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Commentaires de livres faits par aurelia38

Extraits de livres par aurelia38

Commentaires de livres appréciés par aurelia38

Extraits de livres appréciés par aurelia38

Quelqu’un frappe du poing sur le bar.
— J’essaie de la protéger ! (C’est la voix de Jack.) Tu sais que le Cercle transforme les gens.
— Je sais. C’est pour ça que tu ne devrais rien lui cacher. Pour la laisser prendre ses propres décisions.
— Je ne pense pas t’avoir demandé ton avis.
— Avant, tu le faisais. (La voix de Stellan est empreinte d’une mélancolie factice.) Tu te souviens de l’époque où on se serrait les coudes ?
— Non.
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Avant même que je puisse ouvrir la bouche, il me prend dans ses bras et je me laisse consoler. Tous les sentiments – le choc, la peur – que j’ai refoulés déferlent sur moi par vagues. Jack me presse plus fort contre lui. Je me recule légèrement, attire son visage vers le mien et dépose un baiser sur ses lèvres.
Il s’écarte.
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— Cole, je t’en prie, tiens-toi bien, le tance mon père. (Sa chaise est plus grande que les autres et le dossier est sculpté, comme un petit trône. Il esquisse un geste dans ma direction.) Nous sommes ici pour faire bon accueil à ta sœur.
— Demi-sœur, maugrée Cole.
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date : 30-01-2019
— Vous avez parlé de recherches. Tu pourrais au moins me dire ce que vous cherchez ?
Il attrape un petit sac marin en cuir et le lance sur son siège.
— À ton avis, qu’est-ce qu’ils cherchent, les gens ?
Avec une étincelle dans le regard, il se penche vers mon oreille. Je me crispe.
— Un trésor…, chuchote-t-il.
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— Je n’ai pas le choix. Je dois croire que je vais faire sortir Ana de là-bas en vie, à tout prix.
— Vous êtes prêt à mourir, déclara audacieusement Boaz.
— Bien sûr.
— Pourquoi ? (Lazar, qui avait jusque-là gardé les yeux baissés vers le sable qu’il tamisait entre ses doigts, releva brusquement la tête. Il dévisagea Boaz avec une expression d’incrédulité sincère.) Je ne veux pas vous heurter, Lazar, mais ne vous paraît-il pas étrange qu’un prince galinséen – l’héritier du trône qui plus est – soit prêt à donner sa vie pour une simple odalisque, une ancienne fille de berger ?
— Zar Boaz, elle est la Zaradine, la favorite absolue. Je…
— Elle n’est pas moi ! Je peux comprendre votre loyauté envers la Couronne… envers mon père, puis envers moi. Beaucoup n’y parviennent pas, compte tenu de vos origines. Mais moi, si. Ce que je n’arrive cependant pas à saisir, c’est la raison pour laquelle vous êtes prêt à donner votre vie pour une de mes femmes.
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Lazar était sous l’emprise d’Herezah. Écartant sa bouche de la sienne, elle continua à activer ses doigts en rythme pour ne pas laisser décroître le besoin désespéré de soulagement de l’Éperon.
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— La situation n’est plus la même. Ana n’était alors ni la Zaradine, ni la femme qui portait mon héritier ; c’était une simple odalisque. Et puis-je vous rappeler que ce n’est pas moi qui ai voulu sa mort. Vous n’êtes pas sans l’ignorer, le harem a ses propres règles et sa propre politique interne. Je peux difficilement intervenir en ce qui concerne les châtiments. Mon unique rôle dans cette triste affaire a été de prononcer sa sentence de mort – et je peux vous assurer que je ne l’ai pas fait de gaieté de cœur. J’en ai même eu mal au cœur.
— Vous avez remarquablement bien caché votre désespoir, Majesté, fit remarquer Maliz, sans parvenir à masquer l’ironie dans sa voix.
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— Aucun homme ne peut savoir ce que c’est que de lutter tous les jours de sa vie pour assurer sa propre longévité et celle de son enfant. Pour y parvenir il faut renoncer à tout, de l’amitié à la pitié. Compassion, attention, affection… Ce sont des émotions auxquelles je n’ai pas voulu risquer de me laisser aller, Lazar. Après une vie passée à devoir en permanence être forte et impitoyable, et à maintenir à distance toute faiblesse, on en arrive à oublier comment être de nouveau touchée par ces émotions. (Elle retira son voile. Voyant son mouvement, il leva la tête pour la regarder.) Je n’ai que cela, dit-elle en montrant du doigt son visage, pour obtenir des privilèges, et cela (elle montra sa tête) pour les utiliser le plus efficacement possible. Si j’ai gagné, Lazar, c’est grâce à mon visage, à mon corps, à mon intelligence. Mon fils n’a pas été massacré. Mon fils est Zar.
