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Dans Au plaisir de Dieu, Jean d'Ormesson raconte l'histoire d'une famille d'aristocrates au cours du vingtième siècle. Plus que l'histoire particulière des membres d'une classe aujourd'hui disparue, il s'agit surtout de l'illustration du profond bouleversement des valeurs engendré par le libéralisme. En 1900, l'argent ne comptait pas encore dans les familles qui en avaient, on vivait « au plaisir de Dieu », ne se souciant que de défendre des valeurs comme l'honneur, Dieu ou le nom. Nulle nostalgie sous la plume de Jean d' Ormesson, juste la description d'un monde englouti, sorte d'Atlantide rêvé où les préoccupations matérielles étaient assourdies, où rien n'avait vraiment d'importance, où la vie terrestre n'était qu'un agrément qu'il fallait supporter avec distinction et peut être même avec morgue. On était léger parce qu'on n'imaginait pas que son avis puisse outrepasser le bon plaisir de Dieu. La seule conviction que l'on avait, puérile sans doute, était que son nom passerait les siècles. Les deux guerres, les revers de fortune et l'emprise des valeurs boursières se chargeront de ramener nos aristocrates à une réalité plus dure. Avec le libéralisme naît la gravité, il est fini le temps du plaisir de Dieu, il est fini le temps des cerises, le temps de la légèreté. Place au débat d'idées, au combat des idées, il faut bien que l'une meurt pour que l'autre soit la vérité. Une bien pauvre vérité.
Jean d'Ormesson nous raconte l'histoire du temps qui passe en nous racontant l'histoire d'une grande famille aristocratique confrontée aux changements d'époques... Tous voudraient le retenir ce temps qui ronge les vies, certains même voudraient l'arrêter et revenir en arrière, retrouver le temps béni de vies à l'abri des ébranlements du XXème siècle.
L'histoire de cette famille est aussi un peu l'Histoire de la France qui se transforme aux XIXème et XXème siècles.
Mais ce ne sont ni les Plessis-les-Vaudreuil, ni l'Histoire de France qui sont les héros ici. Simplement le temps qui passe plus fort que tous, plus fort que tout...Certainement le meilleur roman de Jean d'Ormesson.
Ca sent l'amour filial du début à la fin, avec ce petit truc de plus qui appartient à Jean d'Ormesson. Et quelle famille !!!
J'avoue m'être un peu ennuyée dans la 2ème moitié du livre. Mais certaines phrases, le style, ont fait que j'ai lu par deux fois quelques extraits. Les mots s'écoulent, et c'est beau.
Un roman que j'adore et que j'ai lu plusieurs fois avec le même plaisir... Ecriture exceptionnelle ! C'est avec délice que j'ai savouré ce livre non seulement pour l'histoire de la famille mais également pour son
contexte historique et artistique. J'ai fort apprécié cette fresque du XIX et XX ème siècles
et les changements de plus en plus rapides de notre monde européen.
Un pur délice. L'écriture de Jean d'Ormesson est une pure gourmandise qui nous porte sur des centaines de pages sans nous lasser. Il mélange avec brio vérité et fiction, histoire et imaginaire, et finalement, les frontières s'estompent pour ne laisser que la beauté de la narration. Merveilleux.
Incontournable roman de Jean d'Ormesson . Superbe , merveilleuse exceptionnelle écriture ! Jean d'Ormesson nous raconte l'histoire du temps qui passe en nous racontant l'histoire d'une grande famille aristocratique confrontée aux changements d'époque... Tous voudraient le retenir ce temps qui ronge les vies, certains même voudraient l'arrêter et revenir en arrière, retrouver le temps béni de vies à l'abri des ébranlements du XXème siècle.
L'histoire de cette famille est aussi un peu l'Histoire de la France qui se transforme aux XIXème et XXème siècles.
Mais ce ne sont ni les Plessis-les-Vaudreuil, ni l'Histoire de France qui sont les héros ici. Simplement le temps qui passe plus fort que tous, plus fort que tout...
Certainement le meilleur roman de Jean d'Ormesson.
Résumé
Dans Au plaisir de Dieu, Jean d'Ormesson raconte l'histoire d'une famille d'aristocrates au cours du vingtième siècle. Plus que l'histoire particulière des membres d'une classe aujourd'hui disparue, il s'agit surtout de l'illustration du profond bouleversement des valeurs engendré par le libéralisme. En 1900, l'argent ne comptait pas encore dans les familles qui en avaient, on vivait « au plaisir de Dieu », ne se souciant que de défendre des valeurs comme l'honneur, Dieu ou le nom. Nulle nostalgie sous la plume de Jean d' Ormesson, juste la description d'un monde englouti, sorte d'Atlantide rêvé où les préoccupations matérielles étaient assourdies, où rien n'avait vraiment d'importance, où la vie terrestre n'était qu'un agrément qu'il fallait supporter avec distinction et peut être même avec morgue. On était léger parce qu'on n'imaginait pas que son avis puisse outrepasser le bon plaisir de Dieu. La seule conviction que l'on avait, puérile sans doute, était que son nom passerait les siècles. Les deux guerres, les revers de fortune et l'emprise des valeurs boursières se chargeront de ramener nos aristocrates à une réalité plus dure. Avec le libéralisme naît la gravité, il est fini le temps du plaisir de Dieu, il est fini le temps des cerises, le temps de la légèreté. Place au débat d'idées, au combat des idées, il faut bien que l'une meurt pour que l'autre soit la vérité. Une bien pauvre vérité.
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