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— Tu as raison, dis-je. Tu as absolument raison. Il n’y a qu’une seule façon de clarifier les choses.

Vince sembla soulagé.

— Tu vas discuter de tout ça avec lui comme un adulte responsable.

— Quoi ? Bien sûr que non. Ne sois pas ridicule. Nous allons découvrir où se déroulera son rencard avec Caleb, et nous allons les suivre et les espionner.

— Oh mon Dieu, dit Corey. Nous allons avoir besoin de déguisements.

— Évidemment ! On ne peut pas espionner sous couverture sans déguisement. C’est, genre, la loi.

— Ça ne va probablement pas bien se terminer, dit Paul.

— Bien sûr que si. Nous allons voir si Darren n’est qu’une traînée qui mérite d’être renversée par un bus ou s’il se meurt d’amour pour moi et que je doive m’asseoir sur son visage.

— Dégueu, dit Corey. Et romantique, aussi.

— Ou alors, dit Vince, nous pouvons suivre mon idée et juste parler avec…

— Nous avons déjà voté, dis-je.

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(Paul)

Être gay est si difficile, marmonna-t-il. Non seulement tu dois l’admettre, mais ensuite tu dois trouver le genre de gay que tu es. Tout ça est très perturbant. C’était bien plus facile quand nous jouions aux Lego au lieu de nous habiller comme des oursons en cuir et des appâts à pédophiles.

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(conversation téléphonique entre Vince et Darren)

— Et pour te demander où ton rencard allait avoir lieu. Avec le minhipster.

— Minhipster ? Seigneur, tu traînes beaucoup trop avec Paul et Sandy.

— Eh bien, je suis fiancé à l’un d’eux.

— C’est vrai. Et il te rend heureux, alors fais-toi plez, frangin.

— Merci, frangin. C’est top de ta part de dire ça.

— Maintenant, observe, chuchota Corey à mon oreille, les insaisissables homosportifs dans leur habitat naturel. Leur capacité à communiquer est quelque peu primitive, mais leur structure sociale est d’une complexité fascinante.

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- Tu me pardonnes? demandai-je à Paul.

- D'avoir fait un rêve d'orgie incestueuse impliquant mon petit ami et son frère?

- Oui.

- Bien sûr. Pourquoi pas. Je peux comprendre.

- Bien, dis-je, soulagé.

- Je t'aime, dit Paul.

- Oh! Moi aussi, je t'aime.

- Mais je te jure sur ta tête, Sanford Stewart, que si jamais je te surprends à mal regarder mon homme, je t'arrache les bras et je te les enfonce si profondément dans le cul que tu t'étoufferas avec tes propres doigts.

Le téléphone bipa lorsqu'il raccrocha.

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Puis il retira son tee-shirt et le jeta par-dessus le balcon.

— Qu’est-ce que tu fous ? demandai-je, essayant difficilement de ne pas hurler et de ne pas regarder les muscles de son ventre et les poils de son torse, parce que c’était injuste.

— Ils doivent croire qu’on est nus. On doit le faire croire.

— Bien !

Et je ne sais pourquoi, je pris ça comme une invitation à retirer mon pantalon et à le jeter par le balcon. Je restai là, portant un fin tee-shirt et le plus minuscule des slips que je possédais. Ce à quoi j’aurais franchement dû réfléchir, mais à ma décharge, quand j’avais choisi mes sous-vêtements ce matin, je ne m’étais pas attendu à me retrouver à moitié nu à feindre de coucher avec Darren Mayne.

— Oh mon Dieu, gémit quelqu’un depuis le bas de l’escalier. Ils s’arrachent leurs vêtements. Pourquoi est-ce que je ne peux pas voir ça ?

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— Tu l’as cassé, dit Paul à Larry. Tu as cassé mon petit ami. Il venait tout juste d’être comme je le voulais et maintenant tu essayes de foutre le boxon dans sa programmation. Tu sais combien de temps ça m’a pris pour arriver à ça ? Plus d’un an.

— Tu veux des enfants, chuchota Larry à l’oreille de Vince. Tu veux avoir tellement d’enfants. Tu veux qu’ils m’appellent papi et tu le veux rapidement. Écoute ma voix, Vince, et seulement ma…

— Larry, dit Matty. Arrête d’essayer de laver le cerveau de Vince. Tu contraries Paul. Tu sais comme sa voix devient stridente quand il est contrarié. Franchement.

— Ma voix ne devient pas stridente, s’insurgea Paul d’une voix stridente.

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— Tout le monde sait que les ventes aux enchères de célibataires travestis sont plus amusantes que les autres, répondis-je.

— Oserai-je demander pourquoi ?

— Oseras-tu ?

— Pourquoi, Sandy ?

— Parce que c’est plus amusant ainsi.

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— Bon. Où en étions-nous ? repris-je.

— Tu me menaçais.

— C’est vrai. Tu m’as distrait avec cette histoire de Paul et Vince.

— Désolé. Tu veux terminer tes menaces ?

— Je ne sais pas. Ça a perdu de son intérêt maintenant. Il s’est passé trop de temps depuis que j’ai commencé et ça n’aurait peut-être plus le même poids.

— Je serai toujours effrayé, dit-il. Promis.

— D’accord. Laisse-moi une seconde. Je dois me remettre en condition.

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Je détestais le putain d'Homonarque du Stade.

- Et c'est peut-être mesquin, dis-je à Mike, et je devrais peut-être simplement pardonner ou, du moins, oublier, mais je me souviens encore des crasses qu'on me faisait parce que j'étais un petit pédé maigre au lycée, cette tapette qui aimait porter du maquillage et qui se déhanchait bien trop quand il marchait. Dont le casier était vandalisé par des salauds homophobes. Qui se faisait marcher sur les pieds et regarder comme s'il n'était rien d'autre qu'un déchet. Alors je reconnais un tyran quand j'en vois un, d'accord ? Certaines personnes grandissent et changent. D'autres, non. Les Darren Mayne du monde ne changent pas. Il passe d'un petit minet à un autre et les recrache comme s'ils n'étaient rien, tout en montrant aux autres qu'il est mieux qu'eux.

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Et Caleb, le minhipster, répondit :

— Bien sûr que non. Trente mille dollars pour Darren Mayne.

La deuxième pensée arriva quand je regardai alors vers Darren et vis un sourire ravi sur ses lèvres, comme s’il était heureux de la tournure des événements. Heureux que personne ne puisse probablement battre cette enchère.

Heureux que ce soit Caleb.

Et vraiment.

Qui étais-je pour m’en mêler ?

— Trente mille dollars, dis-je.

Et Darren dut entendre quelque chose dans ma voix, parce qu’il se tourna vers moi, ce sourire s’évanouissant. Frôlant probablement la pitié que je ne voulais jamais recevoir de lui. 

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