Commentaires de livres faits par Asoline
Extraits de livres par Asoline
Commentaires de livres appréciés par Asoline
Extraits de livres appréciés par Asoline
S'éteindre comme une lampe qui diminue.
Se laisser mourir toute droite au dessus de l'évier.
On ne meurt pas toute droite, rectifia-t-elle aussitôt, on meurt allongée ou agenouillée, la tête dans le four ou dans sa baignoire. [...] se vider de son sang lentement, ne plus savoir si le liquide qui coule hors de soi est rouge ou blanc. S'endormir lentement. Alors, lâche le torchon et plonge les poignets dans le bac de l'évier! Et même... et même il te faudra rester debout et on ne meurt pas debout.
- incipit, page 1
Avec les jours revient et fuit;
Mais mon amour n'a pas de nuit,
Et tu luis toujours dans mon âme."
LE LOUP: Moi non plus je n'ai pas peur.
LA PETITE FILLE: Je ne sais pas qui tu es.
LE LOUP: Je ne te connais pas moi non plus.
LA PETITE FILLE: Je ne sais pas qui tu es mais je n'ai pas peur.
LE LOUP: Qu'est-ce que tu fais par ici? Tu es très jolie...
LA PETITE FILLE: Toi aussi tu es très joli... Je vais quelque part... chez ma grand-mère qui est la mère de ma mère qui est très vieille Comme le sont souvent les vieux maintenant.
LE LOUP: Jamais on ne voit d'enfant comme toi venir toute seule jusqu'ici.
elle jouait
elle jouait
seule
toute seule.
Astrid, refoulant ses larmes, ne trouvait plus la force de parler. Elle qui voulait se convaincre de son courage, elle sentait bien qu'elle n'aurait pas le cran de tenir tête à Drake.
- Mon frère. Allez,répète après moi. Mon. Dis-le.
La gifle fut si soudaine qu'elle ne la vit pas venir.
- Dis-le. Mon...
- Mon...chuchota-t-elle.
- Plus fort, je veux que le petit puisse t'entendre.Mon frère est un attardé.
La deuxième gifle fut si violente qu'elle faillit en tomber de sa chaise.
- Tu peux obéir maintenant,tant que tu as toujours un joli minois,ou attendre que je t'ai refait le portrait,à toi de voir.Mon frère est un attardé.
- Mon frère est un attardé,répéta Astrid d'une voix tremblante.
Rue me serre la main de toutes ses forces.
-bien sûr que non.Je reste là,dis-je.
Je me rapproche encore,je pose sa tête sur mes genoux.
Je rammene délicatement ses mèches noires et épaisses derrière son oreille.
-Chante-moi quelque chose, me demande-t-elle d'une voix presque inodible.
[...]
Chanter j'ai les larmes aux yeux,la gorge nouée,la voix enrouée par la fumée et la fatigue.Mais puisque c'est la dernière volonté de Prim,je veux dire de Rue,je peux au moins essayer.
Tu es la fille de l'histoire
A l'ombre des réverbères
Tu es le prochain siècle de prophéties et d'orages."