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-Ah bon ? Je ne savais pas. Mais je crois qu'elle peut rester à la maison pendant ces deux semaines. Je lui donnerais à manger quand j'irais, et je m'occuperais du bac à litière.
- Si vous insistez, répondit Parnell, incertain. Il n'y en a plus pour longtemps vous savez.
Elle allait mourir ? Oh mon dieu !
- C'est le vétérinaire, qui a dit ça ? Lui demandé-je, incrédule.
Parnell confirma, tout aussi dubitatif.
- Elle est drôlement potelée pour un animal aussi mal au point, lui fis-je remarquer.
Et soudain Parnell éclata de rire. Un grand rire, un peu rouillé, mais qui venait du fond de son être.
- Ah ça c'est sûr ! Madeleine est très potelée, surtout pour un animal aussi mal en point, répéta-t-il en gloussant.
- Euh, bon alors je vais la garder...
- C'est ça ! Merci beaucoup ! A très bientôt, dès notre retour !
Il avait peine à retenir son hilarité et en raccrochant, je secouais la tête. N'importe quoi. Déconcertant au possible.
Afficher en entier— Voudriez-vous, s'il vous plaît, m'informer du montant qui se trouve sur ce compte d'épargne ? lui intimai-je, les dents serrées.
Son visage s'éclaira soudain : j'avais enfin posé la bonne question. Il se catapulta vers l'avant, les ressorts de son siège protestant bruyamment, s'empara vivement du dossier et en extirpa un second relevé dans son enveloppe.
— Eh bien, fit-il en allongeant ses syllabes, tout en soufflant sur l'enveloppe pour sortir le papier qu'elle contenait. À la dernière date de relevé, ce compte présente un solde de, voyons... environ cinq cent cinquante mille dollars.
Tout bien considéré, cette année ne serait peut-être pas la pire de toute ma vie.
Afficher en entier— Je vais démissionner, informai-je mon reflet avec un sourire.
Quelle satisfaction intense et exquise que d'être en mesure de prononcer cette phrase ! D'avoir le pouvoir de décider. L'argent, c'est fabuleux
Afficher en entierJe m'efforçai de projeter une aura de femme droite et respectable, tout en me désolant que mes boucles indomptables aient refusé de coopérer. Elles me tenaient chaud et virevoltaient tout autour de moi comme un nuage.
Afficher en entierUne femme n'est pas obligée de confronter un homme. Elle peut toujours utiliser son intelligence pour le contourner.
Afficher en entierChap 1
En moins d'un an, j'assistai à trois mariages et un enterrement. À partir du mois de mai, toujours désespérément célibataire, j'avais compris que cette année serait la pire de ma vie. C'était à l'occasion du deuxième mariage, avant les funérailles.
Objectivement, ces noces-là représentaient pour moi un événement très heureux. Je souris anxieusement toute la journée - à tel point que j'en avais mal aux joues le lendemain. J'étais la fille de la mariée. Une situation que je trouvais relativement déconcertante.
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