Ce livre est raconté à la 3e personne et au présent. Nous y suivons Eugénie, une princesse venue négocier avec le souverain d'un pays inspiré de la Russie un accord militaire et une proposition de mariage avec sa soeur aînée. Seulement, c'est elle que le rude souverain Kovan souhaite finalement épouser.
Je n'ai pas trop aimé cette histoire, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. Je ne trouve pas de qualités à Eugénie, je ne vois pas ce que Kovan lui trouve, elle est plutôt coincée et ennuyeuse.
Je me serais probablement plus attachée à elle si le roman avait été raconté à la 1e personne.
Concernant le style d'écriture, comme le personnage principal, c'était un peu trop policé à mon goût, cela manquait de naturel, c'était un peu trop travaillé ce qui ne rendait pas le roman addictif.
Il aurait aussi été agréable de mettre des prénoms plus différents pour les personnages : Maëlys/Aëlys ; Oran/Kovan/Boran/Oriana, pas facile de les distinguer au début.
Les évènements n'étaient pas très intéressants à mon goût (et peuvent être résumés en quelques phrases).
Il y a un triangle amoureux Eugénie/Boran/Kovan mais qui manque de piquant, d'humour.
Univers : Nous alternons entre Antille, le pays d'où est originaire Eugénie, et Sibérion, inspiré de la Russie. Les personnages passent du temps à voyager. Il n'y a pas de magie.
Personnages : Kovan est le Kaezer de Sibérion, il passe son temps à donner des ordres, à être sombre et ombrageux. Il est détesté de ses frères et soeurs et cache des secrets. On ne s'attache pas à lui. Eugénie est l'héroïne, une princesse qui se rêvait diplomate et se retrouve Kaezerine à la place de sa soeur, elle manque énormément de confiance en elle. Evelyne, sa soeur, le prend très mal. On a aussi le prince Boran, qui est plus fun, mais indigne de confiance. Et la princesse Oriana, une adolescente. On a enfin les suivantes d'Eugénie en particulier Vanille et Aëlys.
Intrigue : on a un peu de politique, avec la mise en place de l'alliance et du mariage (alliances acceptée beaucoup trop facilement, Eugénie n'a eu à faire aucun effort), un triangle amoureux et le début d'une histoire d'amour (les personnages restent toujours distants malheureusement et donc peu attachants), et une vengeance avec un mystérieux agresseur (non résolue dans ce tome).

Dans ce livre raconté à la 3e personne, nous suivons les points de vue de plusieurs champions, des adolescents devant s'affronter dans une compétition de magie meurtrière pour que leur famille remporte la maîtrise de la Haute Magie pendant 20 ans.
Univers : Nous sommes centrés sur la ville d'Ilvernath, qui accueille la compétition. Le livre se déroule à notre époque. Le système de magie est assez original, avec la préparation de sorts (7 ingrédients, une étoile à 7 branches, la récolte de magie) et le lancer de sorts. Il y a dans le tournoi 7 Bastions et 7 Reliques, chacune ayant ses particularités.
Intrigue : C'est un battle royale, comme dans Hunger Games mais avec de la magie, ce que j'aime beaucoup. La plume de l'auteure est fluide et se lit facilement. Au début, on suit les pensées de plusieurs champions pour comprendre leurs sentiments sur le tournoi, puis on assiste au tournoi proprement dit. Il y a une petite histoire d'amour mais ce n'est pas le sujet principal. Il y a aussi des histoires de famille. Le twist est que la malédiction pourrait être brisée si les personnages réussissent à s'allier pour réaliser le rituel nécessaire.
Personnages : Chaque champion (sauf 3) sont explorés, on a leurs peurs et sentiments, de sorte qu'il est difficile de choisir lequel on aimerait voir gagner. Leurs caractères sont distincts, Alistair a été élevé toute sa vie pour le tournoi par une famille diabolique et joue un rôle de monstre, il est très proche de son frère. Il a le soutien des faiseurs de sorts de la ville par la crainte... ou pas. Isobel doit restaurer l'honneur de sa famille, elle a été trahie par son ex meilleure amie, elle se sert de ses charmes et de sa puissance, elle est très cartésienne. Briony est une parfaite Gryffondor, elle est courageuse, fonceuse, et veut sauver tout le monde. Gavin est donné perdant d'avance, il veut changer son destin, au prix de son intégrité via un maléfice, il a une revanche à prendre sur le monde et du ressentiment.
On assiste à des stratégies, des alliances, des trahisons. Parfois c'est un peu trop embrouillé/répétitif (tu me trahis, je te trahis, etc.).

Dans ce livre raconté à la 3 personne, nous suivons les points de vue de Lara et Aren. Lara est une princesse, entraînée comme espionne, qui doit épouser le roi Aren et découvrir comment infiltrer son royaume et s'approprier son pont (par lequel transite l'essentiel du commerce). Aren est un roi qui doit à la fois protéger son royaume et réussir à l'ouvrir davantage (les habitants n'ayant pas le droit de quitter le pays) et à lui donner de nouvelles perspectives que les seules batailles pour la survie.
Univers : L'univers est assez original car le royaume d'Ithicana est composé de multiples îles au climat tropical. On est milieu de la jungle et de typhons, de mer déchaînée et de pirogues. Néanmoins une carte aurait été utile, j'ai eu du mal à me repérer entre tous les royaumes mentionnés.
Intrigue : L'intrigue est à la fois axée sur les relations politiques et commerciales entre les différents royaumes, l'enquête de Lara, et l'amour naissant entre Lara et Aren (il y a aussi une scène de sexe). L'intrigue m'attirait dès le début, avec les thèmes de mariage arrangé et d'espionnage. L'organisation autour du pont et des différentes îles est plutôt originale, le slow burn entre Lara et Aren est réussi.
Personnages : Lara est un personnage intéressant, elle est déterminée et rusée, ça change des héroïnes innocentes au grand coeur. Son problème est qu'elle ne semble pas vraiment avoir de défauts. Aren est un personnage idéaliste et courageux. Les autres personnages ne sont pas très présents.

