Commentaires de livres faits par Atrix
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Commentaires de livres appréciés par Atrix
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- Tu es prêt? chuchota Max. Au moment où je verrouillerai, ferme les yeux. Quand les vertiges s'arrêteront, préviens-moi et nous compterons tous les deux jusqu'à trois. D'accord?
Max suffoquait presque et tentait d'ignorer les battements de son cœur dans sa poitrine. Il ferma la porte et serra les paupières.
Au début, il ne se passa rien.
Mais peu à peu il eut l'impression que son corps subissait une accélération vertigineuse qui le précipitais telle une toupie dans une rotation incontrôlée. La sensation s'intensifia pensant ce qui lui sembla une minute avant de culminer dans une vague de nausée.
Il était sur le point de vomir quand le tourbillon cessa. Son corps était presque aussi léger qu'une poussière, comme s'il voulait à nouveau se fondre dans la terre primitive.
Quelque secondes plus tard, la sensation avait disparu. Il souffla à David:
- David? C'est fini ?
- Je crois bien, ouais.
-OK. Compte avec moi. Un, deux, trois.
Max ouvrit les yeux et retient son souffle.
Au lieu de la petite chambre carrée, ils se trouvaient maintenant en haut de l'escalier d'une vaste pièce circulaire surmontée d'un dôme en verre, derrière lequel la lune et les étoile, grossies des millions de fois, tournaient lentement dans le ciel. Max resta bouche bée: de légers fils d'or s'étaient assemblés pour dessiner un centaure puis s'effaçaient doucement. Un instant plus tard une scorpion géant apparaissait parmi des myriades d'étoiles scintillantes.
Au niveau de la porte et du sommet de l'escalier s'étendait un vaste balcon aux rambardes de cuivre dont chaque extrémité menai à un lit-bateau en bois poli fermé par des tentures.
Sans un mot, Mac et David descendirent l'escalier. Sur le parquet en contrebas, au milieu de la pièce, une grande table octogonal incrustée de dessins de lunes et d'étoiles étais installée sur un épais tapis couleur ivoire. De chaque côté du balcon était creusée une niche arrondie qui abritait un divan douillet, de hautes étagères et une penderie, le tout éclairé par des lumières encastrée dans le plafond de bois blond. Un petit feu crépitait dans la cheminée. Surpris, Max reconnut son sac de marin soigneusement plié devant la penderie à côté de ses carnets des croquis et de ses crayons. Le reste des ses affaires était tout aussi bien rangé.
- Qu'est-ce que tu en pense ? soupira David près de lui.
Max fit volte-face et secoua David par les épaules.
- Je pense que c'est hallucinant!
Avec des cris de victoire, ils firent la course jusqu'au balcon puis partirent dans des directions opposées pour atterrir chacun sur leur lit-bateau. Max s'affala sur un édredon moelleux brodé de soleil d'or avant de rejeter les couvertures. Souriant jusqu'aux oreilles sur le lit d'en face; David donnait des coups de pieds au dessus-de-lit bleu marine brodé de lunes d'argent."
"(Brice) -On est en 1689, monsieur le curé Bachelard dirais que tu fait un énorme mensonge de soixante lustres.
(Apolline) -Soixante quoi?
-Soixante lustres, trois cents ans.
Apolline éclate de rire.
-Moi, je ne connais que les lustres avec les empoules électriques à l'imitation des vieux qui portaient des chandelles.
-Oui, j'en ai vu comme tu dis de ces lustres-là, chez monsieur le marquis d'Estang, justement, que tu viens de voir arriver dans son carrosse, et puis il y a celui de l'église au-dessus de l'autel.
-Oui, je le connaîs, dit Apolline, mais on a remplacé les bougies pas l'éléctricité."
- Vous pouvez monter."