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Extrait ajouté par Paulinette11 2018-05-12T17:01:00+02:00

Est-ce naïf de penser que le passé peut être enterré ? Oublié ? Ou tout du moins enseveli sous des tonnes d’excuses et de faux-semblants pour éviter qu’il nous ronge constamment et continue de détruire notre vie ?

Je le pensais. Ou plutôt, je me plaisais à le croire. Je n’imaginais pas qu’il puisse resurgir tel un geyser au plus mauvais moment.

Parce que ce passé va tout détruire sur son passage…

En recroisant Bonnie, bien sûr que tout m’est revenu en mémoire. Tout ce que je m’efforçais de camoufler. La peur. La honte. La culpabilité. Les milliards de questions. Mais je n’imaginais pas que tout ça allait éclater au grand jour.

J’entends les conversations autour de moi, mais de si loin que mes oreilles semblent remplies de coton. Je n’ai plus faim. Entendre le nom de Max Conwell m’a coupé l’appétit. Il ne suffit pas de grand-chose pour passer de la quiétude à l’inquiétude. Deux mots. Un nom. Je repose ma fourchette, évite le regard d’Alistair qui me scrute comme s’il sentait à quel point je suis mal.

Mais là, c’est Bonnie qui me préoccupe. Bonnie et ses yeux verts étincelants de colère. De haine. De reproches. En attrapant son regard, je peux sentir à quel point elle m’accuse de trahison.

Tout à coup, elle se lève. Je sais qu’elle se contient, qu’elle lutte pour ne pas hurler, s’effondrer, pleurer, et dans ses gestes je perçois sa panique. Alors je me lève à mon tour. Sans regarder personne. Comme si ça pouvait me rendre invisible aux yeux de tous. Je lui emboîte le pas quand elle quitte le chapiteau où nous déjeunons. Le froid me saisit et s’infiltre sous mon petit pull, je frissonne, éternue, croise les bras sur ma poitrine pour me protéger de cet air glacial. La pluie s’est arrêtée, mais le soleil n’est pas décidé à venir nous réchauffer aujourd’hui.

Bonnie ne se retourne pas mais elle sait que je suis derrière elle. Je le vois à ses épaules tendues, à sa démarche raide, elle qui a une allure si gracieuse généralement. Elle se retient jusqu’à ce que nous soyons seules.

Elle passe sur le côté de la ferme, va à l’arrière, là où j’ai tenté de lui parler la première fois.

La première fois depuis de si longues années…

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Extrait ajouté par Paulinette11 2018-05-12T16:55:17+02:00

-Vous êtes le cascadeur, j’imagine ?

-Alistair McKay, se présente-t-il en me tendant une main bronzée. Enchanté.

Je regarde sa main – une belle main large – son visage, de nouveau sa main. Puis, me décide à la saisir. Une chaleur, contrastant avec la température et mon agacement, se répand dans mon corps. Sous ma peau. Sur ma peau. Partout. Et un frisson remonte le long de ma colonne vertébrale pour se loger dans le creux de ma nuque. Je lâche subitement sa main comme si ce contact venait de me brûler.

-Pas moi, maugréé-je, en tentant de cacher mon trouble – et la rougeur qui a envahi mes joues.

-Pardon ?

-Je ne suis pas enchantée, moi ! répété-je un ton plus fort. Prenez votre… canasson et allez sur le tournage, s’il vous plaît ! ordonné-je d’un ton qui signifie que son humour douteux a assez duré.

Toujours l’oreillette dans une main, je m’apprête à tourner les talons quand une poigne ferme me retient. Le souffle d’Alistair, l’homme-le-moins-drôle-du-monde, effleure ma joue, des frissons me parcourent à nouveau et une espèce d’électricité se répand dans mes veines.

-J’ai bien entendu « canasson » ? chuchote-t-il près de mon oreille, en épelant chaque syllabe, la chaleur de sa paume inondant la moindre parcelle de ma peau.

Je soupire, ferme les yeux une microseconde afin de reprendre mes esprits et de virer le trouble auquel ce prétentieux me soumet.

-C’est exactement ce que j’ai dit, oui, affirmé-je, fière de ma repartie.

-Retirez !

-Non, dis-je calmement. Monsieur McKay, vous êtes attendu sur le tournage. Immédiatement.

-Avec le magnifique cheval que j’ai dressé et qui s’impatiente à côté de vous.

Oh, ça, je le sais bien, que cet animal s’impatiente. Il n’arrête pas de souffler bruyamment depuis tout à l’heure ! Comme si on pouvait oublier sa présence…

-Avec le gros truc tout noir qui a failli me provoquer une crise cardiaque à cause de votre humour débile !

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