Dans ce roman à la 1e personne, nous suivons les points de vue de Harper et de Rhen. Harper est une jeune fille à la vie difficile, son père les a abandonnés alors qu'il devait de l'argent à des bandits, sa mère a un cancer en phase terminale, et elle-même est atteinte d'un handicap appelé paralysie cérébrale.
Rhen est un prince atteint d'une malédiction, il se transforme en monstre et tue tous ceux qui l'entourent. C'est ainsi qu'il a tué sous les membres de son château sauf son fidèle garde, Grey. Il ne sera délivré de la malédiction que si une femme tombe amoureuse de lui. De plus, son royaume est menacé par un pays voisin ayant des velléités expansionnistes.
Un soir, Grey passe dans notre monde et enlève Harper, la ramenant de force dans le monde parallèle où vit Rhen. Ils s'efforceront de lever la malédiction et sauver le royaume, et noueront des liens.
Univers : Nous sommes dans un royaume de contes de fées. On voyage un peu à travers ce royaume jusqu'aux villes et villages alentours mais on reste principalement au château. Comme dans le conte, la musique joue seule, la nourriture apparait par enchantement. L'univers est simple (même trop simple).
Intrigue : c'est une réécriture de la Belle et la Bête. L'histoire suit principalement le développement des sentiments de Rhen et Harper l'un pour l'autre

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et de Grey pour Harper, on a un triangle amoureux classique, Harper accepte d'aider Rhen en se faisant passer pour une princesse étrangère venu sceller une alliance et un mariage, dans le but de sauver le royaume du pays voisin décidé à l'attaquer. Le livre était trop long à mon goût, les péripéties étaient prévisibles, pas surprenantes, donc je me suis un peu ennuyée. Ce n'était pas assez original à mon goût.
Personnages : Harper répond au trope un peu soûlant de "I'm not like other girls". Mais en réalité elle n'est pas très originale, elle ressemble aux autres héroïnes de YA c'est-à-dire courageuse, active et avec un bon coeur. Son point original est qu'elle est atteinte de paralysie cérébrale mais j'ai trouvé que ça ne se voyait pas assez dans le roman. Rhen est assez ennuyeux. Il est censé tout calculer à l'avance mais je n'ai pourtant pas trouvé très intelligent (un personnage qui répond beaucoup mieux à cette définition est par exemple Laurent dans Prince Captif). Grey est le soldat silencieux et dangereux mais avec un bon coeur. Le frère de Harper m'a laissé indifférente, on le voit peu, de même que les personnages secondaires.
Par ailleurs il y a beaucoup de coquilles et de fautes de français dans le livre, dommage.
En conclusion un roman qui n'a pas de problèmes majeurs mais qui manque trop d'originalité pour mériter autant de succès.

Dans ce livre raconté à la 1e personne, nous suivons Patrocle, depuis son enfance de prince exilé, à sa mort à Troie. L'histoire raconte surtout son amour pour Achille.
Univers : C'est l'univers de la mythologie grecque. Nous passons du temps dans les palais, dans les collines et montagnes méditerranéennes avec Chiron, et à Troie sur les champs de bataille. Les dieux et déesses sont présents et interviennent.
Intrigue : Pas de surprise puisqu'on sait déjà comment ça va finir (mal). Cependant comme on est dans les pensées de Patrocle et qu'il n'est pas un homme d'action, l'histoire est lente et douce, ensoleillée, pleine de tendresse et d'instants volés, d'inquiétudes pour l'être qu'on aime, on peut facilement s'y identifier.
Personnages : Patrocle est un personnage paisible et reposant, il contraste avec Achille, plus solaire et source d'admiration. Les autres personnages sont secondaires : Thétis, Ulysse, Agamemnon, Brisésis.

Dans ce livre raconté à la 1e personne, nous suivons Poppy. Elle est la Pucelle, destinée à s'Elever au cours d'une cérémonie dont personne ne lui dit rien, vivant cachée sous un voile et enfermée au château. Elle rêve de liberté, défie les ordres et s'éprend de son nouveau garde, le beau Hawke. Elle découvrira l'amour, la trahison, et la révélation de secrets faisant imploser tout ce qu'elle croyait connaître.
Univers : L'univers m'a fait penser à Vampire Academy, avec ses deux classes de Vampires (une classe civilisée et une classe maléfique), mais dans une sorte de Moyen-Age.. On passe beaucoup de temps au château puis un peu de temps en voyage. A la fin, on a envie de découvrir la contrée d'origine de Hawke ainsi que la capitale.
Personnages : on suit les pensées de Poppy. Elle est sensible au sort des autres, elle veut désespérément agir et se rendre utile, elle veut affirmer sa liberté. Le seul point peu crédible c'est qu'elle soit si douée en combat même si elle a été entraînée. On a aussi Hawke le love interest, qui s'intéresse à elle (mais est-ce sincère ?) et qui a l'air trop parfait pour être honnête, Vikter le père de substitution et Tawny la meilleure amie (qui n'a pas grand intérêt).
Intrigue : C'est une intrigue pour adolescents, axée sur la découverte de soi, de ses désirs, de l'amour, la résistance et la liberté. Certaines choses étaient prévisibles (l

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a mort de Vikter, la trahison de Hawke...) mais quand même plaisantes à lire.
J'ai mis beaucoup de temps à lire ce livre et je l'ai lu de manière décousue donc difficile de donner un avis mais je pense avoir passé un bon moment même si j'ai trouvé que le livre aurait pu être raccourci.

Dans ce livre raconté à la 3e personne, nous suivons plusieurs personnages qui ont pour mission de refermer un Fuseau (portail vers un autre monde d'où s'échappent des créatures monstrueuses). Pour cela il faut une épée magique (Lamefuseau) et une personne ayant du sang du Vieux Cor :
Corayne, the Chosen One, fille d'une pirate, sang du Cor,
Andry, un écuyer
Sorasa, une assassin
Dom, un immortel
Valtik, une sorcière
Sigil, une chasseuse de primes
Charlon, un faussaire.

Univers : L'autrice a beaucoup travaillé son univers, et notamment la carte de son monde qui est très bien construite. Par contre elle est presque trop exploitée, je devais m'y reporter tout le temps pendant ma lecture pour comprendre où étaient les lieux mentionnés, ce qui interrompait ma lecture et me sortait de l'histoire. L'autrice a inclus différentes cultures et biomes (grecs, vikings, africains, celtes, peuples nomades des steppes...).

Intrigue : C'est une fantasy qui remplit tous les codes classiques de la fantasy. On est sur une grosse ressemblance avec les classiques du genre et on s'éloigne du côté young adult. C'est un tome assez introductif puisqu'il faut attendre les 3/4 de l'histoire avant de rencontrer tous les personnages principaux. Le tome m'a paru trop long (570 pages) de ce fait. Au final il ne se passe pas tant de choses que cela, j'ai eu des moments d'ennuis. C'est un récit de quête, de voyage à travers la carte. Il n'y a pas vraiment d'histoire d'amour. Par ailleurs, concernant le style d'écriture, ce n'est pas mal écrit mais je l'ai trouvé ardu, j'ai dû beaucoup me concentrer pendant cette lecture, ce qui est rare.

Personnages : Comme il y a beaucoup de personnages principaux, et qu'on en rencontre certains tardivement (comme Sigil), on n'a pas le temps de s'attacher à eux. Certains personnages m'ont paru très plats et ennuyeux (comme Corayne ou Charlon qu'on voit à peine et qu'on pourrait presque supprimer de l'histoire), ils ne semblent définis que par une seule caractéristique que l'auteur répète sans cesse (par exemple Dom a beaucoup de force et n'aime pas Sorasa ; Valtik parle toute seule et agit bizarrement), ce qui devient prévisible, mais on n'entre pas assez dans leur passé, leurs émotions, leur complexité.

Ce roman n'a pas fonctionné pour moi, mais je reconnais le travail important fourni par l'autrice.

J'ai beaucoup aimé ce livre.
Il est raconté à la 3e personne mais on s'attache sans peine à l'héroïne. On suit l'histoire d'Isla, reine des Sauvages, participante au Centennal comme 5 autres souverains. Cette compétition vise à réaliser une prophétie pour briser les malédictions qui pèsent sur le peuple de chacun des souverains. Mais lors de ce Centennal, des alliances, des épreuves, des secrets et des trahisons sont bien présents.
Univers : Nous sommes à Lightlark, une île qui n'apparait que tous les 100 ans. Elle est reliée à de plus petites îles (île des Etoiles, île de la Lune...). On passe beaucoup de temps dans les châteaux pour les célébrations, dans le village au marché, et à explorer l'île lors de missions nocturnes.
Intrigue : Il y a plusieurs centaines d'années, les peuples vivaient tous à Lightlark, jusqu'au jour où des malédictions se sont abattus sur eux. Depuis, leurs héritiers tentent lors de chaque Centennal de réaliser une prophétie pour mettre fin à ces malédictions. Lors des premiers jours, les souverains doivent chacun organiser une épreuve pour apprendre à se connaître, puis ils doivent former des alliances et à la fin décider lequel d'entre eux éliminer (l'une des conditions de la prophétie). C'est un gros livre (600 pages) mais facile à lire, tout s'enchaîne car les chapitres ont la longueur idéale. Les évènements s'enchaînent et on ressent l'impuissance d'Isla quand le temps passe et que ses nombreux efforts ne mènent à rien. Cela donne néanmoins l'impression qu'il y a des longueurs, que l'autrice, comme Isla, ne sait pas où elle va.

Il y avait néanmoins quelques incohérences dans les révélations de la fin,

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comme par exemple le fait qu'Isla ait les pouvoirs de ses 2 parents alors que Oro lui a dit que dans ce cas, l'enfant n'hériterait des pouvoirs que d'un seul parent / le fait qu'elle ait les pouvoirs de ses parents mais pas leurs malédictions respectives / le fait que lorsque elle utilise le Brise-Liens dans l'autre sens, il aurait fallu soit que les pouvoirs d'Oro et de Grim leur reviennent et qu'Isla ne les conservent pas, soit qu'elle conserve leurs pouvoirs mais qu'eux n'en aient plus ; ça fait trop Mary-Sue qu'ils récupèrent tous leurs pouvoirs en multiples exemplaires) d'ailleurs il y avait peut-être trop de retournements de situations dans les dernières pages, ça rendait les plans des uns et des autres confus. Le livre peut se lire comme un one-shot mais il est aussi facile d'en faire une suite car il reste des choses à explorer côté Grim, côté Cléo et côté ancêtres sauvages.

Personnage : J'ai aimé le personnage d'Isla. Elevée depuis son plus jeune âge à se battre et à survivre (trope training from hell) car elle n'a pas de pouvoir magique, ce qui est un vrai handicap dans l'histoire. Elle évolue tout au long des évènements. J'ai aimé son amitié avec Céleste, ses relations avec les autres personnages, son coté à la fois volontaire et innocent. Pour les autres personnages, j'ai aimé leur ambiguïté, mais ils ne sont pas assez développés. Je n'ai pas aimé le personnage de Grim, j'ai trouvé qu'il se comportait comme un harceleur à passer son temps à faire des remarques sexuels à Isla, qu'il forçait trop. Le plot twist explique un peu cette attitude. Quant à la relation d'Isla avec Oro, je ne sais pas trop quoi en penser. Ca ne paraît pas très crédible car Isla ne nous fait jamais part de son attirance pour Oro, ça arrive un peu comme un cheveu sur la soupe.

Dans ce livre raconté alternativement à la 1e personne (Pallas, Hésione) ou à la 3e personne selon les chapitres, nous suivons un épisode peu connu de la mythologie grecque, à savoir l'histoire de Pallas, une amie d'enfance d'Athéna transformée en statue de bois et gardée enfermée à Troie. Athéna souhaite la récupérer. Nous suivons surtout la vie de Hésione, princesse de Troie qui deviendra prêtresse du Palladion.
Univers : Nous évolutions dans les mythes grecs, plus précisément à Troie. J'ai aimé être plongée dans la mythologie grecque.
Intrigue : L'intrigue pour moi n'est pas très claire. Je n'ai pas bien compris quel était le plan d'Athéna ni ce qui empêche Hésione de faire sortir la statue de la cité par exemple de nuit. Dans cette intrigue on suit différentes voix de femmes, et elles ne sont pas épargnées par la cruauté des dieux et des hommes dont on voit les plus mauvais côtés (meurtre, viol, cruauté...). Le récit était simple, rapide à lire car les chapitres sont courts, mais un peu décousu à mon goût et manquant de profondeur. On se laisse facilement porter par la lecture mais cela reste un peu superficiel. Je n'ai pas aimé le décalage entre les dialogues qui sonnent trop moderne pour le cadre antique.
Personnages : on s'attache à Hésione mais pas tellement aux autres personnages. Elle a une petite histoire d'amour. D'autres personnages comme Cilla ou Pelée sont plus nuancés.
On a peu l'habitude de voir des relations familiales aussi toxiques, ça changeait.

