Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 649
Membres
1 013 251

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par anonyme 2014-02-15T08:42:28+01:00

Malgré son agacement, M. Péricourt avait vis à vis de Labourdin des bontés d'agriculteur. "Expliquez-moi ça", lui disait-il parfois avec cette patience qu'on ne prodigue qu'aux vaches et aux imbéciles.

Afficher en entier
Extrait ajouté par anonyme 2014-02-15T08:42:10+01:00

C'est un truc saisonnier, le sens du devoir, par exemple, depuis l'armistice, c’était une denrée plus fréquente qu'avant.

Afficher en entier
Extrait ajouté par anonyme 2014-02-15T08:41:52+01:00

C'est comme les jolies filles, les héros, dans une bonne société, on a toujours besoin d'en avoir quelques uns.

Afficher en entier
Extrait ajouté par anonyme 2014-02-15T08:40:50+01:00

N'ayant rien ni personne, pas même un chat, tout se résumait à lui, son existence s'était enroulée sur elle-même comme une feuille sèche autour d'un noyau vide.

Afficher en entier
Extrait ajouté par anonyme 2014-02-15T08:40:36+01:00

Albert estima la durée de cette convalescence en mois, se refusant à imaginer que le mois ne soit pas la bonne unité.

Afficher en entier
Extrait ajouté par anonyme 2014-02-15T08:40:20+01:00

La tête du soldat apparait enfin, à moins de trente centimètres, comme s’il dormait; il le reconnaît, il s’appelle comment déjà ? Il est mort. Et cette idée est tellement douloureuse qu’Edouard s’arrête et regarde ce camarade, juste au dessous de lui, et, un court moment, il se sent aussi mort que lui, c’est sa propre mort qu’il contemple et ça luifait un mal immense, immense…

Afficher en entier
Extrait ajouté par anonyme 2014-02-15T08:40:05+01:00

Morieux fronce les sourcils. Il n'aime pas les morts suspectes. A la guerre, on veut des morts franches, héroïques et définitives, c'est pour cette raison que les blessés, on les supporte, mais qu'au fond, on ne les aime pas.

Afficher en entier
Extrait ajouté par anonyme 2014-02-15T08:39:50+01:00

Ceux qui pensaient que cette guerre finirait bientôt étaient morts depuis longtemps. De la guerre, justement. Aussi, en octobre, Albert reçut-il avec pas mal de scepticisme les rumeurs annonçant un armistice. Il ne leur prêta pas plus de crédit qu'à la propagande du début qui soutenait, par exemple, que les balles boches étaient tellement molles qu'elles s'écrasaient comme des poires blettes sur les uniformes, faisant hurler de rire les régiments français. En quatre ans, Albert en avait vu un paquet, des types morts de rire en recevant une balle allemande.

Afficher en entier
Extrait ajouté par anonyme 2014-02-15T08:39:10+01:00

C'était un homme assez vieux avec une tête très petite et un grand corps qui avait l'air vide, comme une carcasse de volaille après le repas.

Afficher en entier
Extrait ajouté par anonyme 2014-02-15T08:38:53+01:00

… voilà comment ça finit, une guerre, mon pauvre Eugène, un immense dortoir de types épuisés qu’on n’est même pas foutu de renvoyer chez eux proprement. Personne pour vous dire un mot ou seulement vous serrer la main. Les journaux nous avaient promis des arcs de triomphe, on nous entasse dans des salles ouvertes aux quatre vents. L’« affectueux merci de la France reconnaissante » (j’ai lu ça dans Le Matin, je te jure, mot pour mot) s’est transformé en tracasseries permanentes, on nous mégote 52 francs de pécule, on nous pleure les vêtements, la soupe et le café. On nous traite de voleurs.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode