Aussi libres qu'un rêve

Ce livre vaut le coup d’oeil (rare dystopie française !), mais qui ne m’a pas parlée.

Tout partait bien : les premiers chapitres sonnaient forts. Les concepts de cet univers dystopique mettaient l’eau à la bouche. Néanmoins, j’ai rapidement été déconcertée par la rapidité du récit, le manque de développement des personnages. Je pense avoir trop attendu de cet ouvrage, qui ne correspond pas vraiment à mes préférences en matière de lectures (je préfère les bons gros pavés). Mais je pense qu’il peut tout à fait plaire à un public aimant l’action et les dystopies originales !

Une dystopie au thème intéressant, avec cette société dont les différentes classes sont déterminées par le mois de naissance des individus, mais qui peine un peu à nous emporter et à nous faire nous attacher aux personnages - qui vivent pourtant des événements très marquants qui devraient nous faire éprouver quelque chose.

Cela vient notamment d'un style d'écriture un peu simple, pas très convaincant, et dont les réinventions de mots existants ne prennent pas. L'auteure tente en effet de nous projeter dans ce futur en employant des termes censés représenter des technologies qui n'existent pas encore de nos jours, sans pour autant réellement faire d'effort dans la création de ces nouvelles appellations (ni les expliquer concrètement d’ailleurs). On se retrouve alors simplement avec des mots existants, juste agrémentés ici et là d'une majuscule à un endroit aléatoire du mot, tels que le showbiZ, les mL pour les mails, ou encore le tObOggan... Cela n'apporte ainsi vraiment pas grand chose, et finit au contraire par devenir exaspérant voire ridicule.

Côté technologies non expliquées mais qui sont là parce que c'est comme ça, la palme revient au « Holo », qui en fonction du contexte n'a pas la même utilisation : un coup correspondant à ce qui s'apparenterait à un CD, un coup à une décoration murale ou bien encore à un film — est-ce un seul et même objet à fonctions diverses ou plusieurs objets distincts ? Nous n'en savons rien.

Enfin, dernier gros point négatif de mon point de vue concernant l'écriture : le langage SMS excessif. Alors certes nous suivons des ados, et à l'ère des portables nous sommes beaucoup a être passé(e)s par du langage plus ou moins abrégé ; mais là dans les échanges de mails (ah non pardon, de mL...) entre nos protagonistes, nous sommes totalement dans l'abus, au point que certaines phrases en deviennent difficilement compréhensibles. Même en essayant de me mettre dans la peau de ces jeunes personnages je n'ai absolument pas réussi à adhérer à ces échanges, et ces passages de lecture m'ont réellement agacée.

C'est dommage que l'écriture vienne à ce point entacher le récit, car celui-ci est tout de même loin d'être mauvais. Avec un peu plus d'éclaircissements et un développement plus profond des personnages et de leurs enjeux, on aurait eu beaucoup moins de mal à s'attacher à cette bande et à apprécier leurs péripéties. Le final aurait également eu plus d'impact émotionnel si on avait pu se prendre à fond dans l'histoire. Car oui le twist final est touchant, mais malheureusement les bémols soulevés ci-dessus ont contribué à quasiment me faire rester de marbre face à cet événement. C'est triste et surtout dommage.

Autant j'avais adoré L'Héritage des Rois-Passeurs, autant ici l'auteure n'a pas vraiment réussi à me plonger dans son monde et à me sentir concernée par le destin de ses personnages.

L'auteure a publié ce premier roman à peine sortie de l'adolescence, en 2006.

Je trouve que Manon Fargetton a eu de bonnes idées comme cette société régionale futuriste avec à sa tête un président de région despotique, la loi des Dates de naissance qui régit l'accès aux métiers, l'opposition et la révolte de la population.

Cependant l'ensemble aurait dû être plus développé afin de donner encore plus de force à l'histoire.

Ce livre est une pépite! il n'y a pas d'autres mots. J'en suis sortie touchée et bouleversée.

Quand je pense aux inégalités que nous vivons actuellement, et quand je vois vers quoi on pourrait aller si une personne comme Wallow existait et atteignait le pouvoir!

C'est un livre court mais bien écrit ; dans ce roman, je crois que les mots en plus auraient été des mots en trop. Chaque idée a sa place, chaque leçon se tire facilement et il se dégage une telle force dans les propos.... et cette fin qui chamboule mon petit coeur de beurre...

"Aussi libres qu'un rêve".... Que ferions-nous pour ancrer nos rêves dans la réalité? une liberté de vie, de parole, de choix, ... Ce livre s'adresse à tout le monde en mon sens, mais il serait utile de l'étudier à l'école pour les futurs acteurs de Vie de demain.

Même si je vous laisse la liberté de lire cette dystopie, je ne peux que vous la conseiller.

Un très bon roman !

"Aussi libres qu'un rêve" est le deuxième roman que je lis de Manon Fargetton, et j'aime toujours autant !

Dans ce roman, on se retrouve dans le futur, ) la fin du 21ème siècle. La société a bien changé, et maintenant chaque métier est décidé en fonction du mois de naissance. Or, ce système est extrêmement restreignant et un groupe d'adolescents va décider de se rebeller face à cette injustice...

J'ai beaucoup aimé la vision d'un de nos possibles futurs, en particulier l'écriture : il est par exemple normal d'écrire en phonétique. Mais cette description semble authentique et je trouve donc facile "d'entrer" dans l'intrigue.

Les personnages sont variés et attachants et eux aussi dégagent une impression d'authenticité. Tous leurs prénoms du futur sont aussi très jolis !

