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Extrait

Extrait ajouté par Marlene2303 2019-01-06T11:31:41+01:00

« — On ne sait même pas comment il s’appelle, Sport.

Mon chien était occupé à marquer son territoire contre un palmier. Il leva son museau vers moi et plissa les yeux tout en se soulageant.

— On devrait sans doute arrêter de penser à lui. Mais si jamais tu ressens un jour des frissons à la seule proximité d’un parfait inconnu, je suis certaine que ce sera aussi difficile pour toi que pour moi.

— J’aime assez qu’il en soit ainsi… qu’on ne connaisse pas nos noms respectifs. Pas vous ? demanda un timbre familier.

Impossible que l’objet de mes pensées se trouve précisément là, à écouter la conversation que j’avais avec mon chien. Je souffrais d’hallucinations.

— Génial. Maintenant, j’entends des voix, grognai-je en refusant de me retourner pour vérifier.

Un petit rire sexy retentit et Sport tira sur sa laisse.

— Vous êtes vraiment derrière moi, hein ? fis-je en me rapetissant.

— On dirait.

Son ton était léger et amusé. Je le visualisai très bien, debout, les bras croisés sur ce que j’imaginais être un torse musclé.

— Et vous m’avez entendue parler…

— D’un truc à propos de frissons, Dixie.

Je me tournai lentement. Je rougis quand je le découvris tout près, en t-shirt et short de treillis, Gidget à ses côtés. Il était presque dans la position que je m’étais imaginée. Presque. La réalité dépassait la fiction.

— Vous devriez faire vérifier vos oreilles, Nez-Sanglant, rétorquai-je avec dédain sans croiser son regard.

Il aboya de rire.

— Nez-Sanglant ?

— Je ne sais pas votre nom. Il fallait bien que je vous en donne unJe rejetai mes cheveux sur mon épaule. Bon sang que je détestais ça. J’essayais de séduire cet homme que le ciel avait envoyé à l’Humanité en cadeau mais je ne savais décidément pas comment m’y prendre. Après avoir aperçu mes ineptes tentatives de flirt, il devait sans doute s’interroger sur mon état mental.

— Si c’est le surnom que vous avez choisi, je devrais probablement vous révéler ma véritable identité. Je ne suis pas certain de vouloir être connu en ville par mon seul appendice.

— Comme vous voulez, dis-je avec nonchalance. En ce qui me concerne, j’aime bien Dixie. La balle est dans votre camp, Nez-Sanglant.

Je lui fis un clin d’œil. On fait bien ça quand on drague, non ? Je n’en avais pas la moindre idée. J’espérais simplement que j’avais l’air sexy et que je ne ressemblais pas à une maniaque bourrée de tics.

— Bastian, annonça-t-il en me tendant la main. Techniquement, c’est Sebastian, mais tout le monde m’appelle comme ça.

— Baylee. Et c’est tout.

Je lui serrai la main. Elle était ferme et chaude. Ses doigts se refermèrent autour des miens avec une douceur surprenante. Un rire nerveux m’échappa, suivi d’un grognement involontaire.

J’arrive pas à croire que je viens de grogner, pensais-je, gênée.

— C’est agréable d’associer un nom à un visage.

Il garda ma main dans la sienne et ignora mes maladresses. Pour tout arranger, une légère excitation dans la région de mon estomac me fit glousser comme une adolescente prépubère au concert de son boys band préféré et qui est trop éblouie pour parvenir à aligner deux mots.

— Oui, c’est vrai, dis-je en retrouvant enfin l’usage de la parole et en dégageant ma main avant d’en être incapable.

Je le regardai fixement et m’imaginai la perfection de ses lèvres pressées sur les miennes. Notre baiser serait tendre et simple mais bien plus épanouissant que tous ceux qu’on m’avait donnés jusqu’ici. Il serait chargé d’émotion. Je percevrais… un sentiment inconnu, un émoi dont je rêvais plus que je ne voulais bien l’admettre.

Ce serait magique.

— J’espérais vous rencontrer à nouveau, admit-il. Je promène toujours Gidget par ici, à la même heure, quand je suis en ville.

Il s’assit sur un banc non loin de là, je suivis son exemple. Nos chiens s’allongèrent devant nous, simplement contents d’observer les joggeurs matinaux. Pour ma part, j’étais simplement heureuse de me tenir près de Bastian… et je me fichais bien des joggeurs. »

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