Commentaires de livres faits par AurelieHonorine
Extraits de livres par AurelieHonorine
Commentaires de livres appréciés par AurelieHonorine
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Une pensée le frappa.
<< Qui donc a prétendu qu'elle ne m'avait rien laissé à manger?>>
demanda t-il à la pièce, pris d'un accès de fou rire encore plus violent que le précédent.
Pas de boulimie, d'alcoolisme ou de jeux d'argent. Pas de problèmes sexuels. Pas de crédit pour des choses qu'on ne pouvait se permettre mais qu'on était résolu à posséder.
- Je n'ai pas envie que vous partiez.
- De quoi avez-vous envie Michael, vous si réservé, si marmoréen?
- J'ai une irrésistible envie d'entraver l'interdit, de bafouer les valeurs qu'on m'a inculquées...
- Vous ne répondez pas à ma question!
- J'ai envie de voir le désir enflammer vos yeux... Louise partez maintenant, je vous en prie, dit-il en détournant son regard du mien.
Il rit sarcastiquement, cherchant à me provoquer.
-Et merde! m'emporté-je.
Sans réfléchir, une main sur son torse, je pousse Jaylen et tente de m'éloigner de lui. Je suis furieuse. D'un mouvement brusque, Jaylen me fait reculer jusqu'à ce que mon dos cogne le mur derrière moi.
-Putain Engy! Dis-moi que ça te fait plaisir! Parque j'étais à un cheveu de brûler sa baraque! Il dormait, ivre mort, il suffisait que je craque une allumette pour le voir disparaître! Putain! J'ai pensé à toi et ce type est probablement la seule personne, mise à part moi, qui risquerait sa vie pour toi. Et si je le tuais, je t'aurais définitivement tout pris. Je suis désolé, je ne sais pas faire autrement que faire du mal. Je suis une pourriture venant d'une famille sans âme, mais ça, tu crois que je l'ai voulu? Tu crois que j'ai demandé une vie ainsi? Jamais je ne pourrais vivre normalement après tout ce que j'ai fait. Et tu sais quoi? Je me sentirais encore plus une ordure d'aller travailler comme monsieur et madame tout le monde et d'agir comme une personne normale alors que j'ai pris d'innombrables vies. Ce serait comme accepter ce que j'ai fait. J'aime mieux rester misérable jusqu'à mon dernier souffle, afin de me rappeler tous les jours ce que j'ai fait et ce que je suis. Je mérite l'enfer. Regarde-moi, Engy, quand tu prends une vie, c'est pour toujours, tu perds ton âme. Ne cherche pas une once de compassion en moi, il n'y en a pas.
Je ne suis rien à part un courant électrique menaçant de voler en éclat. Rafe grogne et appuie ses mains sur le mur de chaque côté de ma tête, son souffle chaud sur mon cou, son érection pressée contre mon estomac.
-J'ai besoin que tu prennes une décision, Colin. J'ai besoin de savoir que tu veux ceci. Je ne le ferais pas autrement.
Je l'attire plus près de moi puis laisse tomber mes bras. Je suis si excité que je peux à peine respirer. Chaque centimètre de nos corps est pressé ensemble, de nos poitrines à nos pieds, et j'ai l'impression que s'il ne m'embrasse pas, je vais arrêter complètement de respirer . il faut qu'il m'écrase contre le mur et m'embrasse si fort que cela me marquera. Qu'il m'attire contre lui dans un tourbillon de sensations qui montera à ma tête comme du whisky dans un estomac vide m'éclairant, me ralentissant et me réchauffant encore et encore .
A la place, il reprend la parole.
-Colin, dit-il, ses lèvres douces devant mon oreille. Dis-moi.
Je veux le frapper. Lui hurler dessus. Il sait ce que je veux- je peux voir qu'il le sait. Le son qui sort de ma bouche est plus un grognement qu'un cri. Rafe se recule, une main sur mon épaule, l'autre sur mon cou. Sa voix est presque mélancolique.
-Appelle-moi quand tu es prêt à me dire ce que j'ai besoin d'entendre, dit-il ses yeux en feu et ses mains brûlantes sur ma peau.
Et maudit soit-il, il m'embrasse gentiment sur la joue et effleure l'endroit avec son pouce. Puis, avec la mâchoire serrée, il me tourne le dos et part.
Dans un claquement humide, il saisit son poignet juste à temps pour empêcher que la main de la jeune fille n'atteigne son visage. Sa paume était glissante, trempée de sang, mais il affermit sa prise afin d'éviter qu'elle ne lui échappe. Ses prunelles rougeoyantes la foudroyèrent et, durant un court instant, elle eut peur qu'il ne s'en prenne aussi à elle tant il semblait hors de lui.
