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Commentaires de livres faits par AudreySG

Extraits de livres par AudreySG

Commentaires de livres appréciés par AudreySG

Extraits de livres appréciés par AudreySG

Prologue

Ashton,

Depuis ma confrontation avec les loups de la meute, et depuis qu’ils m’ont forcé à battre en retraite, je suis tiraillé entre ce que je suis et ce que je désire plus que tout.
Cela fait des semaines que je me pose sans cesse les mêmes questions. Suis-je prêt à renier les miens et mon rang ? Suis-je prêt à faire cette allégeance contre nature ? Et la réponse est à chaque fois, et toujours, la même : oui. Pour elle, je sais que je le ferais sans la moindre hésitation. Pour l’avoir, je serais prêt à tout. Peu importe avec qui je dois m’allier et à qui je dois tourner le dos.
Même si j’aurais préféré faire autrement, aujourd’hui je ne vois qu’eux qui soient en mesure de m’aider. Maintenant que les maudites les plus puissantes ont été exterminées, ma mère et ses démons me sont redevenus inaccessibles. Dorénavant, je ne peux plus compter ni sur leurs forces ni sur leur désir de destruction. Même avec beaucoup de chance et de pratique, celles qui restent ne seront en mesure de les invoquer que d’ici deux, voire trois, décennies. Mais pour moi, cela sera beaucoup trop tard. Je la veux et maintenant. Ils sont donc mon seul et dernier espoir d’obtenir ce que je souhaite. Et je dois dire que l’idée de les aider à obtenir ce qu’ils veulent, m’amuse également beaucoup. Après tout, je ne veux pas seulement me venger de ce loup, mais de toute la meute. Contribuer au plan qu’ils ont mis en place pour apporter la preuve de qui il est, leur donnant ainsi l’opportunité d’agir et de le tuer avant qu’il ne représente une trop grande menace pour eux, est l’idéal pour cela.
Plus déterminé que jamais, je décide de révéler ma présence à ceux qui, je l’espère, deviendront mes alliés dans cette histoire.

— J’ai la solution parfaite pour vous, Messieurs, dis-je d’une voix que je veux assurée.

Surpris par mon intervention, les deux hommes se retournent et se préparent à attaquer au moindre geste un peu trop brusque ou menaçant provenant de ma personne.

— On se calme, m'empressé-je de dire. Je ne suis pas venu ici pour me battre contre vous, mais avec vous.

Toujours sans un mot, les deux hommes me font signe de poursuivre.

— Je suis au courant de ce que vous cherchez à faire. Vous voulez obtenir la preuve que la prophétie dit vrai : que ce loup représente bien un danger mortel pour vous. Mais pire encore, qu’il pourrait bien remettre en question l’ordre établi du pouvoir et finir par vous détrôner. En y parvenant, vous seriez alors libre d’agir et de le tuer avant qu’il ne soit trop tard. Cependant, vos lois vous empêchent d'intervenir directement et de vous en prendre à lui sans être certain de qui il est. Elles vous empêchent même d’intenter une quelconque action visant à influencer ou à accélérer le chemin tracé par le destin. Et c’est là que j’interviens. Je vais vous aider à obtenir votre fameuse et si précieuse preuve.

— Nous n’avons pas besoin de toi, le Decipio, me toise celui que je soupçonne d’être leur leader.

— Mes filles se chargeront de lui, reprend le second qui, par cet aveu, me confirme ainsi être Poséidon, le dieu de la mer et des océans.

— Vraiment ? m'amusé-je. Dans ce cas, pourquoi vous disputiez-vous avant mon arrivée ?

Connaissant le caractère impétueux et volcanique du roi des dieux, je m’empresse de dévoiler mes plans.

— Parce que vous savez qu’en faisant intervenir les sirènes, les vôtres se douteront immédiatement que les véritables responsables de cette attaque ne sont d’autres que vous et ils pourraient mettre un terme à votre plan avant même qu’il ne commence. Grâce à moi, vous pourrez cacher votre implication dans cette affaire aux yeux de tous. Je prendrai l’entière responsabilité de l’éveil des sirènes et de leurs attaques.

Les deux hommes échangent un regard surpris avant de reporter leur attention sur moi.

— Pourquoi ferais-tu cela ? Qu’as-tu à y gagner ? m’interroge Zeus.

— J’y gagne votre aide pour obtenir ce que je veux, répliqué-je.

— Des dieux aidant l’enfant d’un démon. Le fils de Lilith, rient-ils. Cela n’arrivera jamais !

— Vous le ferez parce que vous avez besoin de moi pour parvenir à vos fins. Et surtout parce qu’en échange de votre aide, je ne vous demande rien.

Cette fois, je viens d’attirer leur intérêt.

— Rien ? dis-tu.

— Absolument rien, confirmé-je. Le plan reste le même. Sauf que … ce n’est pas lui qui sera la cible de l’attaque des sirènes, mais l’un de ses amis. Un autre loup de la meute.

— Impossible ! s’énerve Zeus. Nous avons besoin que…

— Et cela se produira, l’interromps-je. Jamais il ne laissera la mort de son ami impunie. Il se jettera à corps perdu dans la vengeance. Et à ce moment-là, il dévoilera sa véritable nature. Vous apportant ainsi votre preuve.

