Ajouter un extrait
Liste des extraits
Il se redresse et me tend la main pour m’aider à me relever. Je le contemple de toute sa hauteur, hésitant à répondre à son invitation.
— C’est plaisant de vous voir à mes pieds, Amanda.
— Allez vous faire foutre, Bastian, grogné-je en acceptant finalement la main tendue.
Afficher en entier— Répétez après moi : « Amanda, je vous souhaite une bonne nuit, soyez prudente sur la route et je vous promets de vous appeler demain », énoncé-je lentement, comme s’il était un petit garçon à qui on apprend une poésie.
— Ça non plus je ne fais jamais.
— Quoi ? Répéter une simple phrase ? Votre mémoire est donc si courte ? raillé-je.
— Dire que j’appellerai le lendemain.
— Waouh ! C’est vraiment... élégant de votre part.
Afficher en entier— Ce n’est pas si long que ça, vous savez. Évidemment, pour vous, ça doit paraître une éternité. C’est quoi votre plus grande durée d’abstinence ? Une semaine ? Deux ?
Il réfléchit un instant avant de me répondre :
— Trois semaines depuis que je suis sexuellement actif, donc depuis environ douze ans.
Afficher en entierEn fait, je pense que Bastian pourrait être le type de la grande majorité des femmes. C’est comme si Brad Pitt se pointait chez vous avec son sourire d’ange en vous lâchant « Salut bébé, alors, prête pour une nuit de folie ? ». Qui le ferait dormir sur le tapis du salon, sérieusement ?
Afficher en entierAucun mec n’a envie de se retrouver la bouche barbouillée de rouge à lèvres ! C’est peut-être ultra-féminin, mais ça repousse également tous les mecs à la ronde, ce qui est précisément le but de ma manœuvre.
Afficher en entierAh, Fanny ! C’est ma pote de sortie. Depuis que je me suis fait larguer après sept ans de vie commune, elle s’est autoproclamée « Marraine La Bonne Fée ». Comme dans Cendrillon. Exactement. Sauf que, dans mon histoire, il n’y a pas de prince charmant à la fin du conte et encore moins de Happy End. Eh non, dans le récit de ma triste existence, les mecs sont tous des salauds et il semblerait que l’amour ne soit pas fait pour moi.
Afficher en entierIl a bien parlé de me plaquer contre le mur, j'ai pas rêvé ? On ne m'a jamais fait un truc pareil. Scotta essayé une fois. Sauf qu'il n'avait pas repéré le clou qui attendait bien sagement que je vienne y enfoncer mon crâne. J'ai hurlé. J'ai saigné. J'ai eu mal pendant deux semaines. On n'a plus jamais retenté l'expérience. Du coup, l'invitation de Musclor me donne des fourmis dans le tanga. J'imagine la sensation que ça doit être d'avoir ce grand corps musclé collé au mien, me maintenant prisonnière de ses mains et de ses hanches diaboliques.
Afficher en entier