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Un roman qui a beau avoir plus de 50 ans, mais qui n'en demeure pas moins résolument moderne. Jacques, 59 ans, se trouve, se veut, se voit impuissant dans tous les sens du terme. Sous couvert de gracieuse ironie, il en devient malade, déprimé, fou jusqu'à ne plus avoir envie de vivre. Ce regard sur la vieillesse masculine est cruel, triste et terriblement masochiste;;; mais sonne juste.

Et cet état d'esprit ("Si je ne bande pas, je suis un homme presque mort") demeure hélas toujours dans la tête de nos contemporains.

J'aime particulièrement les oeuvre de Romain Gary parce qu'il a cette force incroyable qui se dégage de chacune d'elle, une identité propre, un style qui se réinvente mais jamais ne se perd en route, des sujets souvent difficiles... Ici ce qui est fascinant c'est à quel point il arrive à nous intéresser tout en parlant d'andropause, avec des mots parfois crus, des scènes difficiles, parfois folles, parfois détaillées, et surtout une magnifique métaphore filée sur la chute de l'empire romain ! Une oeuvre coup de coeur, qui m'a accompagnée tout au long de mes oraux, qui m'a fait découvrir encore une facette de Romain Gary. Je recommande vivement !!!

Je ne peux pas dire que ce roman m’a particulièrement intéressée ou même plu. J'ai dû le lire pour un cours, je l'ai lu, ce n'était ni particulièrement dure ni particulièrement long mais après, je suis passée à autre chose.

Je suis tombé amoureux du style et de l'écriture de ce livre.

L'enchaînement des mots est une évidence, ils forment une musique parfaite qui m'a subjugué.

Premier livre de Gary que j'ai lu et j'ai adoré. Cet homme fière qui préfère mourir plutôt que de ne plus pouvoir satisfaire sexuellement sa compagne et au fond touchant.

Excellent moment de lecture, qui nous convie aux défis de l’âge, avec tendresse et humour. Comment accepter nos limites alors que l’on refuse d’en fixer mais que les années nous rattrapent… ???

Une écriture superbe mais une histoire qui peine à me captiver.

Ce roman avait choqué et m'avait remué à l'époque de sa lecture. Parler de problème d'érection et de prostate me paraissait inopportun à l'époque. C'était de l'exhibitionnisme.

Je vais être très prosaïque. Maintenant que j'ai un ami chez qui on a pratiqué l'ablation de la prostate et un second chez qui on va pratiquer de la radiothérapie sur l'organe, je me rends compte combien Garry était audacieux et chirurgical, sans doute trop pour son époque.

C'est étrange comme certains livres prennent de la consistance des lustres après leur lecture.

C'est sans doute cela de la bonne littérature.

Le personnage de Jacques Rainier est un homme d'affaire puissant que la puissance s'apprête à quitter. Le monologue intérieur du personnage divague entre déclin du monde, déclin de ses affaires, déclin sexuel, déclin de sa vie conjugale.

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