Abd al Malik

Très court essai (20 pages) mais comme d'habitude avec Abd al Malik les mots tapent juste. C'est un point de vue directement issu de la "cité" pour parler de laïcité et de spiritualité. Comme le dit l'auteur lui-même, c'est l'alliance du catholicisme (sa mère), de la laïcité républicaine (une enseignante, si j'ai bien retenu), et de sa découverte personnelle de l'islam qui a fait de lui l'homme qui écrit et réfléchit aujourd'hui. Une belle défense de l'éducation, sans être grandiloquente ni paternaliste (forcément, puisqu'il sait de quoi il parle quand il parle de discriminations).

Tant le début de ce livre m'a plu par l'arrivée en France de cette famille venant d'Afrique de l'ouest tant la recherche spirituelle de l'auteur m'a fait perdre le fil....

Au vu du titre, je m'attendais à la découverte de la vie d'une personne de confession musulmane dans un pays occidental et ce n'est pas cela du tout.

Au départ, Abd Al Malik est de foi chrétienne, il fait ses études au sein d'établissements catholiques ensuite c'est comme s'il se réveillait et décidait de prendre une toute autre direction celle du rap et de la foi musulmane. Il trouvera que c'est deux là ne peuvent être pratiquer ensemble et s'en cachera... Puis et bien il part dans une recherche spirituelle et là, j'ai totalement décroché.

Un livre de retour en arrière sur le chemin d'un homme, qui de petits larcins découvre le rap et grâce auquel il évolue dans sa construction et sa culture éducative, jusqu'à découvrir la spiritualité qu'il souhaitera alors partager.

Un cheminement intéressant malgré des passages un peu brouillons avant de retrouver le fil conducteur de la spiritualité qui sera le sujet principal jusqu'à la fin du roman.

Je ne sais que penser de ce livre, je ne sais pas si j'ai aimé ou pas. Une chose est sûre, la fin m'a laissée perplexe. J'ai aimé de nombreux passages, mais globalement je pense que ce roman est trop philosophique et spirituel à mon goût. Cependant l'écriture est excellente, et l'histoire nous amène à réfléchir.

J'ai lu ce livre car je connaissais de nom Abd Al Malik. Je dois avouer que j'ai été vraiment déçue. Je n'ai pas détesté ce livre, mais sa lecture ne m'a clairement pas transcendée.

J'ai trouvé le récit dur à suivre, sans logique apparente. Le thème en lui-même aurait pu être intéressant, mais le style d'écriture, presque brouillon, de mon humble point de vue, a plus ou moins tout gâché.

Un début prometteur avec ce jeune de banlieue qui a fait un séjour en prison et quelques bonnes réflexions sur la politique. Puis basculement sur l'Islam qui m'a fait décrocher. Lu jusqu'au bout parce que court mais sans en retenir grand chose.

Adb Al Malik maîtrise les mots comme Baudelaire, il maîtrise la langue française aussi bien que Molière et il manifeste sa pensée aussi bien que Sartre. Rien que ça me direz-vous, et bien oui. C’est un poète, un penseur qui réfléchit avant de poser ses mots pour en décupler le sens, il pousse également le lecteur à la réflexion avec brio. Cet essai parlera à toutes et tous, il cherche à pacifier le monde mais à se pacifier avant, il parle de concevoir positivement la République alors que le conflit est ce qui en ressort souvent, il parle d’acceptation, de rébellion, d’un monde meilleur mais pas utopique, difficile de le classer vraiment tant il touche à des sujets larges mais approfondis. Adb Al Malik parle aussi de nombreuses fois du racisme, encore trop présent dans notre pays, il prône des valeurs qui sont aussi les miennes à commencer par le respect d’autrui.

C’est une claque que j’ai prise par ce petit livre et un gros coup de cœur, ce plaidoyer humaniste et sincère, qui ne grossit pas le trait, l’auteur nous donne sa vision d’un avenir plus juste, plus égalitaire, plus libre, laïque et fraternel, toutes les valeurs de la République française se retrouvent ici, une belle démonstration de ce qui fait de nous des êtres civilisés. Il n’a pas peur des mots, il en joue, il les dominent, il les faits rimer mais toujours avec cette profonde réflexion sur notre société.

En dépit des bonnes intentions de ce recueil, j'ai trouvé cette compilation de lettres peu originale. De rares récits sortent vraiment de l'ordinaire, comme ceux de Sophie Blandinières, Rokhaya Diallo, Mathias Malzieu ou encore Thibaud de Montaigu, mais beaucoup demeurent hélas sans surprise ni grande émotion.

Bel hommage à la Greco par Abd Al Malik

Il donne des anecdotes sur la muse de Saint Germain.

Dévoile à travers son regerd leur rencontre.

Un texte poétique et littéraire.

j'ai décidé que je ne lirais que les lettres dont l'auteur m'intéressait. D'où une première fournée.

Albert Algoud, ancien prof, pour évoquer une coïncidence inattendue.

Jul (je ne sais pas qui c'est précisément), pour la meilleure des lettres que j'aurais lues dans cet ouvrage. Elle n'est pas construite puisque c'est une énumération, mais elle est tellement attachante et nous montre quelqu'un qui s'attache.

Plantu, pour ses planches vivifiantes.

Sylvie Testud : l'exposé sur le chewing-gum et ce prof inventif qui distribue, comme d'autres les remarques, des exposés à faire en 48 heures (c'était signifiant avant Internet).

Bernard Werber : lettre trop courte et trop auto-centrée.

J'en avais fini de mes choix, et me suis dit qu'il fallait faire un second round. D'où :

Charles Berling : gros bof.

Nicolas Beuglet : enfant, il lisait des livres dont vous êtes le héros !

Nicolas Mathieu : lettre pas vraiment passionnante.

Peut-être ferai-je bientôt un 3ème round, pour les auteurs qui suscitent le moins ma curiosité...