Astérix, Tome 40 : L'Iris blanc

De l'humour tout du long.

Bonne lecture 😁

Ce nouveau tome est top, j'ai bien aimé le personnage de Vicevertus qui sème la bienveillance et la gentillesse là ou il passe. Mais cela va se retourner contre lui.

Une nouvelle aventure de nos héros favoris qui va vous permettre de passer un bon moment de détente.

Agréablement surprise par ce tome, c'est une chouette petite aventure de nos gaulois favoris.

Je ne m'y attendais pas, mais c'est un très bon tome, bourré d'humour et avec un nouveau personnage sympathique à découvrir, les auteurs ont réussi à tailler sa positivité sans la tourner au ridicule. C'était une bonne lecture, que je vous conseille!

Vous le savez maintenant - si vous lisez régulièrement mes chroniques - que je ne suis ni connaisseuse ni fan de bande dessinée. A part les albums de Bob et Bobette que j'ai dévorés dans mon enfance, je me sens déstabilisée dans la lecture d'une BD. Quand je me concentre sur le dessin, j'en oublie le texte. Et quand le texte me fait de l'oeil, j'en oublie d'en apprécier les dessins. Il me manque le mode d'emploi. Ou alors, une fois n'est pas coutume, je suis incapable de faire deux choses à la fois. Je dois avoir un côté "dyslexique de la BD". Ou alors mes hormones masculines se manifestent particulièrement lorsque j'approche d'une BD. On le sait bien qu'un homme est totalement incapable de faire deux choses à la fois, non ??? Je plaisaaaannnnnte, évidemment.

Et si vous en doutez, si vous êtes vexés, allez donc voir Vicévertus, le médecin-chef des armées de César. Il vous donnera d'excellents conseils pour lâcher prise et avoir de la bienveillance envers mon humour pourri et mon humble personne.

Revenons à nos sangliers... Malgré mon appréhension, je suis entrée dans la lecture de ce dernier tome d'Astérix sans à priori. J'ai décidé que, pour une fois, je pouvais, malgré mon "handicap ès BD", apprécier à sa juste valeur le travail des scénariste et illustrateur Fabcaro et Didier Conrad.

Et je me suis lancée. Laborieusement d'abord.

Puis j'ai lâché mes peurs, mes amarres et mes vieilles habitudes et je me suis laissé entraîner par l'humour intelligent et irrésistible de ces planches.

Quand un médecin romain à la mèche blanche s'empare de la théorie du développement personnel pour influencer ses troupes et tromper l'ennemi, c'est à mourir de rire.

Quand le poissonnier se retrouve à vendre du poisson frais et qu'il crée ainsi un drame...

Quand les sangliers câlinent Obélix avec tendresse...

Quand le barde s'éclate aux sons des mélodies peu moyennâgeuses...

"Glaive lève-toi !!! et danse à Gergovie."

"On s'était dit : rendez-vous dans Byzance."

Je ne résiste plus.

Un coup de coeur absolu vers lequel je retournerai volontiers quand un coup de blues se fera sentir.

"Alésiaaaaa boire un p'tit coup à la maison."

Un Asterix, ça ne se loupe pas ! Pourtant, celui-ci m’a échappé et c’est par hasard que le l’ai vu dans les mains d’une de mes petites nièces riante et s’amusant de cette nouvelle aventure de mes gaulois préférés. Alors zou, je lui chipe discrètement pour le lire tranquillement dans mon fauteuil.

Au final, l’album est bon surtout le début. L’aventure part sur les chapeaux-de-roues, s’essouffle un peu, devenant trop prévisible au fil des pages. Mais c’est sans doute le formatage imposé aux nouveaux Astérix depuis que les auteurs historiques ne sont plus ! Alors oui, en tant que vieux lecteur ayant grandi avec ses pères, je m’attends toujours à mieux, à autre chose, bref à plus de risques et d’audace ! L’auteur a repris les meilleurs ficelles de quelques albums historiques. César cherche toujours à envahir notre village d'irréductibles gaulois. Ses armées restent impuissantes face à lui et de plus en plus démobilisées. Astérix et Obélix vont toujours ensemble à la chasse aux sangliers et taper sur les Romains qui s’aventurent en forêt.

Tout semble changer avec l’arrivée d’un nouveau courant de pensée : L’Iris blanc. Le concept inspiré par le philosophe Grec Grandbienvoufas prône la pensée positive. Ainsi, le village des fous devient dans la bouche des garnisons romaines « Le village des gens différents de toi et moi par leur comportement imprévisible ». Dans les faits, rien ne change pour eux, ils se font toujours autant taper mais avec le sourire ! L’effet est tout autre, alors que s’installe un semblant de concorde et de tolérance, nos gauloises et gaulois sont ébranlés intérieurement par l’Iris blanc. Bonemin est la plus touchée ! Mais je n’en dis pas plus au risque de vous dévoiler toute l’histoire !

Alors, moi, je ne suis pas du tout adepte de toutes ses modes sur le développement personnel, les pensées positives, etc. - moqueur comme Astèrix. Je pense que dans nos sociétés de plus en plus refermées sur soit, encourager « un certain repli de l’esprit et de l’être sur soit » n’est pas ce qu’il y a de meilleur… Et encoure plus lorsqu’il est encouragé par des charlatans qui en veulent plus à ton porte-monnaie qu’à ton bien-être ! Alors oui, j’aurai aimé que la satire soit un peu plus « sévère », « piquante » envers ce petit monde du «développement personnel ». Mais fort heureusement avec nos gaulois, le vivre ensemble reprend toujours le dessus et tout ce qui fait les liens indéfectibles dans notre village irréductible aussi. Et c’est un beau message à retenir aujourd’hui.

Oui, par Toutatis, c’est un album que j’ai lu avec beaucoup de plaisir et le sourire aux lèvres.

Pas sur que je le rendre à ma nièce !! mdr !!

Une lecture agréable, une bonne idée de départ avec cette critique de la pensée positive mais pas assez développée... Et surtout une morale pas très intéressante au final.

La lecture est agréable, l'humour est toujours au rendez-vous

Le scénario est sympathique mais pas non plus merveilleux.

Pas désagréable mais certains passages font vraiment trop "c'était mieux avant", je n'ai pas apprécié ces passages.

Je me lasse rarement un lire un Astérix et celui ci ne déroge pas à la règle.