Dans ce livre raconté à la 1e personne, nous suivons Fable, jeune femme qui a été abandonnée par son père sur une île après le naufrage de son navire et la mort de sa mère quatre ans plus tôt. Depuis, elle a survécu en plongeant récolter des pierres précieuses et en les vendant aux navires de passage. Elle réussit à quitter son île sur le navire de West et son but est de retrouver son père, Saint, pour intégrer son équipage.
Univers : On passe la majorité du temps à 3 endroits : sur l'île de Jeval, sur le navire de West et à Ceros. Donc l'univers est un peu restreint. Je ne saurais pas dire à quelle époque on se situe. Le livre est rempli de vocabulaire maritime que je n'ai pas compris. Cela peut plaire à ceux qui connaissent bien la navigation mais un peu ennuyeux pour les autres. Il n'y a pas de magie, à part le don de Fable pour repérer les gemmes, donc c'est un peu abusé de parler de "fantasy", c'est plus un roman d'aventure.
Intrigue : J'ai trouvé les actions du père de Fable complètement illogiques. Ca n'a pas de sens

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d'abandonner sa fille sur une île où elle risque sa vie à chaque instant, soit-disant pour la protéger + de lui graver une carte sur le bras au lieu de lui donner une vraie carte... Il aurait dû la confier à une connaissance sûre au-delà des mers[/spoiler]. Au final il ne se passe pas grand-chose dans l'histoire, Fable quitte l'île, embarque avec West, [spoiler]devient amie avec l'équipage, débarque à Ceros, retrouve Saint et récupère le butin sur l'Alouette. Il y a bien de l'aventure, on se sent emmenée au large comme Fable. Par contre l'histoire d'amour était trop ténue pour être satisfaisante, il y a vraiment trop peu d'échanges entre West et Fable.
Personnages : Fable, comme la plupart des héroïnes POV 1e personne, a un caractère lisse, sans défauts. Ce qui la rend un peu ennuyeuse, peu attachante. Elle est débrouillarde. West est assez mystérieux, méfiant, on ne sait pas grand chose sur lui, il se dévoile si peu qu'on ne s'attache pas à lui non plus. Saint est illogique et lointain, on ne sait pas grand-chose sur lui non plus. Les autres membres de l'équipage sont secondaires.

Dans ce livre raconté à la 3e personne, nous suivons Damen, prince d'Akielos, destitué par son demi-frère et envoyé à son pire ennemi, le prince Laurent de Vère, comme esclave de plaisir. Damen doit cacher son identité car il a tué le frère aîné de Laurent. Au fil du temps, tous deux développent une relation et tentent de survivre aux intrigues de Vère. Car Laurent doit se méfier de son oncle le régent qui convoite son trône.
Univers : L'intrigue se passe à l'Antiquité, on voyage à Akielos et à Vère, on a quelques aperçus de Vask et Patras et de leurs cultures différentes. La culture de Vère est très décadente (avec les mignons) et Akielos emploie l'esclavage.
Intrigue : C'est une de mes premières romances homosexuelles. J'ai aimé que l'intrigue ne soit pas centrée uniquement sur la romance entre Damen et Laurent (au début le côté esclave sexuel prenait trop de place à mon goût mais ça a changé ensuite) mais beaucoup sur les enjeux politiques et les stratégies et manipulations. Même si je dirais que les choses étaient un peu trop faciles pour Laurent qui réussit tous ses complots. Le slow burn était réussi, les choses ont vraiment changé petit à petit entre les deux hommes. C'est bien écrit (même s'il y a des répétitions par exemple concernant les cheveux de Laurent ça devenait lourd) et globalement fluide. Par contre il y a quelques grossièretés et attention aux âmes sensibles, beaucoup d'abus sexuels.
Personnages : Damen et Laurent sont des opposés. Damen est simple, vrai, à l'aise avec son corps, sportif, un bon guerrier aimé de ses soldats. Laurent est une ice queen, froid, manipulateur, dur, frigide, les gens ne l'aiment pas et se méfient de lui. Il a toujours un temps d'avance sur tout le monde. Il m'a fait penser à Draco Malfoy. C'est aussi une personne parfois mauvaise, comme quand il maltraite Damen en manquant de le tuer. Il a quelques traumatismes liés à la mort de ses parents et de son frère, et un traumatisme sexuel qui n'a pas encore été révélé.

Dans ce livre raconté à la 1e personne, nous alternons entre les points de vue de Lou, une sorcière qui a fui son clan et est devenue voleuse, et Reid, un chasseur de sorcières. Par un concours de circonstances, ils se retrouvent mariés mais les ennemis tournent autour de Lou et de ses secrets.

Univers : L'univers fait penser au Moyen-Age même si on a des anachronismes (langage, ouverture LGBT...). Le système de magie est original et bien fait, j'ai aimé que la magie ait une contrepartie de même valeur, par contre je regrette que dans certains combats, cela ne semble pas s'appliquer aux ennemis de Lou qui ne semblent rien devoir sacrifier de leur côté pour exercer leur magie.

Intrigue : C'est une histoire d'amour, d'ennemis à amants. Mais personnellement je n'y ai pas trop cru (voir ci-dessous). On a aussi les attaques des sorcières, des révélations sur les origines des personnages, beaucoup d'action. Un gros point fort du livre est son rythme, il y a toujours de l'action, on ne s'ennuie pas.

Personnages : Je n'ai pas aimé le personnage de Lou, je ne comprends pas comment Reid a pu tomber amoureux d'elle. Elle est inutilement provocatrice, elle a des réactions de sale gamine, immature, malpolie, tête à claques. Je n'ai pas pu m'identifier à elle. Reid était plus nuancé et attachant. Les personnages secondaires étaient corrects (l'archevêque, Morgane, Coco, Ansel...).

Je déplore la traduction qui comprend des erreurs (par exemple parfois il y a du passé composé qui sort de nul part), il manque des mots, il y a des coquilles ou des fautes de français.

Dans ce livre raconté à la 3e personne, nous suivons les points de vue de six personnages :
Libby et Nico, deux magiciens physiciens,
Reina, une naturaliste,
Callum, un empathe,
Parisa, une télépathe
Tristan, qui voit à travers les illusions

Tous sont sélectionnés pour rejoindre la société Alexandrienne, une société magique qui donne accès aux livres magiques de la bibliothèque d'Alexandrie. Seulement, l'un d'eux devra être éliminé avant le passage en 2e année.

Univers : L'univers n'est pas très développé car on est presque dans un huis-clos, on reste quasiment tout le temps dans la société alexandrienne. Du coup on n'a pas trop de détails sur la façon dont les magiciens agissent dans le monde.

Intrigue : J'aime bien les intrigues basés sur des compétitions ou des concours, néanmoins en l'espèce c'était assez plat car les personnages passent beaucoup de temps en cours, à étudier, ou à essayer de créer des alliances, mais au final il y a très peu d'actions.
Je regrette aussi que le livre soit confus, peu clair (également pour les personnages eux-mêmes qui souvent sont paumés) notamment concernant les théories académiques sur la magie que proposent les personnages.

Personnages : Reina est la moins développée donc elle n'a aucune envergure. Les plus intéressants sont Parisa, Libby qui m'a fait penser à Hermione Granger et Nico. Peu d'intérêt aux personnages secondaires comme Atlas ou Dalton qu'on connaît finalement très peu.

Bref j'ai moyennement aimé.

