Réponses au commentaire de Lusylila
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Je viens de relire celui-ci et deux ans se sont écoulés... Ce qui me vient en premier à l'esprit, c'est que c'est toujours aussi bouleversant...
À chaque fois que je termine un roman de Philippe Besson, j'ai la larme à l’œil. Inévitablement. Fatalement.
C'est quelque chose de terrible, la souffrance. Que ce soit l'absence, le manque, l'abandon ou la solitude, la souffrance est désarmante.
Quand je lis Philippe Besson, j'ai toujours l'impression d'ÊTRE Philippe Besson. Ses mots me traversent et me foudroient. Ils sont bouleversants et atteignent leur cible en traversant tout sur leur passage.
Comment ne pas être touchée? C'est si vrai. Si sincère. Sans pudeur aucune. Tout est dit. Tout est partagé. Rien n'est caché. Il n'y a pas de filtre...
Parfois, il y a des mots que l'on doit écrire pour s'en libérer. Pour s'en délivrer. Pour qu'ils cessent de nous faire souffrir à l'intérieur. D'autres pour pouvoir à nouveau se plonger dans ses souvenirs, pour revivre certains moments, ou simplement pour ne pas oublier...
Ce roman est vraiment l'un des plus beaux de Philippe Besson, parce que j'ai vraiment eu l'impression que cette fois-ci, il ne s'était pas contenté de nous raconter une histoire, mais qu'il avait plutôt voulu partagé un souvenir immense et important avec nous...
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