La fin est trop rapide à mon goût, mais est tout de même complète.

Fin 21e siècle, c'est votre mois de naissance qui décide de votre avenir professionnel. C'est pourquoi Minoa et Silnei, sœurs jumelles nées à quelques minutes d'intervalle, sont soumises ainsi à des règles bien différentes. Mais leur désir d'un monde plus juste pourra-t-il se réaliser ?

C'est un roman fort sur les chances d'égalité et le droit à la liberté. L'auteure nous amène à travers un récit aussi poétique que turbulent à réfléchir.

L'écriture est fluide, parfaitement accessible, et on éprouve un réel plaisir à tourner les pages pour poursuivre l'aventure. L'univers abordé est résolument moderne et néanmoins pas extrêmement développé. En revanche, c'est intéressant d'avoir des explications sur le monde d'avant, et pourquoi on est arrivé là.

On apprécie les personnages uniques, et complémentaires, leurs sentiments sont bien exprimés même si la romance n'est qu'esquissée. Nos jeunes héros font preuve de courage pour s'affranchir des codes mis en place. On parle de cohésion, de prise de conscience dans une belle énergie.

"Je ne suis pas le fils de celui que je croyais être mon père. Je suis le fils de l'homme le plus malfaisant de ces dernières décennies."

L'action est concentrée dans la seconde partie où on assiste à des mouvements musclés et terrifiants. Plus que le sort des jumelles, c'est le ressenti de Neriss et Léano qui nous affecte. La fin m'a agréablement surprise, entre amour, espoir et sacrifice, la révolte a malheureusement un prix à payer.

Un roman intéressant qui véhicule des messages de vigilance sur les dérives totalitaires dans nos sociétés.

J'ai lu ce roman il y à qurlque temps maitenant, mais je dois bien avouer que cette lecture m'a beaucoup marqué.

C'était très émouvant, la plume de l'auteur m'a tellement touché.

L'idée est pour moi très original, et je n'est vraiment pas étais déçu du déroulement de l'histoire.

Je vous conseille cette lecture, le livre est court donc la lecture rapide. En plus de ça c'est un one shot.

d'ailleurs en parlent de ça dommage qu'il ni a pas de tome 2 car j'aurais bien aimé repolonger dans cet univers...

Bon, c'est quand même une histoire un peu tirée par les cheveux même si j'ai bien aimé.

Déjà, je sais que ce n'est pas si simple dans le livre mais je trouve très exagéré que le fonctionnement de cette nouvelle société futuriste soit en fait le résultat qui aurait mal tourné de la télé-réalité. Aussi la coïncidence Spoiler(cliquez pour révéler)pour que Minöa rencontre Kléano et aussi Nériss et qu'ils aient comme par hasard tout les deux été échangés à la naissance est beaucoup trop exagérée elle aussi...

Même la révolution elle-même est limite tirée par les cheveux. Je veux dire, elle débute de presque rien et en moins de deux mois c'est déjà passé... Le livre est vraiment court et tout est trop simpliste pour être réaliste. Il manquerait plusieurs mois et au moins 200 pages. Une révolution ne se fait pas comme ça du jour au lendemain. Il faut des prémices, le temps que le peuple comprenne, s'insurge des injustices et finalement se révolte petit à petit. Ici tout va pour le mieux, personne ne parait être affecté par le système en place et moins de deux mois plus tard tout le monde le déteste alors qu'en les seuls soulèvements qui ont eu lieu n'étaient que dans des écoles. Enfin bref, tout ça pour dire que ça m'a paru beaucoup trop rapide.

J'ai aussi parfois eu un peu de mal avec l'écriture qui était un peu trop enfantine voir niaise mais ça a été un problème moindre.

Après il y a quand même de très jolis messages qui sont passés dans ce livre. Le côté un peu poétique (surtout avec Silnöa) m'a beaucoup plu. Les personnages aussi sont un vrai fort dans le roman. Ils sont vrais et attachants. Je ne m'y serais pas attendue mais je me suis souvent surprise à être très touchée par certains moments, phrases, passages jusqu'à en avoir parfois des frissons.

J'ai aussi aimé l'originalité qui ressortait du roman. Ce n'est pas un livre comme on en lit tous les jours. Vraiment, j'ai eu l'impression que celui-là était à part. Il se distingue par sa poésie, son scénario (tiré par les cheveux oui, mais original) et son côté très touchant.

Finalement, j'ai bien aimé même si beaucoup de défauts seraient à revoir. Ce que je trouve dommage car mieux travaillé et avec plus de pages il aurait beaucoup plus de potentiel (bien qu'il en ait déjà pas mal)!

Ce roman repose sur un concept inédit : la mise en place d'un centre de procréation qui régule le quota des naissances et ainsi le plein-emploi est assuré. Plus de chômage.

Evidemment cela ne va pas sans heurt et Manon Fargetton sais mener tout ses personnages jusqu'à un dénouement auquel je ne m'attendais pas forcément.

Premier roman très prometteur. L'auteur nous a prouvé depuis par ses autres écrits, qu'elle était une valeur à suivre.

Un premier roman écrit par Manon Fargetton à la fin de son adolescence, et cela se ressent : tout est stéréotypé, les personnages, les actions, les relations amoureuses (niais niais niais), amicales et familiales. L'idée de l'univers est très bonne, pour une dystopie de 2007, c'est excellent. Néanmoins, tout semble artificiel dans ce roman, pas spontané, on sent que ça manque de maîtrise, tout va trop vite, de façon maladroite. Un livre qui plaira cependant à son public cible (12-15 ans), mais pas au-delà !