Dans ce roman écrit à la 3e personne, nous suivons Perséphone, déesse du Printemps qui se fait passer pour une humaine étudiante en journalisme. Un soir, elle parie avec Hadès et se retrouve liée par un contrat : elle doit faire apparaître la vie aux Enfers ou elle y restera prisonnière.
Je lis rarement de la New Romance et malheureusement je n'ai pas aimé ce livre. Pourtant l'idée de réinterpréter le mythe est bonne, j'adore la mythologie grecque, mais ce livre est plein des clichés habituels de la New Romance : une héroïne pas très intéressante, un amant bad boy ultra hot, une ennemie qui s'intéresse aussi au bad boy, des amis encore moins intéressants, des scènes de sexe qui se multiplient. L'histoire est censée parler d'amour mais les personnages ne sont ensemble que pour le cul, ils se connaissent à peine. J'ai trouvé le tout cliché et ennuyeux. J'aurais aimé que la mythologie soit davantage exploitée et donc que le livre se passe à l'antiquité par exemple. Par ailleurs il y a des erreurs de traduction ce qui rend la lecture désagréable.

Dans ce livre raconté à la 3e personne, nous suivons deux intrigues différentes : d'un côté on suit Nikolai, roi de Ravka, et sa générale Zoya, qui essaient de délivrer Nikolai de sa malédiction (il se transforme en bête monstrueuse la nuit). D'un autre côté on suit Nina, qui enquête à Fjerda sur une usine mystérieuse, sous couverture dans un couvent.
J'ai bien aimé ce livre, le niveau est meilleur que Shadow and Bone mais un peu moins bon que Six of Crows. J'avais lu le tome 1 de Shadow and Bone et le tome 1 de Six of Crows mais attention Kings of Scars spoile les deux séries, donc finissez d'abord Shadow and Bone et Six of Crows avant de commencer King of Scars.
Concernant l'univers, il est riche et bien construit, c'est le même univers que dans les deux autres séries.
Ce que j'ai préféré ce sont les personnages : chacun a sa personnalité bien affirmée (Nikolai est drôle, Zoya affirmée et Nina rusée) et les relations entre eux sont bien développées.
On creuse leur passé avec des souvenirs émouvants.
Pour l'intrigue il y en a donc deux. J'ai préféré celle de Nina car côté Nikolai j'ai trouvé que le passage

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avec les Saints nous sortait un peu de l'histoire, ça sortait de nul part. J'ai bien aimé que le côté politique des relations avec les autres pays soit un peu exploré, j'espère en voir plus dans le prochain tome.

Ce livre est raconté à la 1e personne et la narratrice s'adresse directement au lecteur. Nous suivons Galadriel alias El, qui tente de survivre à son année au sein de la Scholomance, une école de magie dotée d'une volonté propre et envahie de monstres cherchant à tuer les élèves.
Univers : L'univers est riche et original. L'école de magie évoque Poudlard mais en beaucoup plus sombre et poussé. L'école est tout sauf protectrice envers les élèves et la moindre action, le moindre déplacement risque de les tuer (aller se doucher, manger, aller en cours...). On comprend plutôt bien les particularités de l'univers qui sont expliquées au fur à mesure par Galadriel, mais il y a tout de même quelques choses que je n'ai pas comprises, comme par exemple qu'est-ce qui empêchait les enfants d'enclavés de rester en sécurité dans leur enclave et d'apprendre par un tuteur, ou de construire une nouvelle école au milieu du néant puisque l'école actuelle était défectueuse. Ou pourquoi il n'y a personne pour protéger les élèves. Le taux de mortalité me semble beaucoup trop élevé pour que des parents puissent l'accepter. Ou le malia. Par rapport à la cohérence de l'univers, j'ai aussi été dérangée par le fait

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qu'une poignée de terminales arrive à réparer la salle des machines alors que des adultes beaucoup plus puissants n'auraient pas réussi [/spoiler]
Intrigue : L'intrigue tourne autour de El, on la suit dans son année scolaire et ses devoirs. En même temps, elle tente de forger des alliances pour le jour de la remise des diplômes, le plus dangereux de l'année. Ce n'est pas facile car tout le monde la déteste. Il y a aussi une histoire d'amour mais sur une période tellement courte que ça en est étrange. En même temps, El tente de contenir ses pouvoirs car son affinité magique est la destruction massive.
Personnages : El a quand même un côté Mary-Sue quand on regarde de quoi elle est capable [spoiler]notamment la destruction soi-disant impossible du monstre le plus dangereux de l'univers. Elle a eu une enfance difficile car seule sa mère l'a jamais aimée et on a cherché à la tuer dès son enfance, du coup elle a quelques problèmes psychologiques et de sociabilité. Elle envie les élèves enclavés d'avoir des privilèges mais les déteste en même temps. Elle est très solitaire et rejette tous ceux qui s'approchent d'elle, elle est malpolie par défaut. Elle est puissante en magie. Les autres personnages sont assez plats notamment Orion qui a finalement peu de caractère (à part son côté héros). On ne sait pas grand chose de ses alliés (une Indienne et une Chinoise) ni des autres élèves (des enclavés).
J'ai lu le livre en entier mais en même temps je ne me suis pas attachée aux personnages et j'ai trouvé le tout assez répétitif (des monstres toute la journée dans tous les recoins).

J'ai beaucoup aimé ce livre. On suit différents points de vue : celui de Lia, celui du prince, celui de l'assassin, celui de Kaden et celui de Rafe. L'auteure joue habilement avec ces différents points de vue

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elle a d'ailleurs réussi à me piéger car je pensais que l'assassin était Rafe et le prince Kaden alors que c'était le contraire.
Lia, princesse de Morrighan, s'enfuit avec sa dame de compagnie le jour de ses noces car elle ne veut pas d'un mariage arrangé. Elle essaie de se construire une nouvelle vie comme serveuse dans une taverne dans un petit village de pêcheurs, mais deux garçons mystérieux viennent perturber ses plans : l'un est un assassin envoyé par Venda la tuer, l'autre le prince éconduit.
J'ai beaucoup aimé le style d'écriture de l'auteure, très poétique, avec beaucoup d'images.
Concernant l'intrigue à première vue elle semblait assez classique mais finalement les points de vue ont apporté du piquant. Et dans la 2e partie du livre, on part dans un long voyage et le développement du don de Lia, ainsi que les mystères de la création des royaumes, sont davantage explorés. La seule chose que je n'ai pas trouvée logique, c'est que l'assassin ne se manifeste qu'une fois que Lia a fui son mariage arrangé, il veut l'éliminer pour empêcher toute alliance entre Morrighan et Dalbreck donc logiquement il aurait dû essayer de l'éliminer avant le mariage, pas après.
La romance se met en place assez lentement pour que ce soit crédible. Il y a un triangle amoureux autour de Lia mais elle a quand même fait un choix ce qui est appréciable.
La magie est très peu présente, elle se développe un peu dans la seconde partie du roman et sera certainement plus développée dans le tome 2.
L'univers est développé notamment sur son histoire (les Anciens, les coutumes), une carte m'a quand même manqué, j'aurais aimé en trouvé une au début du roman. On découvre (et davantage dans le tome 2 j'imagine) plusieurs royaumes aux buts contraires.
Les personnages étaient attachants. J'ai aimé Lia car elle m'a semblée réaliste. L'auteure n'essaie pas de le faire passer pour ce qu'elle n'est pas (défaut qu'il y avait dans Dance of Thieves où l'héroïne était censée être une super guerrière et espionne alors qu'elle ne nous montrait rien de cela). Elle évolue au fil du roman et surtout à la fin où elle m'a touchée dans son malheur. Rafe et Kaden aussi évoluent dans la deuxième partie du roman et prennent de l'ampleur.
Même les personnages secondaires sont attachants et auront sûrement plus d'importance dans le tome 2 (Gwyneth, Pauline).
L'auteure a posé les bases pour un tome 2 qui s'annonce splendide et que j'ai hâte de lire.

