Athalie

"Athalie" de Racine est une tragédie biblique qui explore le conflit entre la foi et le pouvoir. Racine y met en scène la reine Athalie, figure à la fois redoutable et tragique, qui incarne la tyrannie et la démesure. Sa lutte pour maintenir son trône face à la menace divine personnifiée par Joas, un jeune héritier protégé par le grand prêtre Joad, illustre la fragilité des ambitions humaines face à la volonté divine.

À travers une écriture d'une grande intensité dramatique et une maîtrise parfaite de l'alexandrin, Racine offre une réflexion poignante sur la destinée, la justice divine, et la rédemption.

Avec le temps, il me paraît désormais bien plus dur, bien plus long de lire une pièce de théâtre de Racine. Les mots ne sont pas les nôtres, et les vers ne rendent pas la lecture aisée.

Mais en les lisant, en les appréciant, lisant cette pièce courte tranquillement, on s'immerge de cet atmosphère et on apprécie la construction des mots. Les vers offrent une beauté incroyable à ces textes anciens.

Dans Athalie, c'est une pièce religieuse que l'on retrouve où les chants religieux ont leur place et où Dieu est omniscient et bien servi. Cela dit, une part de moi préfère Athalie, présentée comme le tyran mais en vérité qui semble si humaine. Mais elle ne défend pas la même religion, ce qui pose problème. Mais peut-on vraiment la voir comme une mauvaise personne ? J'en doute, je la sens plus vraie que les autres, mais avis personnel.

SUperbe lecture en tout cas que je ne peux que recommander !

La lecture d'Athalie a été assez ardue : (très) peu familier de l'Ancien Testament, j'ai eu toutes les difficultés du monde à saisir les enjeux profonds, tenants et aboutissants d'une partie de l'intrigue. Les noms, tous très ressemblants — Joas et Joad, Jezabel et Josabet, etc. —, n'ont pas aidé !

Pour autant, malgré ces obstacles premiers, Racine reste Racine : grandiose. Son style, encore toujours, m'a emporté ; la beauté de son alexandrin (mêlé, il est vrai, de quelques autres types vers dans les parties du chœur), la puissance de ses images, la richesse de ses vers, l'harmonie rythmique et sonore, tout y est magistral.

Un moment de lecture des plus agréables, où les difficultés relatives à l'action dramatique sont éclipsées par l'un des styles les plus magnifiques et efficaces de la littérature française !

Cette pièce était dans ma PAL depuis un moment et j'avais hâte de la découvrir et je n'en suis pas déçu !

Je n'ai pas du tout aimé cette pièce, elle est trop dirigés la religion. C'est lourd pour bien apprécier le texte qui est très bien écrit.

C'est encore une tragédie aux vers magnifiques que nous offre Racine. Les nombreuses références à la religion ont été un peu handicapantes dans ma lecture malheureusement.

Une pièce fortement marquée par la religion. Un peu trop parfois. Le style racinien est ici lourd et on peut remarquer une pauvreté du vocabulaire. Tout est prévisible, même les moments de tension n'en sont pas vraiment. Une pièce peu connue, les éléments cités ci-dessus peuvent en partie l'expliquer.

J'ai moins aimé cette tragédie de Racine que les autres que j'ai lues, sans doute à cause de la religion. La construction de la pièce est un peu différente, il y a beaucoup de personnages ce qui rend difficile le début de la lecture (il faut un long moment d'adaptation), et surtout de nombreuses références bibliques - que je n'ai pas comprise à cause de mon inculture. Du coup, je n'ai commencé à apprécier la pièce qu'à partir de l'acte III.

J'aime moins les tragédies religieuses de Racine que ses autres pièces. Ici, le thème est une commande. Racine a eu moins de liberté. Certes, il écrit toujours aussi bien, les alexandrins sont très beaux, mais j'ai été moins touchée personnellement par cette pièce. Le moteur de l'intrigue n'est plus la fatalité, mais la puissance divine.

Cette tragédie biblique n'est pas ennuyeuse, je ne peux pas dire ça de Racine, mais la fin est très prévisible et j'ai trouvé que les emprunts à la Bible rendent la plume de Racine moins intéressante.

J'avais adoré Britannicus et Andromaque, Athalie m'a déçue.