-Tu as complètement perdu la tête! s'insurgea-t-elle, effrayée de ne plus reconnaître l'homme qu'elle avait aimé. Tu maltraites tes amis alors que tu sais pertinemment que ce sont eux qui ont raison! Pourquoi t'obstiner à faire durer le supplice des assoiffés alors que je peut y mettre fin?! Pourquoi vouloir à tout prix n’empêcher de soulager ces pauvres personnes?
-Idiote! aboya-t-il, le regard chargé de reproches. Jamais tu ne te lasseras de bafouer mon autorité?! Mes règles ont toutes des raisons d'être! Tu ne comprends donc rien?! Tu ne peux pas faire ça sans qu'il y ait des conséquences! L'utilisation de tes pouvoirs, et de celui-ci en particulier, est extrêmement dangereuse! Tu ne vois pas à quel point cela te nuit?!
-Si ce n'est que ça, c'est un sacrifice que je suis prête à faire, répliqua-t-elle en tirant de toutes ses forces pour récupérer son poignet. C'est un choix qui ne regarde que moi!
-Non.
-Henri, lâche-moi maintenant! se révolta-t-elle en tentant de frapper son bras encore ensanglanté pour se libérer. J'ai promis de m'occuper de Charlotte et je tiendrai parole.
Sans qu'elle ait vraiment eu le temps de comprendre comment, le prince des vampires vint se placer derrière elle, sa poigne de fer enserrant résolument sa main, et lui tordit l'épaule, lui imposant un total immobilisme.
-Je t'interdis de faire ça, tu m'entends?! tonna-t-il dans son oreille. Je te l'interdis!
Des larmes de rage et de déception embuèrent les yeux de Cornélia, obscurcissant sa vue:
-Je ne suis pas l'un de tes sujets! Tu n'as aucun ordre à me donner! Lâche-moi immédiatement!
-Non
Elle ferma les paupières et sentit un liquide curieux, plus épais que d'ordinaire, couler le long de ses joues, mais ne s'en préoccupa pas. La situation était bien trop grave pour qu'elle s'arrête sur ce détail.
- Si tu ne me lâches pas tout de suite, tout est fini entre nous, menaça-t-elle, priant pour faire mouche cette fois.
- Alors tout est fini, souffla-t-il avec résignation.
Elle refoula de justesse un sanglot, et préféra exprimer sa colère plutôt que de montrer la peine qui lui broyait le cœur:
- Tu sais ce que je crois? Je pense que tu prends plaisir à savoir ces pauvres gens enfermés par ta main, suppliciés pour l’éternité! Tu n'es qu'une espèce de tyran qui aime asseoir sa supériorité en entretenant la terreur, exactement comme ton maudit roi!
Et si Bruno le laissait dépérir? L'observer mourir d’épuisement et de souffrances cela serait une bonne torture non?
Non, ce ne serait pas satisfaisant. Trop passif, alors que le médecin voulait être actif. La satisfaction ne pouvait naître que de l'action.
Elle se contorsionnait entre ses bras pour essayer de lui arracher le peignoir. Il devait la maîtriser, ou elle allait se précipiter vers un destin bien plus funeste que le châtiment qu'il lui réservait.
A présent fortement irrité, Caleb s'obligea à se relever. Se redressant de toute sa hauteur, ses yeux furieux croisèrent ceux de la fille. Elle avait retiré son bandeau et le dévisageait, complètement figé, avec un mélange de stupeur et d'horreur.
Elle ne clignait plus des paupières et ne respirait plus, ne prononça pas un mot, se contentant de le contempler fixement.
Il plongea ses yeux dans les siens.
La faisant pivoter contre lui, il lui immobilisa les bras le long du corps. bouillant de rage, il la serra avec violence, expulsant l'air de ses poumons.
-Vous?
Cet unique mot franchit ses lèvres dans un souffle, porté par une vague de désespoir et de rage pure. C'était inévitable. Il n'était plus son héros. Il ne l'avait jamais été. La fille cherchait son souffle, haletant comme un chien, et il trouva cette idée amusante.
-Putain de merde! cria-t-il.
Elle venait de lui fracasser le nez d'un coup de tête.
Il était torse nu, des gouttes d'eau perlaient encore sur sa peau,ses cheveux mouillés plaqués sur sa nuque découvraient plus que d'habitude son visage parfait. La lumière de la lampe de chevet faisait luire ses yeux comme des joyaux hors de prix.
- Pas question que je dorme à côté de toi dans cette tenue, rétorquai-je en détournant le regard de la serviette qu'il avait noué autour de sa taille.
Après avoir pris un bon bain, j'avais enfilé un jolie pyjama de soie rose que papa avait acheté pour moi. A vrai dire, c'était le seul pyjama que j'avais trouvé parmi une vingtaine de chemises de nuit de soie, de satin et de déshabillés sexy.