Dans ce livre raconté à la 1e personne, nous suivons 7 narrateurs différents.
Nous sommes dans une Pologne dystopique, chaque année des étudiants sont envoyés dans "la Zone", une grande enclave fermée où sévit "la Chose", une intelligence artificielle qui tue tout ce qu'elle voit ou presque.
Cette année, y sont envoyés Prym, un soldat, Joanna, une soigneuse, Edward, un linguiste.
Ils y rencontrent la Chose mais surtout des conflits meurtriers entre différents clans et des mutations génétiques conduisant certains membres à détenir des super-pouvoirs.

Je suis mitigée sur ce livre car je trouve l'idée de base incohérente. Je ne vois pas comment la population pourrait accepter que le combat contre la Chose soit mené de cette manière (ça semble illogique que l'armée ne dispose pas d'enregistrements, d'éclaireurs, d'images, de rapports, bref d'informations sur la Chose. Les mobilisés devraient avoir des cours sur la Chose, l'environnement de la Zone, la survie, des cours de combats, etc. On ne comprend pas non plus pourquoi ils doivent enlever leur cerebrum et ne peuvent pas rester en contact avec l'extérieur. Ni pourquoi ils sont enfermés dans la Zone et ne peuvent plus en sortir (puisqu'il y a un sas). De même il serait sûrement plus efficace d'envoyer un drone bombarder la Chose, surtout s'agissant d'une Nation avancée technologiquement. Tout cela sera sûrement expliqué dans le tome 2 mais on dirait que depuis 20 ans l'opinion publique ne se pose aucune question, c'est dérangeait pour la crédibilité du roman.

J'ai aussi été dérangée par la Chose : je n'ai pas compris si c'était plutôt une créature (on nous parle de "sa peau", "ses dents") ou un robot (elle a des capteurs). J'ai eu du mal à me la représenter même si elle est décrite plusieurs fois. Je n'ai pas non plus aimé

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la façon de la vaincre (on ne comprend pas cette histoire de proverbe latin, ça faisait Deus ex Machina).

J'ai aussi été dérangée par les détails descriptifs qui reviennent sans cesse ce qui est lourd (on nous parle tout le temps de la pince de Lise, des plats de pigeon et du sourire de la Chose par exemple).

Concernant l'intrigue, il y a de l'action, de nombreux morts mais d'une certaine façon j'ai trouvé que ça amenait un effet répétitif : des combats, des morts, on change de clan et rebelote.
J'ai quand même bien aimé qu'on passe d'un clan à l'autre et que chaque clan ait ses propres particularités.

L'auteure a fait attention à des détails comme donner une contrepartie aux pouvoirs des personnages, ou encore que leurs blessures les handicapent dans le temps.

Il n'y a pas vraiment de romance pour celles qui en cherchent mais il y a de belles amitiés.

Je vous conseille le podcast de l'auteure sur l'écriture et l'entrepreneuriat que j'aime beaucoup.

Dans ce livre, raconté à la 3e personne, nous suivons les points de vue de plusieurs des personnages principaux : Octavia, Théodore,Clémence et Aleksei (+ Dieu).
Ce sont tous des étudiants en magie. Octavia, dans l'espoir de ressusciter sa famille morte dans un incendie, passe un marché avec un dieu : elle doit tuer un homme en échange de leur résurrection. Elle embarque dans cette quête ses amis sans leur dire toute la vérité.
Elle découvre que l'homme en question est un leader de secte et finit par s'embourber dans tous ses mensonges.
J'ai plutôt bien aimé ce livre, je n'avais pas lu de fictions depuis la naissance de ma fille et il m'a permis de replonger dans la lecture de romans.
Concernant l'univers, il est partagé entre dans le domaine des dieux dont nous apprenons les règles au fur à mesure en même temps que "Dieu" et le monde des humains, que nous passons à l'académie de magie et principalement sur l'île de Lestringant, l'homme à abattre.
Les types de magie étaient originaux ainsi que le système pour passer de magicien à Dieu. L'univers sera je pense plus développé dans le tome suivant qui se passera 15 ans après la fin du tome 1.
Pour l'intrigue c'était un roman d'enquête, avec certains rebondissements inattendus concernant le but de Buluc Chabtan et d'autres faciles à deviner

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(comme la véritable identité d'Aleksei).[/spoiler]
J'ai aimé que [spoiler]les personnages n'aient pas ce qu'ils voulaient à la fin, Octavia finit brisée, Clémence aussi, Théodore meurt et Aleksei ne finit pas avec Athéna[/spoiler].
Pour les personnages, au début je trouvais que c'était assez cliché (la fille dont les parents sont morts et qui devient froide et puissante pour se venger, le meilleur ami fidèle, l'admiratrice naïve, le beau gosse mystérieux et surpuissant) mais peu à peu les personnages dévoilent leurs nuances. Octavia était intéressante, extrêmement déterminée, égoïste, impulsive voire stupide, vive, courageuse. Théodore disparaissant une partie du bouquin ne m'a pas fait grande impression. L'évolution de Clémence était marquante ainsi que la (longue) vie d'Aleksei.
Pour celles que ça intéresse c'est un roman avec des touches inclusives (LGBT, féminisme, antiracisme...).
Il manque tout de même quelques réponses à la fin du roman notamment [spoiler]l'identité du père de Clémence et de la mère de Lestringant
Le 2e tome se passera 15 ans plus tard avec de nouveaux protagonistes donc je ne sais pas si nous reverrons Octavia et cie.