— Je ne comprends toujours pas. Qu’est-ce que cela t’apporte à toi ? Tu dois bien y avoir un intérêt quelque part ? Tu ne le fais pas par bonté d’âme, se moque-t-il, vu que tu n’en as pas.

— Ce que j’y gagne, c’est ma vengeance. Et la fille, dis-je dans un sourire froid.

Les deux frères se regardent et communiquent de façon silencieuse entre eux. Les secondes s’écoulent, mais cela est bon signe.
Cela veut dire qu’ils y réfléchissent sérieusement. Car si ce n’était pas le cas, je serais déjà mort.

— Nous avons un accord, Decipio, m’annonce-t-il.

Le soulagement me gagne et l’espoir flamboie de nouveau en moi.
D’ici peu, elle sera de nouveau en ma possession.
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Je revis notre dernière nuit, cette fameuse nuit où j’ai eu l’impression qu’il me faisait ses adieux. Je revois encore l’intensité de ses yeux lorsqu’il s’est glissé en moi, je ressens encore la chaleur de ses mains qui me caressaient la poitrine pendant qu’il allait et venait profondément en moi. Je sens encore son souffle dans mon cou lorsqu’il m’a dit, au moment où nous jouissions ensemble, qu’il m’aimerait toujours.
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Je ferai tout ce qui est possible pour la sauver y compris me sacrifier si nécessaire. Je ne peux imaginer un monde sans sa lumière.
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Ce jour-là, je suis tombée amoureuse pour la première fois de ma vie. Et ce dont je ne me doutais pas à l’époque, c’est que cela serait aussi la dernière.
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Chaque soir je me rendais sur le toit pour repenser à nos rencontres, et à chaque fois je m’endormais en imaginant que son baiser prenait une toute autre tournure.
Je me voyais tourner la tête afin que ce ne soit pas ma joue qu’il rencontre mais mes lèvres, je voulais connaître le goût de sa bouche, sentir sa langue s’immiscer en moi, partir à la rencontre de la mienne pour qu’elles s’explorent dans de lentes et sensuelles caresses. J’imaginais la chaleur de ses mains sur mon corps, pendant que moi j’explorais et caressais le sien, éprouvant la fermeté de ses muscles et la douceur de sa peau. Ces rêves étaient si intenses que lorsque je me réveillais je pouvais presque sentir ses mains sur moi, et plus les jours passés plus je devenais fébrile et souhaitais que ce rêve n’en soit plus un.
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Le repas se passe dans une bonne ambiance je me sens bien avec eux. Ils sont un peu dans leur monde et discute essentiellement de musique, je ne peux donc pas vraiment prendre part à la conversation mais cela ne me dérange pas, j'écoute et je rie à leurs blagues, cela me suffit.
A la fin du déjeuner Ludivine décide de me parler des lycéens et des différentes castes qui peuplent le lycée, je vois les garçons levés les yeux au ciel et rigoler dans leurs manches en écoutant Ludivine.
– Bon passons vite sur les groupes sans intérêts, il y a les geeks tout au fond à droite, les drogués de l'autre côté, … elle continue ainsi pendant 1 à 2 minutes.
Ensuite on monte un peu dans l'échelle social du lycée, ce sont les non populaires mais pour autant plutôt cool, ils se fondent dans la masse et se contentent de suivre le mouvement. Ludivine m'explique que ce groupe est composé de plusieurs sous-groupe d'amis, je dois avouer que je ne l'écoute pas vraiment.
– Attention reprend-t-elle, là tu dois vraiment m'écouter.
Les garçons se marrent en l'entendant me rappeler à l'ordre, alors que moi je rougis comme une pivoine.
– Là on aborde le dessus du panier, les stars du lycée, les inaccessible à nous pauvre commun des mortels. Il y a d'abord les sportifs reconnaissables à leurs blousons, accompagné bien sûr de leur cortège de pom-pom girls, qui si tu veux mon avis ne sont pas très douées.
– Arrête ton manège Lulu tu veux, l'interromps son frère. Tu es jalouse car tu t'es fait recaler à l'entrée de la sélection.
Ludivine foudroie son frère du regard et lui envoie un coup de pieds, qui hélas atterrit sur le tibia du pauvre Jules.
– Aie mais je n’ai rien dis moi, se plaint Jules en se massant la jambe.
– Pff vous m'énervez vous trois, heureusement qu'Héléna est là pour que l'on soit enfin majoritaire.
– Heu excuse-moi chère sœur mais tu as encore des progrès à faire en math là.
– Pas du tout, rétorque Ludivine, à vous 3 vous rassemblez à peine 1 cerveau.
Bref suffit, ou en étais-je déjà, ah oui la crème de la crème, donc ensuite reprend-t-elle.
Mais je ne l'écoute plus, je suis comme hypnotisée par l'entrée d'un élève, je crois l'avoir déjà vu ce matin quand je me rendais au bureau de l'administration.
Il est très grand et musclé, ses cheveux sont bruns et ses yeux sont d'un bleu magnétique, il ressemble à une gravure de mode. Il capte toute l'attention et sa démarche démontre à quel point il a confiance en lui et sait l'effet qu'il produit.
– Tu m'écoutes oui, me secoue Ludivine.
– Non, euh oui, bredouillais-je bêtement.
Son regard suit le mien.
– Ah ok je comprends mieux, ma chère tu es en train de baver sur le prince de cette ville, Valentin Eaton.
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