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Lazar se garda bien de s’approcher de la tente royale mais entendit malgré tout les protestations qui s’en échappaient. Herezah n’appréciait pas d’être réveillée quand il faisait encore sombre, et elle réprimandait le malheureux Elim qui avait été chargé de le faire. Pas une plainte ne sortit de la bouche d’Ana, bien sûr. Quant à Maliz, il avait déjà revêtu sa tenue pour le désert : une longue tunique simple et légère, et un fashez, le turban que portaient les hommes pour voyager dans le désert. Impressionné, Lazar regarda l’homme s’étirer devant sa modeste tente. Il était presque attristé : quel dommage que Maliz soit un bien meilleur vizir – un bien meilleur homme, d’ailleurs – que Tariq ne l’avait jamais été. Malgré la peur que lui inspirait le démon dissimulé sous la façade de Tariq, Lazar éprouvait une certaine admiration pour l’attitude pragmatique, directe et charismatique du grand vizir. Dans une situation différente, peut-être les deux hommes auraient-ils pu trouver un terrain d’entente… et peut-être même devenir amis.
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— Zar Boaz. Vous nous honorez par votre présence.
Boaz lui sourit avec chaleur et Lazar sentit ses épaules se détendre légèrement.
— Il m’a paru normal de venir dire au revoir à mon épouse avant le long voyage qui vous attend, Lazar.
— En effet, Très Haut. (Il tourna les yeux vers Ana.) Zaradine Ana, dit-il en inclinant légèrement la tête. Nous avons prévu pour vous une pouliche douce et docile.
Ana répondit par un signe de tête puis se tourna aussitôt vers Elza, qui s’était empressée de la rejoindre pour prendre les choses en main. Celle-ci appréciait manifestement la notoriété soudaine que lui procurait son statut d’esclave attitrée de la nouvelle Zaradine, et son sourire radieux ne laissait pas de doute sur le bonheur que lui procurait l’occasion d’échapper à l’étouffant harem.
Lazar reporta son attention sur le Zar.
— Nous allons nous diriger vers les contreforts, Très Haut, et camper là-bas pendant quelques heures. Nous voyagerons dans la fraîcheur des dernières heures de la soirée et des petites heures de l’aube, jusqu’à ce que le soleil chauffe trop.
— C’est la saison du samazen, si je ne me trompe pas ?
— C’est malheureusement exact, mon Zar. C’est la période la plus dangereuse de l’année pour traverser le désert.
— Mais on ne peut rien y faire, précisa Boaz.
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— Faites entièrement préparer l’odalisque Ana pour moi ce soir.
Le mot « préparer » avait un sens particulier pour le gardien du harem. Les paroles du Zar produisirent un effet immédiat sur le grand maître des eunuques.
— La préparer, Très Haut ? Vous ai-je correctement compris ? demanda-t-il d’une voix forte, visiblement pris de court.
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Ana partageait sa chambre à coucher avec une seule autre odalisque. Auparavant, les jeunes filles dormaient dans un grand dortoir, mais cela avait pour seul effet de provoquer un manque de sommeil chez elles. Bien que les femmes préfèrent traditionnellement dormir ensemble, une grande partie des odalisques étaient des enfants. Même les plus âgées du harem n’étaient pas encore très matures pour la plupart et ne cessaient de glousser. Il leur faudrait mûrir pendant quelques années avant de devenir des membres posés du harem.
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Boaz était si pâle que Pez se demanda s’il n’allait pas s’évanouir. Le jeune Zar contemplait un point fixe, le regard vitreux. Le nain augmenta la vague de magie, et son ami parut recouvrer un peu d’équilibre.
— Pez, marmonna Boaz en titubant légèrement. Comment puis-je laisser un innocent mourir ?
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— Nous sommes venus chercher l’odalisque Ana, ajouta-t-il enfin, d’une voix douce, presque sur un ton d’excuse. Où es-tu, Ana ?
La jeune fille avait tout de suite compris qu’il parlait d’elle, mais elle ne savait pas du tout pourquoi.
— Je suis là, répondit-elle sans faire d’effort particulier pour dévoiler sa présence.
Salméo se retourna, et sa cicatrice se souleva légèrement sous l’effet d’une grimace passagère.
