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Les joues de Lydia rosirent, mais elle regarda Lucas droit dans les yeux.

— Certaines choses doivent être dites, ne pensez-vous pas ? Certaines erreurs doivent être corrigées. Comme l’écrit M. Paine, nous ne pouvons pas nous permettre de demeurer passifs, contents de nous-mêmes, sans jamais remettre en cause l’autorité.

— Oui, je me souviens : « Une chose qui, par habitude, n’est pas jugée mauvaise finit par donner l’impression d’être bonne. »

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Comme elle se sentait différente de Lydia ! Cette dernière obéissait aux règles, acceptait la place qui était la sienne dans la société et ne causait jamais le moindre tracas à personne ; Nicole, elle, se rebellait contre toutes les contraintes, voyait chaque règle comme un défi et, même si ce n’était pas intentionnel de sa part, provoquait parfois chez sa sœur autre chose que des soupirs résignés.

Nicole et Lydia s’étaient très tôt installées dans leurs rôles respectifs. Pour Nicole, c’était un fait qu’elle acceptait et qu’elle avait même appris à apprécier : Lydia était d’une fiabilité et d’une lucidité à toute épreuve, même si cela la rendait parfois ennuyeuse, voire pénible. Et surtout, elle possédait un sens de la bienséance hors du commun, ce qui se révélait fort pratique lorsqu’on en manquait, mais n’expliquait pas du tout ce qui s’était passé ce jour-là.

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Le terrible jour où le duc de Malvern était venu dans cette même maison pour informer la famille de la mort du capitaine, Nicole s’était juré de ne jamais exposer son cœur à pareille peine. La vie était faite pour qu’on en profite et qu’on la célèbre. Accepter que son bonheur dépende d’autrui, c’était s’exposer à des tourments et à des souffrances que Nicole refusait de connaître.

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Nicole prenait son temps pour peigner ses épais cheveux noirs, démêlant avec application les quelques nœuds occasionnés par la coiffure relevée qu’elle avait portée toute la journée. Elle aurait pu laisser sa femme de chambre, la très précieuse Renée, accomplir cette tâche ingrate. Mais sachant que Renée avait l’air de penser qu’il fallait souffrir pour être belle, Nicole avait préféré lui demander de repasser le col de sa robe couleur pêche.

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La jeune femme, qui lui arrivait à peine à la poitrine, leva la tête et le regarda droit dans les yeux.

Avait-il déjà vu des yeux de ce genre ? En existait-il, même, de pareils yeux, d’un bleu qui tirait vers le violet ? Des yeux si pétillants, si volontaires et si rieurs, des yeux qui le mettaient au défi de… De quoi, au juste ? Non, il n’avait décidément jamais vu pareil visage, à l’ovale aussi parfait, encadré par cette merveilleuse chevelure noire. Quel ravissement que ce joli nez, cette bouche charnue et cette adorable fossette, qu’il voyait apparaître et disparaître sur la joue droite de la jeune femme ! Quelle merveille que cette peau qui évoquait à la fois la crème et la pêche, poudrée de taches de rousseur. Pour un peu, on aurait envie de l’effleurer des doigts ! Sans parler de ce petit bout de langue et ces fines dents blanches qu’il apercevait …

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L’incident auquel faisait référence le vicomte de Yalding était survenu la veille dans l’un des clubs les plus prestigieux de Londres. Lord Harper, qui était le premier des phraseurs, s’était emporté contre les « rufians et autres viles créatures qui l’accostaient pour lui demander l’aumône dès qu’il mettait le nez dehors ».

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Lucas grimaça en observant le gris du ciel. Fletcher et lui connaissaient tous les deux les raisons de cette grisaille tenace et de cette pluie quasiment incessante. Même s’il était difficile de le croire : une éruption volcanique survenue près d’un an plus tôt à l’autre bout du monde, dans un lieu obscur appelé Tambora, était la cause du bouleversement climatique qui frappait l’Angleterre et le reste de l’Europe.

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Lucas Paine, marquis de Basingstoke, avait une beauté classique : d’épais cheveux blonds, des yeux bleu clair et une silhouette à la fois élancée et musclée. Toujours impeccablement vêtu, il avait des manières raffinées, chérissait sa mère — qui avait la tristesse d’être veuve — et traitait ses chiens avec une grande douceur.

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Du haut de ses dix-huit ans, lady Nicole Daughtry savait que beaucoup la trouvaient belle. Et différente. Pleine de vie. L’idée d’avoir tout un monde à découvrir au-delà des grilles de la demeure familiale la ravissait. Elle se sentait libre. Merveilleusement libre.

Cette journée, elle la consacrerait à célébrer cette jeunesse, cette joie et cette liberté. Le lendemain viendrait le temps des au revoir : elle devrait quitter tout ce qu’elle connaissait pour pénétrer dans un autre monde, totalement nouveau.

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Une fois les premiers obstacles franchis — une formalité —, la haute clôture se découpa dans le lointain.

Cheval et cavalier ne firent plus qu’un dans le saut. Ils s’élevèrent, s’envolèrent, se libérèrent de toutes les contingences terrestres. Le monde était resté en bas, lointain et silencieux, pendant tout le temps que dura ce merveilleux envol.

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