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- Je vais tous les tuer, murmura Bartolomeo, et je mangerai leurs reins frits au petit déjeuner. Au fait, j'ignorais que tu parlais français.

- Je l'ai appris à Florence, répliqua Ezio avec désinvolture. J'ai connu deux filles, là-bas...

Il était secrètement heureux que son accent ait fait illusion.

- Vaurien ! Mais il paraît que c'est effectivement là que l'on apprend le mieux les langues.

- Où, à Florence ?

- Mais non, imbécile, au lit !

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Peut-être aurait-il l'occasion de revenir chez lui, à Florence, de retrouver ses livres, de trinquer avec ses amis en hiver, de chasser avec eux en automne, de courir après les filles au printemps et de superviser les récoltes sur ses terres en été.

Mais pas pour le moment.

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Comment pouvait-il avoir confiance en elle ? Comment un homme ordinaire pouvait-il parvenir à comprendre les subtils méandres de l'esprit d'une femme ?

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"Un jour viendra où les hommes ne se duperont plus les uns les autres. Et lorsque ce jour viendra, nous saurons ce que l'humanité est véritablement capable de réaliser"

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Ezio : On a besoin de vous pour les nouveaux canons, sur les remparts.

Le maître armurier : Pas aujourd'hui, l'ami.

Ezio : Tu es trop saoul pour faire ton travail ? Je crois que le capitaine Mario risquerait de ne pas être ravi s"il venait à l'apprendre.

Le maître armurier : J'ai fini ma journée, moi.

Ezio : Mais il n'est pas si tard que cela. Sais-tu l'heure qu'il est ?

Le maître armurier : Non, et je m'en fiche. Je fabrique des canons, pas des pendules.

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Ezio et sa troupe avaient rejoint Bartolomeo sur la route, et ils étaient maintenant regroupés sur une petite colline à proximité du camp français. Ils avaient tenté d’attaquer, mais leurs balles avaient rebondi, inutiles, sur les murs solides et modernes que Valois avait fait ériger par-dessus les anciens. Ils avaient reculé hors de portée de la pluie de balles qui avait été la réponse des Français à leur tentative. Tout ce que Bartolomeo pouvait faire, c’était hurler des imprécations à ses ennemis.

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Ezio Auditore, tu as bien agi, mais j'ai accompli plus que ma part dans ta carrière et il est temps pour toi de me rendre. Place moi là bas pour que d'autres futurs membres de la Confrérie m'y trouvent. Mais hâte-toi ! Tu dois chevaucher au triple galop jusqu'à Naples, où Micheletto embarque pour Valence. Cette information est mon dernier cadeau. Tu as suffisamment de pouvoir en toi pour ne plus jamais avoir besoin de moi. Je resterai sous terre jusqu'à ce que les générations futures aient besoin de mon aide. Tu dois laisser un signe pour indiquer le lieu où je reposerai. Adieu, mentor de la confrérie des Assassins ! Adieu ! Adieu !

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Veritablement on ne peut pas dire qu'il y ait de la valeur à massacrer ses concitoyens, à trahir ses amis, à être sans foi, sans pitié, sans religion: on peut, par de tels moyens, acquérir du pouvoir mais non de la gloire.

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— Maintenant, avancez, lui ordonna-t-il. Et pas un bruit. Si vous criez, je serai forcé de vous couper la langue.

Il l’entraîna vers la porte par laquelle était parti Pietro, puis la força à avancer dans les escaliers qui conduisaient aux cellules.

— On secourt les demoiselles en détresse à présent ? Comme c’est romantique ! cracha Lucrezia.

— Fermez-la.

— Je suppose que vous croyez accomplir de grandes choses, à foncer ainsi comme un taureau enragé, à semer le chaos et tuer qui bon vous semble ?

— J’ai dit : la ferme !

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— J’espère que tu te montres aimable envers notre invitée.

Lucrezia fit la grimace.

— Cette grande bouche… Elle ne la ferme jamais. Comme j’aimerais la lui coudre !

— Personnellement, je l’aime autant ouverte, sourit Cesare.

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