Dans ce roman raconté à la 1e personne, nous suivons Alessandra, fille d'un vicomte, qui a pour projet de séduire le roi des ombres, de l'épouser et de le tuer.
Je n'ai pas aimé ce roman.
Concernant l'univers, il y a pour moi un problème de cadre temporel : on n'arrive pas à savoir à quelle époque on se situe. Parfois on a l'impression d'être au Moyen-Age avec l'utilisation de calèches et le fait que montrer une cheville ou mettre un pantalon est presque une atteinte à la pudeur, mais d'autres fois on se croirait à l'époque moderne avec des revendications féministes/LGBT (couple gay, liberté sexuelle, etc.), on a l'impression d'anachronismes. La religion n'est jamais évoquée non plus alors que lors de la construction d'un univers c'est souvent un point central. L'univers est d'ailleurs peu développé, on reste centré sur la cour et l'action s'y déroule presque exclusivement, alors qu'on nous explique qu'il y a 7 royaumes, c'est dommage.
Les personnages ne m'ont pas plu. On essaie de nous faire passer l'héroïne pour quelqu'un de subversif, une pure Serpentard, ambitieuse, rusée, mais pour moi c'est raté et forcé : en effet notre héroïne est plutôt une Mary-Sue qui jamais, au cours de l'histoire, n'est réellement mise en difficulté. Elle n'est confrontée à aucun défi, aucun problème qui la mettrait en danger. Tous les plans qu'elle élabore ou propose se réalisent

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que ce soit pour attirer l'attention du roi ou pour mater les rebelles[/spoiler]sans aucune difficulté et même [spoiler]quand elle est accusée de meurtre[/spoiler], c'est résolu en deux pages. [spoiler]On s'aperçoit d'ailleurs à cette occasion qu'elle n'est pas si maligne pour laisser ses initiales traîner à côté de l'homme qu'elle a assassiné et enterré[/spoiler]Tout lui tombe tout cru dans le bec sans qu'elle n'ait d'effort à faire, c'est ennuyeux. Concernant son ambition, c'est creux puisqu'elle veut le pouvoir pour le pouvoir, mais on ne sait pas du tout quelle politique elle voudrait mener une fois Reine, on ne dirait qu'elle ne s'est même pas posé la question. Pour continuer dans les clichés, elle est belle et attire l'attention des hommes, malheureusement cela n'amène aucun intérêt pour l'histoire. Elle passe son temps à nous décrire ses tenues toutes les trois pages ce qui est vite ennuyeux.
Le Roi est aussi ennuyeux, à commencer par son pouvoir. La magie n'est pas exploitée dans ce livre. Leur histoire d'amour ne m'a pas fait vibrer car elle semblait trop forcée, trop prévisible, trop "Deus ex Machina". Tout tourne trop autour d'Alessandra ce qui fait que Kallias n'a pas l'air d'avoir de personnalité propre en-dehors d'elle.
Les personnages secondaires sont inintéressants au possible et ne servent à rien.
Quant au méchant, qui a tué les parents du Roi et essayé de tuer le Roi, la découverte de son identité est invraisemblable et ridicule [spoiler]être incapable de reconnaître son frère parce qu'il s'est teint les cheveux ça vous donne le niveau... Et on se demande bien comment Alessandra à réussi à faire le lien entre un ami qui se teint les cheveux et le frère décédé du Roi dont elle connait à peine le nom.
Je ne lirai pas la suite car l'intrigue manquait sacrément de péripéties, toutes les situations allant dans le sens de l'héroïne.

Dans ce livre raconté à la 1e personne, nous suivons Alina, jeune orpheline qui se découvre des pouvoirs d'invocation de la lumière, qui lui permettraient de détruire le Fold, un "tunnel" de ténèbres rempli de créatures maléfiques et qui sépare le pays en deux.
Elle va se retrouver dans une école de magie pour apprendre à maîtriser ses pouvoirs et elle devra à la fois gérer le Darkling, le magicien le plus puissant du royaume, sombre et mystérieux aux motivations douteuses, et son ami d'enfance Mal dont elle est secrètement amoureuse.
L'histoire n'est pas très originale mais elle fonctionne et reste prenante.
L'héroïne manque de punch et d'humour, mais ses défauts la rendent humaine, il est possible de s'y identifier.
Les personnages secondaires sont assez développés et vont certainement prendre de l'importance dans les tomes suivants.
Concernant l'univers, je regrette que certains termes (russes ?) soient non traduits et que d'autres soient on ne sait pourquoi en anglais (le Grand Palace mais le Little Palace). Les autres pays ont l'air intéressants mais on ne sait rien dessus, j'espère qu'ils seront plus développés dans les tomes suivants.
Je regrette aussi quelques Deux ex Machina comme

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lorsqu'Alina se rend compte qu'elle est maître de son pouvoir parce qu'elle a épargné le cerf [/spoiler].
L'histoire d'amour avec [spoiler]Mal[/spoiler] est plutôt réaliste vu leur passé, par contre concernant [spoiler]le Darkling je n'y ai pas du tout cru, je ne voyais pas ce qu'un homme comme lui pouvait trouver à l'héroïne qui n'est pas particulièrement belle, drôle ou intelligente.
Je lirai la suite.

Dans ce livre à la 3e personne, nous suivons 3 soeurs triplées, élevées séparément : Katharine a le don de résister aux empoisonnements, Mirabella celui de commander aux éléments et Arsinoé est censée commander aux créatures et faire pousser les plantes.
A leurs 16 ans, elles doivent s'entretuer pour obtenir la couronne.

L'idée de base me plaisait moyennement car je trouve que ça n'a pas beaucoup de sens : pourquoi la reine précédente s'arrête-t-elle de régner tous les 16 ans et accepte-t-elle de laisser sa place à une nouvelle génération ? pourquoi s'entretuer au lieu de se faire élire ou d'instaurer une primogéniture ? si plusieurs soeurs sont puissantes, le pays se prive de personnes talentueuses. Que se passe-t-il si la soeur qui a gagné meurt avant d'avoir donné naissance à la génération suivante ? si la reine est si puissante, pourquoi est-ce que sont les clans ou le temple qui gouvernent ?

J'ai trouvé que le pouvoir de résister aux empoisonnements était nul comparé aux deux autres, ce n'est pas un don offensif.

Pour les personnages, j'ai aimé Arsinoé, très courageuse, j'ai aimé Mirabella qui n'est pas celle que l'on croit, et Katharine ne m'a pas plu, je l'ai trouvé trop naïve et ennuyeuse.
Chaque soeur développe ses propres stratégies pour gagner le trône.
Pour chacune des soeurs, l'auteur a créé un cadre de vie différent et très intéressant.
Chaque soeur va commettre des erreurs, aucune n'est parfaite, et les personnages ne sont pas épargnés par l'auteure ce qui était plaisant.

Les histoires d'amour étaient intéressantes pour Arsinoé et Mirabella mais ennuyeuse pour Katharine.

