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Ça fait deux semaines maintenant que je dors à peine et j'ai une tête de déterré. C'est pas cette nuit que je vais rencontrer la femme de ma vie ou alors c'est qu'elle kiffe les zombies.
Afficher en entier— Qu’est-ce que tu veux de moi, Alexia ?
Elle comprend immédiatement que ma question a un sens bien plus profond que le sexe. Il s’agit de nous deux, de demain. Il s’agit de savoir si nous avons un véritable avenir. Parce que je suis raide dingue d’elle et je ne me contenterai pas que de simples moments de plaisir de temps en temps. Elle passe alors sa main sur ma joue, pose l’autre sur mon cœur, puis ses lèvres viennent caresser doucement les miennes et elles ne bougent plus alors que son souffle se mêle au mien.
— Je veux tout, Matt. Tout de toi.
Je ne sais pas si ce sont mes neurones qui ont grillé, ou mon cœur qui s’est échappé de ma poitrine, mais j’en reste un instant abasourdi et ma respiration se bloque au point que j’ai la sensation de suffoquer. Alex perçoit mon malaise mais elle ne s’offusque pas pour autant. Elle sait que c’est exactement ce que je voulais entendre, mais que j’ai simplement besoin d’un instant pour me reprendre. J’ai besoin… J’ai besoin d’elle, en fait. Maintenant.
Afficher en entierChapitre 1 :
«… J’espère une réaction, mais elle reste totalement inerte tout en me dévisageant, si bien que je me demande si elle ne dort pas les yeux ouverts.
— Alex ?
— J’étais en train de prier pour être en train de rêver. Dis-moi que t’es simplement un effet de mon imagination bien trop débordante.
— J’aimerais bien.
Je lui fais un sourire contrit alors qu’elle bondit de mon lit, en plaquant le drap contre ses seins. Fini le spectacle. Le calme dont elle faisait preuve jusqu’à présent laisse place à la panique. Ses yeux sont exorbités, et elle ouvre et ferme la bouche comme un poisson hors de l’eau. Dans cinq minutes elle va nous faire un malaise. O.K., c’est un choc pour moi aussi, mais là, je suis presque vexé.
— Respire, Alexia.
— On n’a pas fais ça quand même ?
Son regard se perd un instant sur mon torse et j’ai la sensation que ma peau prend feu sous son inspection minutieuse. Bordel, d’où ça vient ça ? Elle clôt un instant les paupières avant de hocher la tête et de murmurer :
— Si. Si je me souviens. Et mon corps aussi.
Elle bloque un instant sur son entrejambe, sûrement un peu douloureux après nos galipettes, et je ne peux pas m’empêcher de sourire. Ben oui, quoi, je suis un mec, j’ai une grosse queue, et je sais m’en servir, il y a de quoi être fier. Enfin, jusqu’à ce qu’elle me frappe. Encore.
— Arrête de fanfaronner, Rocco Siffredi, on n’a pas de quoi se réjouir.
— Crois-moi, je le sais. Si ton frère apprend ça, il va me buter.
Comme si c’était encore possible, ses yeux s’arrondissent un peu plus et elle plaque une main sur sa bouche. Elle ne va pas vomir quand même ?
— Il ne faut rien dire. Ni à lui ni à personne. Ça doit rester entre nous. On a fait une connerie, mais on est des adultes. Alors, on oublie et on passe à autre chose.
— Bien.
D’un côté, c’est exactement ce que j’espérais entendre ; d’un autre, je ne sais pas pourquoi, mais ça me fout les boules. Royalement...»
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