-Ce ne serait pas la première fois, mon ange.
-Oui, mais ça, c'était avant, fis-je en m'asseyant, jambes croisées sur le lit.
-Avant quoi?
-Avant ton stupide pari!
-Quoi? Tu as peur?
-Non, mais je me sens plus aussi à l'aise avec toi maintenant...
Il sourit.
-C'est plutôt bon signe.
-Bon signe?
-ça veut dire que tes sentiments pour moi sont en train de changer.
- Non, ça veut dire que tu es un sale casse pieds! répliquai-je en lui tournant délibérément le dos.
-Léo...
-Je ne veut pas que ça change, Ariel, je veux rester comme avant.
-Comme avant?
-Je veut pouvoir me réfugier dans tes bras sans crainte, me disputer avec toi puis me réconcilier, je veux venir te réveiller et respirer ton odeur tous les matins, je veux que tu sois toujours près de moi et sentir la chaleur de ta peau, je veux...
Il posa ses mains sur mes épaules et me força à me retourner.
-Léo tu te rends compte de ce que tu dis?
-Quoi?
Il poussa une gros soupir et colla ma tête contre son torse avant de me caresser doucement les cheveux.
Congelée sur place, elle observa ses lèvres se rapprocher. Elles touchèrent les siennes, apparemment sans précipitations, presque comme s'il lui laissait du temps pour se retirer. Et pourtant, elle ne pouvait échapper à cette envie croissante qui montait en elle, même si elle refusait de se l'admettre. Elle voulait encore sentir ses lèvres.
- C'est toi que je préfère regarder. Tu as plus d'esprit que toutes les autres rassemblées. ça rend tout cela plus passionnant. T'ai-je dit à quel point ça m'excite?
De dégoût, un frisson glacial courut le long de sa colonne vertébrale.
-Je dois toujours me masturber juste après, ajouta-t-il.
Ursula ferma les yeux et refoula la bile qui lui montait en réaction à ces paroles.
Oliver sauta du lit et se débarrassa de ses vêtements. Elle n'avait jamais vu quiconque se déshabiller à une telle vitesse et avec une telle grâce. Lorsqu'il se tint devant elle uniquement pourvu de son boxer, elle se lécha les lèvres, et ses yeux se dirigèrent vers l'impressionnant contour de son membre.
La tête proéminente de l’érection dépassait de la ceinture du sous vêtement. Celle ci était trop grande pour être contenue par le tissu, lequel s'étendait trop peu pour réellement dissimuler quoi que ce soit .
-J'aime la façon dont tu me regardes, affirma-t-il.
-Comment est-ce que je te regarde?
Il grogna doucement.
-Affamée.
Mais les frères m'ont élue à lunanimité. Les Hades Hangmen sont très attachés au respect de la lignée historique. Et à vingt-six ans, je me suis retrouvé président du gang de bikers le plus dangereux et le plus connu des Etats-Unis.
Zéro pression... Putain!
Trop occupée à vérifier qu'elle obéissait, je n'ai pas vu coulisser la porte de la camionnette. Du coin de l'oeil, j'ai entraperçu une silhouette massive habillée tout en noir, avec un masque de ski, et l'inconnu s'est jeté sur moi. Je me suis emmêlé les chevilles, mon pied a glissé sur le gravier et je me suis étalée sur le trottoir en me mordant la langue et en m'écorchant les mains.
Je n'avais pas eu le temps de me relever qu'une main m'agrippait la cheville et me tirait en arrière.
Alors que Dimitri se penchait vers sa cavalière, une partie de son esprit protestait vivement contre ce qu´il était en train de faire. Mais c´était plus fort que lui.
Cela faisait des années qu´il n´avait pas éprouvé une attirance aussi intense, aussi incoercible. Il l´avait sentie monter en lui des l´instant oú il avait remarqué la jeune femme sur la piste de danse. Leur valse et la conversation qu´ils avaient eue n´avaient fait que décupler ce trouble.
Quelque chose chez elle éveillait un étrange écho au plus profond de Dimitri. Il avait l´impression qu´une partie de lui, qu´il avait longtemps crue morte, s´était brusquement réveillée au contact de cette femme.
Et, bien que sa raison le poussât à tourner les talons et à s´éloigner au plus vite, la tentation était trop forte pour qu´il puisse y résister plus longtemps.
Leurs lèvres se rencontrèrent et il sentit un violent frisson le parcourir de la tête au pieds.
Que lui arrivait-il donc? Pourquoi se sentait-il a ce point attiré par cette inconnue?
- Je ne veux que ton bien. Est-ce ça, aimer?