J'étais étonnée du découpage du roman, je pensais que ce premier tome allait couvrir une partie de la guerre entre les 3 soeurs, mais il s'arrête justement au début de celle-ci. Donc même s'il se passe des choses, on n'avance quand même pas beaucoup au niveau de l'intrigue générale.

Au final, j'ai eu plaisir à suivre Arsinoé et Mirabella, et j'ai envie de voir ce qu'elles vont devenir suite aux quiproquos et trahisons qui se sont créés.

Dans ce livre raconté à la 3e personne, nous alternons entre les chapitres centrés sur Nahri, une jeune arnaqueuse dotée d'un mystérieux pouvoir de guérison, et ceux d'Alizayd, un prince-soldat épris de justice sociale.
Nahri vit au Caire comme arnaqueuse, lors d'un exorcisme, elle invoque sans savoir comment un djinn nommé Dara. Menacée de mort par des éfrits, des créatures effrayantes, Dara décide de l'emmener à Daevabad, la cité des Djinns. Mais le voyage ne se déroule pas sans dangers. Une fois arrivée là-bas, Nahri devra naviguer entre l'apprentissage de la médecine magique, les amitiés, rivalités et les intrigues politiques.

J'ai beaucoup aimé ce livre. Ce qui m'a principalement plu, c'est le monde dans lequel l'auteur nous plonge : le monde est inspirée de l'Arabie et des pays musulmans, il y a beaucoup de descriptions et de détails qui font qu'on s'y croirait, de belles descriptions des bâtiments, paysages, habits, nourriture, l'appel à la prière, des titres honorifiques... La culture est très développée. C'est une culture qu'on n'a pas l'habitude de voir dans des romans de fantasy.
De plus, l'auteure a pris le temps de construire pour les Djinns un passé historique s'étalant sur plus d'un millénaire, plusieurs peuples avec chacun leurs vues et coutumes, et une intrigue politique/sociale très développée.
Les personnages sont intéressants dans la mesure où aucun n'est totalement bon ni mauvais, ils sont tout en nuances et on peut comprendre pour chacun son point de vue et ses motivations.
Il y a quelques scènes où on voit que ce monde est assez dur, notamment au niveau des punitions et peines de mort.
Je regrette quand même que les personnages ne soient jamais vraiment en danger,

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Nahri se soigne au moindre bobo et Alizayd ne meurt finalement pas ; même pour Dara on sait qu'on le retrouvera dans le tome suivant .
Pour l'intrigue, elle est en deux parties principales, d'un côté le voyage pour atteindre la cité de Laiton (plutôt de l'aventure) puis l'acclimatation à celle-ci une fois arrivée (plutôt de la politique).
Il y a pas mal de mystères pour l'instant non résolus même si le lecteur peut deviner où l'auteure va nous emmener.
J'ai trouvé les chapitres un peu trop longs, j'aurai préféré un autre découpage.
En bref je pense que je lirai le tome 2.

Dans ce livre rédigé à la 3e personne, nous suivons 4 jeunes sorcières engagées dans une compétition en équipe, pour devenir reines de leurs royaumes respectifs.
L'univers est un miroir de notre Terre, mais version magique. Il y a une école de sorciers type Harry Potter.
Chacune des filles a sa personnalité et ses objectifs.
Les épreuves étaient intéressantes, on a une petite histoire d'amour mais qui ne m'a pas beaucoup fait d'effet.
Il y a au début beaucoup de vocabulaire à acquérir (des acronymes, des pays, des sorts...) pour comprendre l'univers ce qui peut être un peu déroutant.
Les illustrations sont très jolies et bienvenues.
Mais globalement je pense que le ton du livre s'adresse à des enfants/ados plutôt qu'à des adultes car ça reste très gentillet.

Ce livre regroupe plusieurs romans courts de l'auteure.
J'en ai lu 2/3.
Pour "Le sorcier de Terremer" : c'est un roman à la 3e personne. On suit Ged, un jeune garçon qui part apprendre la magie à l'école de Roke. Mais, par erreur et vanité, il libère une "ombre" qui va le hanter toute sa vie. Il la fuit un temps, puis décide d'affronter l'ombre.
Je n'ai pas aimé ce roman. L'histoire est assez banale, elle manque de rebondissements. On ne s'accroche pas au personnage principal, on s'ennuie. Le plus gros problème, c'est que l'auteure fait du "map porn" : le personnage passe des pages et des pages à voyager d'une île à l'autre, mais aucune de ces îles n'est intéressante ni ne fait avancer l'histoire. L'auteure a trop privilégié son monde par rapport à son intrigue et cela se ressent.

Pour "Les Tombeaux d'Atuan" : c'est un roman à la 3e personne aussi. Une fillette, Tenar, est choisie pour une prêtresse d'une divinité quasi-oubliée. Isolée, sa vie consiste à apprendre par coeur à parcourir un labyrinthe plongé dans le noir, le sanctuaire de sa divinité. Jusqu'au jour où un sorcier (le Ged du 1er roman, devenu adulte) s'introduit dans le labyrinthe pour dérober le trésor de son Dieu, et qu'elle doit choisir entre le tuer, ou lui venir en aide.
C'était un peu plus intéressant que le 1er roman, le décor était très angoissant (le noir, l'isolement) mais là aussi, je me suis ennuyée. On reste dans un seul lieu, c'est un huis-clos. La fillette n'est pas très attachante.
Suite à ces deux déceptions, je n'ai pas lu le 3e roman "L'ultime rivage".

Dans ce livre raconté à la 3e personne, nous suivons de nombreux personnages. Chaque chapitre est centré sur un personnage :
- le scribe et sa fille
- le général
- le roi, la reine, le prince
- un armateur
- des conspirateurs
- des prêtres...
On suit à la fois quelques évènements historiques (un coup d'état) et une histoire d'amour, ainsi qu'une "enquête" policière car des meurtres se succèdent.
L'originalité du livre est qu'il se passe à Babylone, à l'Antiquité, c'est un monde qu'on a peu l'habitude d'explorer.
L'auteur nous donne beaucoup de descriptions des lieux, des odeurs, de la cuisine, des vêtements... Ca donne envie d'y être.
Le gros point négatif, c'est que le roman reste très superficiel. Les chapitres ne font que 3-4 pages. On nous décrit des évènements forts (meurtres, guerre, scènes de sexe, etc.) mais sans jamais rentrer dans les détails, tous les évènements importants sont expédiés en 10 lignes. On ne s'attache pas aux personnages non plus, on lit ce roman de très loin sans s'y impliquer.
L'enquête policière n'est pas résolue à la fin. L'histoire d'amour est fade et peu crédible. On a tendance à s'ennuyer.
C'est dommage car le cadre a pris le pas sur l'intrigue.