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Le paiement des rentes de l'Etat en papier monnaie complètement dévalué entraîna la ruine de nombreux petits rentiers. Les prêteurs sur gages profitèrent outrageusement de cette situation, provoquant la condamnation des moralistes, comme Mercier : "Comment dompter l'exécrable cupidité des usuriers qui affichent sur toutes les murailles le cachet de leur friponnerie ? Ce qui fait gémir le politique et le moraliste, c'est que cette usure marche tête levée, et que les spéculateurs, si on les laisse marcher encore quelque temps, engloutiront toutes les dépouilles des rentiers, des commis et des fonctionnaires publics honnêtes".

L'opinion publique était exaspérée de cet état de fait : "Nombre de conversations sont caractérisées par des plaintes amères contre l'usure et contre les intérêts exorbitants qu'exigeaient les prêteurs sur gages, et mille vœux sortent du sein de la classe la plus malaisée du peuple pour voir renaître un établissement équivalent à ce qu'était autrefois celui du Mont-de-Piété, ou même celui-là sous une autre dénomination".

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Une estampe remarquable, magistral témoigne de la vitalité de la caricature politique sous le Directoire... Elle illustre la situation bancale d'un régime partagé entre la crainte du terrorisme et celle du retour des Bourbons, et s'appuyant alternativement sur l'un et l'autre des parti.

Représenté sous l'aspect d'un homme à cinq visages, le Directoire s'effondre, victime de ses tergiversations, concrétisées par la "bascule" sur laquelle il était en équilibre précaire, portant les mots "Balancier Politique". A sa droite, la monarchie absolue est figurée par un trône fleurdelisé, accompagné de symboles comme les poignards ou les nuages, et de phylactères explicites ("Le Roi et les Prêtres", "Guerre civile", etc.) qui en accentuent la touche négative. A sa gauche - référence à la Rome des origines - le siège curule de la République s'écroule, écrasant dans sa chute des formules telles que le "Bonheur du Peuple" accompagnées d'un bonnet phrygien et d'un faisceau délié, images de l'unité de la liberté perdues. Dans son désastre, le Directoire entraîne ce qui le caractérise aux yeux de l'auteur : "Assassinat des Républicains" (allusion à Babeuf ?) ; "Luxe effréné" ; "Agiotage" ; "Radiation des Emigrés", etc.

C'est surtout l'indulgence envers le royalisme qui est visé par cette caricature. Si la chaise curule est renversée, le trône semble en position stable, ce qui correspond d'ailleurs à la forte poussée réactionnaire du moment. La seule voie proposée par l'artiste, assurément jacobin, se situe en haut à droite de l'image avec la stèle couronnée du bonnet rouge, adossée à une montagne... derrière laquelle pointent les rayons d'un soleil radieux ; vision renforcée par la citation de Montesquieu au centre de la composition. Dans un contexte particulièrement tendu, où les royalistes dominant les Conseils ont des appuis au sein même du Directoire, le message est claire : si ce dernier ne redresse pas la barre il est perdu, et la République avec lui. C'est précisément ce que comprirent trois des Directeurs, et ce qu'ils mirent en œuvre deux mois plus tard.

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L'effervescence festive qui semble s'emparer des Parisiens autour de 1795, la multiplication des bals, des rivolis, des théâtres et des tripots, véritable movida des temps anciens, est symbolisée par les excentricités du costume et du comportement des incroyables et des merveilles., voire par le paroxysme des "bals des victimes" réservés aux parents de guillotinés.

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