Assassins Saints
Auteur
- Alexia MESSALINE (Écrivain)
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Classement en biblio
extrait
C’est la Sainte Agnès aujourd’hui et ma belle dort sur les sièges arrière de la Porsche Cayenne que nous avons « emprunté » à ce gros blaireau de Rémi.
Rémi…
Quel prénom de merde !
Comment les parents d’une créature de Dieu peuvent-ils en vouloir à ce point à leurs fils pour l’affubler d’une telle minable succession de lettres ?
Rémi…
Mon voisin s’appelait ainsi.
Rémi.
Il était con comme un manche !
Et toute sa famille aussi !
Un Rémi devrait avoir le droit, que dis-je, l’obligation de changer de prénom dès qu’il commence à parler…
Conserver cette appellation d’imbécile ad vitam eternam, relève du masochisme et du sadisme envers autrui.
Car à mon sens, prononcer ces quatre lettres est une souffrance terrible ! Pire que d’aller pisser la verge ouverte avec une lame de rasoir…
Certes, vous devez trouver mon exemple légèrement exagéré, mais vous n’imaginez pas à quel point Rémi est le prénom que je déteste le plus et quand je dis que je préfère uriner la bite en sang plutôt que d’appeler Rémi un mec qui s’appelle Rémi, c’est vrai. Il ne s’agit pas là d’un euphémisme…
D’ailleurs, le 15 janvier dernier, quand nous sommes allés Agnès et moi assassiner sauvagement Rémi Maguifons ainsi que toute sa charmante petite famille recomposée, j’ai failli m’étrangler en lui criant dessus.
Il ne voulait pas se laisser faire l’asticot ! Il gueulait comme un porc qu’on égorge alors que nous ne l’avions pas encore saigné ! J’ai horreur des cris…
J’ai baissé mon pantalon, j’ai pris un opinel dans le tiroir de leur cuisine Schmidt et j’ai dit à ma chérie :
— Dis-lui de se taire ou sectionne-lui la langue sinon je me coupe la queue en deux !
Agnès, joueuse, m’a répondu :
— Vas-y ! J’aimerais bien voir ça…
J’étais obligé de le faire.
Sinon je passais pour un con devant Rémi.
Et y’a rien de pire…
Enfin si… l’appeler par son prénom.
Bref, j’étais coincé.
Alors, d’un coup sec, je me suis coupé le gland en son centre et me suis mis à hurler pour couvrir les beuglements irraisonnés de cette famille d’imbéciles, heureux jusqu’ici.
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Résumé
Alysson est une jeune fille plutôt laide bête et méchante, particulièrement avec sa copine souffre-douleur Jenyfer moins laide, très bête mais trop gentille.
Alysson a fait un séjour de trois mois à l'hôpital à cause de sa coiffeuse qui lui a tondu un bout de cerveau.
À sa sortie, elles sont parties en vacance à la montagne, se sont fâchées mais se sont vite rabibochées au moment du retour grâce à l'idée d'Alysson d'emmener avec elles deux mecs complètement défoncés pour se faire baiser dans la Clio société.
Mais un accident a d'une part réduit à néant leurs velléités de baise (leurs deux passagers mâles prévus pour leur passer dessus étant morts), et d'autre part provoqué une perte momentanée de la mémoire.
Elles la retrouvent lorsque qu'à pied, sur la route, elles sont embarquées par un couple de serial killers conduisant un BMW X5, habitués à dézinguer des gens le jour de leur fête tout simplement parce qu'il faut bien trouver un but à l'existence des assassins et une fin à celle des victimes.
Les quatre individus réunis par le hasard ont un accident de la route environ un kilomètre plus loin pour des raisons qui nous échappent? (si vous avez été témoin de l'accident, faites-le moi savoir).
Nous les retrouvons dans une bergerie « La Tramuntana » en compagnie non seulement d'un berger toxicomane, receleur et dealer de coke, mais aussi? ô surprise? d'une bande de jeunes dégénérés nus, venus pour faire la teuf !
Ce quatrième tome est le dernier des Chroniques hallucinées.
Il est aussi le plus sanglant puisqu'il mêle sexe, tuerie et humour pour un plus grand bonheur de lecture...
A ne pas mettre entre toutes les mains.
Ni entre les cuisses.
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