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Liste des extraits
Gallmeister, p. 305
« La mante de la vieille fille était définitivement sur ses épaules à présent. Elle avait vingt-cinq ans et faisait son âge, aussi ne lui était-il plus nécessaire d'essayer d'être séduisante. »
Afficher en entierGallmeister, p. 240
« Oui, il était grossier, il était retors, il valait mieux ne pas avoir à faire à lui et l'on ne savait jamais quand l'arme inoffensive que l'on plaçait dans ses mains à un moment d'inattention allait se transformer en la lame la plus tranchante qui fût. Mais, après tout, il était aussi stimulant que... eh bien, qu'un verre de cognac bu en cachette ! »
Afficher en entier"[...] je vous parle de la perte de leur monde... Le monde dans lequel ils ont été élevés. Ils sont comme des poissons hors de l'eau, comme des chats ailés. Ils ont été élevés pour devenir certaines personnes, faire certaines choses et ces situations ont disparu à jamais" (Rhett Butler, p.360, éd. Gallmeister)
Afficher en entier"Tout à coup, un frisson sauvage la parcourut comme jamais elle n'en avait connu jusqu'alors : de joie, de peur, de folie, d'excitation, d'abandon devant des bras trop forts pour elle, des lèvres trop pressantes, un destin quia allait trop vite. Pour la première fois, elle avait rencontré quelqu'un, quelque chose de plus fort qu'elle, quelqu'un qu'elle ne pourrait ni tyranniser ni briser, quelqu'un qui la tyrannisait et la brisait. Sans comprendre comment, ses bras furent autour de son cou et ses lèvres tremblantes sous les siennes, et ils montaient, ils montaient à nouveau dans l'obscurité , une obscurité douce et tournoyante et enveloppante" (p.587, éd. Gallmeister)
Afficher en entierGallmeister, p. 238
« — J'aime les bébés et j'aime les jeunes enfants, jusqu'à ce qu'ils se mettent à grandir et à acquérir les habitudes de penser des adultes et la capacité des adultes à mentir et à tricher et à être indécents. »
Afficher en entierGallmeister, p. 138
« Elle n'avait pas l'intention de s'asseoir et d'attendre patiemment qu'un miracle lui vînt en aide. Elle allait prendre la vie d'assaut et lui arracher ce qu'elle pourrait. Son père avait démarré comme un jeune immigrant sans le sou et avait gagné les vastes arpents de Tara. Ce qu'il avait fait, sa fille pourrait le faire. Elle n'était pas comme ces gens qui avaient tout misé sur une Cause qui n'existait plus et qui se complaisaient dans la fierté d'avoir perdu cette Cause, parce qu'elle valait n'importe quel sacrifice. Ils puisaient leur courage dans le passé. Elle puisait le sien dans l'avenir. »
Afficher en entierGallmeister, p. 109
« Comment osaient-ils se gausser, ces singes noirs ! Comment osaient-ils sourire en la regardant, elle, Scarlett O'Hara de Tara ! Elle aurait aimé qu'on leur donnât à tous le fouet jusqu'à ce que le sang coulât dans leurs dos. Quels diables étaient donc les Yankees pour leur offrir la liberté, la liberté de se moquer des Blancs ! »
Afficher en entierGallmeister, p. 70
« Quelle vieille imbécile naïve était Pitty et, bien que tout fût en ruine autour d'elle, comme elle était protégée ! »
Afficher en entierGallmeister, p. 57
« [Q]uand il pensa à Mammy et à son air farouchement déterminé quand elle coupait les rideaux de velours, il se sentit quelque peu réconforté. Mammy prendrait soin de Scarlett, que Scarlett le voulût ou pas. »
Afficher en entierGallmeister, p. 56
« Ils n'ont aucune idée de la situation dans laquelle je me trouve vraiment, ou de la leur ou de celle du Sud. Ils pensent encore, en dépit de tout, que rien de vraiment effroyable ne peut leur arriver car ils sont qui ils sont, des O'Hara, des Wilkes, des Hamilton. Même les noirs pensent comme eux. Oh, quels imbéciles ! Ils ne comprendront donc jamais ! Ils continueront de penser et de vivre comme ils l'ont toujours fait, et rien ne les fera changer. »
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