— Ah, te voilà ! Tu te cachais ?
— Non, grand maître, je tenais simplement compagnie aux plus jeunes. Tout cela est encore très effrayant pour elles.
— Mais pas pour toi, hein, Ana ?
— Je pense que vous avez déjà commis le pire, répondit-elle d’un ton calme.
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— Vous semblez si malheureux, mon Zar. J’en suis désolée. Je vous en prie, libérez-vous de votre fardeau et donnez-moi les nouvelles de l’Éperon. La douleur est mienne, parce que la faute l’est aussi. Je sais qu’il est grièvement blessé et j’imagine que vous êtes déçu de savoir qu’il ne pourra reprendre son service avant longtemps.
Elle vit Boaz écarquiller légèrement les yeux. Un profond chagrin se dissimulait derrière son air surpris, et il y avait de la douleur dans le pli qui barrait sa bouche.
— Ana, il est de mon triste devoir de t’annoncer que l’Éperon Lazar ne reviendra pas au service de Percheron.
Elle l’entendit parfaitement, mais ces mots n’avaient aucun sens pour elle.
— Serait-il parti ? demanda-t-elle, blessée que Lazar ne lui ait pas envoyé un mot d’adieu.
— Oui, il est parti pour de bon pourrait-on dire, admit Boaz. Il a rejoint ses dieux, Ana.
Elle pencha la tête de côté comme si elle écoutait une voix intérieure. Elle n’avait pas l’air de comprendre.
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— Je peux arranger ça, Ana.
— Je ne vois pas comment.
— C’est parce que tu ne comprends pas encore la façon dont fonctionne le harem. Veux-tu bien me faire confiance, même si on t’a conseillé le contraire ? (Elle rougit. Il avait donc vu juste.) Crois-moi, je ne te veux aucun mal et je me contenterai de ton amitié pour l’instant, rien de plus.
— Bien sûr. Je ne peux rien vous refuser, Zar Boaz.
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— Comment va ton bras, ce matin, mon lion ? demanda Herezah en caressant les cheveux de Boaz.
Elle était venue trouver son fils juste après sa discussion avec Salméo. Elle fut soulagée de voir qu’il ne reculait pas pour échapper à son contact. Elle s’était juré de retrouver l’affection qu’ils partageaient quand il était petit. Mais cela dépendait uniquement d’elle. Boaz n’allait pas céder facilement parce qu’il se sentait abandonné. Il avait appris à vivre sans elle et, à présent, elle allait devoir changer tout cela.
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Après avoir congédié l’Éperon, Herezah fit conduire Ana dans une antichambre. Il fallut la porter hors de la salle du Choix, car elle avait les jambes coupées après l’acte barbare dont elle venait d’être témoin. Cependant, elle ne manqua pas de remarquer le regard intense de la Valide fixé sur elle et le désespoir gravé sur le visage de Lazar. Lui pardonnerait-il un jour ?
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Pez guida Boaz dans un dédale de couloirs que l’adolescent n’avait encore jamais empruntés. D’ailleurs, à bien y réfléchir, son univers était très petit. La vie au palais était certes grandiose, mais sa mère contrôlait toute son existence. C’était Herezah qui choisissait les personnes responsables de son lever et de son coucher, de sa toilette, de ses repas et de son éducation. Lorsqu’il était plus jeune, elle décidait même où et avec qui il jouait.
Pez et lui étaient en train de faire un pied de nez aux traditions ; Boaz avait accepté uniquement parce qu’il était en colère contre sa mère et que c’était gratifiant d’affirmer ainsi son indépendance sans redouter les conséquences de son acte. Il était le Zar, après tout.
Cependant, à présent qu’ils étaient arrivés à destination, dans cette partie de Percheron où il ne faisait pas bon être vu si l’on était un homme intact, il n’avait plus tellement envie de défier l’autorité ou d’encourir la colère de tout le monde – et pas seulement de sa mère – si cela venait à se savoir. Il voulut le dire à son ami, mais le nain le fit taire dès qu’il le vit ouvrir la bouche.
— Tais-toi, Boaz, siffla Pez entre ses dents serrées. Nous sommes sur le point d’entrer dans le domaine du harem.
Boaz prit un air apeuré.
— C’est interdit, Pez.
— Pas pour moi, rétorqua le petit homme en souriant d’un air malicieux. Et n’oublions pas qui tu es.
— Quand même, insista Boaz en attrapant le bras de son ami. Je ne peux pas. Ma mère me…
— Quoi ? Elle te tuerait ? Je ne crois pas. N’oublie pas que tu es la source de son pouvoir.
