et la découvrir, la vivre avec elle tout au long de ces pages, est une épreuve. Alors oui, la romance m'a un peu déçue, mais tout le reste est véritable unique.

Par une soirée où je me sentais oppressée, j'ai ouvert Les Grands Espaces. Et soudainement, respirer est devenu plus simple. Ce mélange d'innocence propre à l'enfance et de critiques déjà si vives sur le monde qui nous entoure est si beau à découvrir.

Je ne pensais pas écrire ça un jour : mais j'ai adoré ne rien comprendre. Être totalement perdu, ne pas savoir ce qui se passe, être perturbée par le déroulé des événements sans queue ni tête était fantastique. J'avoue que j'ai tout de même cherché quelques extraits d'analyse pour au moins pouvoir me raccrocher à quelques choses, mais ils ne m'éclaircissaient pas comme je le souhaitais. Tout simplement parce que ce n'est pas possible. Ce livre ne le permet pas. Vous voulez comprendre qui est Lol. V. Stein ? Alors débrouillez-vous, comme tout le monde.
Et pourtant, quand la fin est venue, j'en ai été émue. Sans trop savoir pourquoi.

Je ne m'attendais pas à apprécier autant ce petit livre sorti de nulle part dans ma PAL, mais étonnement, cette lecture m'a bien plu. Elle est réaliste, immersive, drôle et émouvante.
Suivre le destin de toutes ces personnes qui ne se connaissent pas, mais qui traversent la même épreuve est assez fascinant. Avoir les différents points de vue est enrichissant pour l'intrigue. Cette traversée n'a pas été des plus faciles, mais espérons qu'elle ouvre sur un nouvel avenir.

Une très belle romance à la Emma Green, qui réchauffe le cœur autant qu'elle le malmène. Le milieu hospitalier est merveilleusement bien dépeint, nous immergeant totalement aux côtés de Cléo et Carter.
Lorsque je me suis lancée dans cette lecture, j'ai eu du mal à m'arrêter, tellement j'ai été prise par l'histoire, le rythme et le tension de cette seconde chance. Mais comme dans beaucoup de romances je trouve le basculement de "je te déteste" à "je t'apprécie plus que je n'ose le dire" est vraiment rapide. Mais j'ai aimé observer la relation des deux personnages se construire alors que quand même, autour d'eux, tout s'effondre un peu. Malgré tout, ils sont là l'un pour l'autre, et c'est beau à voir.

Se lancer dans une romance qui a fait du bruit sur les réseaux sociaux, c'est toujours une aventure : qu'est-ce qui fait parler d'elle ? Mérite-t-elle tout cette bonne promotion ? Et surtout, est-ce que moi quand je vais la lire, je vais apprécier ou est-ce que ça ne sera qu'une déception de plus ?
Bon clairement j'ai aimé cette lecture. De toute façon, avec un personnage féminin nommé Olive, je ne peux que lui donner une chance. Ce qui est assez amusant, c'est que ce livre regroupe un nombre impressionnant de tropes, dont la plupart me plaisent bien, notamment celle de la seconde chance.
Evidemment, l'univers du cinéma est une pépite, il prend une part importante de l'histoire, nous permettant véritablement de nous immerger avec Olive, qui le découvre totalement.
Comme d'habitude, le personnage masculin me tape sur le système, même si Jason n'est pas le pire que j'ai pu lire. Et comme d'habitude aussi, les retournements de situation sont un peu too much, un peu trop de drama à mon goût dans certains moments où il n'y en n'avait pas forcément besoin.
Mais dans l'ensemble, quel bon moment passé avec Jason, mais surtout avec Olive !

Quel merveilleux début pour découvrir l'univers d'Agnès Ledig. Je n'avais pas attentes en particulier, mais cette écriture, elle m'a marqué. Elle est beaucoup pus travaillée que ce que je pensais, et très clairement, elle m'a donné envie de le roman dont ces personnages sont tirés, afin de vivre encore quelques instants à leurs côtés.

Lire cette correspondance c'est se plonger dans la vie de deux artistes qui nous la partage sans trop de filtre. Entre extraordinaire et ordinaire de ces deux destins, de très belles lettres d'amis qui partagent leurs réussites, inquiétudes, quotidiens, colère, souvenirs.
Alors oui cette correspondance a toujours eu pour but d'être publiée, cela enlève un peu de charme, mais cela signifie aussi elle a été pensée pour enrichir le plus les personnes qui la liront. Et c'est déjà pas mal.

Ce livre... Je l'ai vu partout, avec des avis parfois mitigés, ce qui ne m'a que plus donné envie de le découvrir par moi-même. Heureusement pour moi, le père Noël est passé par là, et j'ai pu me plonger dans l'univers de Dreamland. Et je crois que c'est ce que j'ai préféré ; cette ambiance de parc d'attraction à la Disneyland, j'ai adoré. A cela, il faut ajouter le personnage de Zahra pour qui j'ai tout simplement craqué. Je crois que j'ai tout aimé chez elle, ce qui a largement compensé tout ce qui a pu me lasser chez Rowan. Ce protagoniste masculin ne fait clairement pas partie de mon top 10. Et même lorsqu'il montre de nouvelle facettes de sa personnalité, j'étais déjà trop blasée de lui pour lui donner une seconde chance, au contraire d'une certaine Zahra BEAUCOUP trop gentille. Mais Rowan et son p'tit caractère est le seul point négatif, puisque le reste de ce livre est juste délicieusement incroyable.

De magnifiques photos qui dépasse l'entendement, des petites touches d'humour, c'est tout ce qu'il faut pour replonger dans le Civilisation Tour. Et qu'est-ce que j'aurai aimé y rester plus longtemps.

Allier lecture de cours et lecture plaisir, j'adore. J'avais besoin de cette lecture, à la fois pour travailler mais aussi pour moi. Ce n'est pas tout beau tout rose, mais c'est vrai. Et c'est bien écrit. L'auteur démontre de la meilleure des manières ce qui est parfois difficile à lire, avec même humour parfois, et pourtant, rien n'est trop pessimiste au point de nous désespérer dans la lecture. Au contraire, il réussit à nous accrocher, pour nous montrer qu'il existe des solutions, que ce n'est pas trop tard et c'est toujours satisfaisant à lire. Et scientifiquement parlant, cet ouvrage est assez incroyable. Je l'ai lu comme j'aurai lu un roman, alors que sincèrement, ça n'arrive pratiquement jamais avec les lectures de cours.
Une super lecture sur tous les plans.

Se lancer dans du Lagarce, ce n'est pas rien. On sait qu'on n'en ressortira pas indemne. La lecture peut être aussi rapide qu'intense. Et cette pièce de théâtre est sacrément intense. J'ai été émerveillée par cette écriture si simple mais si puissance, qui m'a ému plus que je ne pourrais le dire. Ces personnages sont entiers, on s'attache à eux autant qu'on ne les comprend pas, et c'est merveilleux.

Un titre accrocheur, un résumé assez mystérieux, je n'ai pas eu besoin de plus. Et quelle lecture. Chaque chapitre était une découverte, un mystère levé, une exclamation de surprise. J'ai eu l'impression de redécouvrir le monde dans lequel je vis. Et évidemment, j'ai été prise de l'envie irrésistible d'aller faire des balades interminables en forêt pour observer de mes yeux ce miracle de vie que sont les arbres. O n'y croit pas avant de l'avoir lu, et maintenant, impossible de revenir en arrière. Je ne me baladerais plus jamais en forêt comme avant.