— Elle ne me le pardonnera jamais.
— Et si je te disais que je peux faire en sorte que personne ne te voie ?
Boaz se mit à rire.
— Je ne te croirais pas.
— Tu devrais. Je ne t’emmène pas au-devant des ennuis, Boaz. Je te conduis à l’illumination.
Avant que Boaz ait eu le temps de répondre, un adolescent de son âge apparut au détour du couloir.
— Zar ! s’exclama-t-il en faisant aussitôt la révérence.
Pez soupira. C’était fini. Heureusement qu’ils n’avaient pas encore franchi la ligne invisible mais officielle qui séparait le harem du reste du palais.
— Salut, Kett, dit Boaz avec bonne humeur, même s’il se remettait à peine du choc d’avoir été ainsi découvert. J’essaie d’échapper à mes précepteurs, à mes gardiens et à ma mère. À tout le monde, en fait. Connais-tu Pez, mon bouffon ?
L’intéressé commença à se curer le nez tout en esquissant quelques pas de gigue. De son côté, Kett, un domestique des eunuques, secoua bêtement la tête. Son regard allait du Zar au clown, qui examinait à présent le contenu de ses narines.
Boaz fit la grimace.
— Il a de très mauvaises manières. Ne fais pas attention à lui. Ça faisait une éternité que je ne t’avais pas vu.
— Pardonnez-moi, Très Haut. Je viens d’avoir quatorze ans, et mes maîtres estiment que je suis prêt à assumer plus de corvées. Je suis donc très occupé, Majesté, expliqua-t-il en inclinant de nouveau le buste. Mais nos jeux me manquent.
— Kett a été mon camarade de jeu pendant un temps, expliqua le Zar à Pez, qui prétendait ne s’occuper de rien à part se curer l’oreille. Sa mère a servi la mienne à son arrivée au palais. Kett a été autorisé à
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Depuis, quand j'imagine mon cerveau, je m'imagine plein de petits bonshommes en action à l'intérieur.
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Je lance mon pied droit devant, avec toute la force du désespoir que je possède, sur l'homme qui tente de m'attacher à la chaise. Il vacille quelque peu vers moi, et je continue de me débattre autant que possible alors qu'il se déplace juste assez pour que je puisse enfin voir de mes yeux ce que je ne pouvais qu'imaginer il y quelques secondes à peine.
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— Ivy, continue-t-il d'une voix menaçante.
— Non ! hurlé-je. J'en ai marre de me la fermer ! De jouer à ne rien ressentir, de faire semblant que je suis gentille et docile, ras le bol d'essayer de jouer le jeu ! Je ne suis pas un pion que tu peux déplacer à ta guise et repousser quand tu n'en as plus besoin !
— Mike n'est pas fait pour toi ! lâche-t-il entre ses dents serrées.
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La moto ralentit et je la sens tanguer légèrement vers la droite. Je suis forcée d'ouvrir les yeux et resserre ma prise pour en savourer les derniers instants, alors que nous entrons dans un parking. Il ne pipe pas mot, mais exerce à son tour une légère pression de ses bras sur les miens qui l’enserrent toujours.
C'est la fin de cette accalmie forcée et il le sait aussi...
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Bon, je connais bien Matt, s'il avait vraiment voulu se débarrasser de moi, ce serait déjà chose faite. Il a donc besoin de moi, j'ignore encore les détails exacts, mais plus je le laisserai parler, plus j'en apprendrai, alors je dois me restreindre au silence autant que possible. Voilà mon seul et unique plan... Pas à toute épreuve non ?
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Il est là, étendu devant moi. Je contemple son corps raide, ses yeux immobiles, sa peau grise. Tout ce qui un jour a fait son charme. Il est couché à même le sol. Il semble presque dormir paisiblement, désormais bien loin des tumultes de sa vie... Si ce n'était cette immense auréole de sang écarlate s'échappant de sous son corps, j'aurais presque pu le croire endormi. J'ai envie de crier jusqu'à ce que mes poumons me fassent mal. J'ai envie de pleurer, là, à genoux, à ses côtés. Je garde pour moi cette question qui me traverse alors l'esprit. Je ne peux certes pas m'exclamer à haute voix :
Pourquoi lui ?
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En cet instant, alors que je plongeais mon regard au fond du sien, je sus que je l’aimais toujours, mais je ne pouvais pas me débarrasser de l’idée que j’étais loin, très loin, de le mériter.
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