Adalbert Stifter
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Note moyenne : 7.75/10Nombre d'évaluations : 4
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Désormais publié sous le titre "Le Vieux garçon".
Afficher en entierCe livre est un réel petit bijoux. Il se lit très rapidement car très court, et sa lecture est très intéressante. Ce livre est tout de poésie et d'enseignement de vie. L'écriture romantique nous plonge dans la steppe hongroise au milieu de la nature et du XIXème siècle. Les descriptions de paysages sont incroyables, l'écriture est belle et poétique. On est très vite plongé dans cette histoire qui dépeint la vie du narrateur chez un ami de voyage qui aime sa mystérieuse voisine Brigitta. La morale du roman est belle, universelle et touchante : l'intérieur importe plus que le physique.
L'auteur est mort trop tôt pour écrire d'autres chefs d'oeuvres dignes de Goethe, ce livre est un bon témoin du romantisme allemand.
Afficher en entierUn livre magistral, avec des personnages complexes et des citations que je retiendrai toute ma vie.
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Biographie
Né en 1805 à Oberplan (Horni Plana), en Bohême méridionale, Adalbert Stifter, écrivain et artiste autrichien, s'est suicidé à Linz en 1868. Après la mort accidentelle de son père en 1817, il voulut se laisser mourir de faim. L'année suivante, il entreprend ses études à l'abbaye bénédictine de Kremsmünster et entre, en 1824, à l'Université de Vienne. En 1827, il s'éprit de Fanny Greipl, la fille d'un marchand aisé de Vienne. Mais, dans sa correspondance avec la jeune fille, il se déprécia lui-même comme amant. Il refusa de participer à concours pour obtenir une chaire de physique à Prague, ce qui déplut aux parents de Fanny, qui le perçurent comme un homme sans ambition ni avenir. En 1832, il rencontra Amalia Mohaupt, une ancienne prostituée, qu'il épousa en 1837. Resté sans enfants, le couple adopta plus tard les enfants d'un frère d'Amalia dont une fille qui se suicidera en se jetant dans le Danube. Arès cet incident tragique, Stifter s'enfonça dans une grave dépression* Jusqu'en 1840, Stifter reste partagé entre deux vocations : la peinture et la littérature. La publication de sa première nouvelle Der Kondor (Le condor) le rend célèbre. Pendant huit ans, il vivra de sa plume et de leçons particulières. Après les troubles révolutionnaires de 1848, il est nommé, en 1850, Inspecteur des écoles primaires de Haute-Autriche. Stifter prend sa retraite en 1865. Gravement malade, Stifter meurt à Linz, en 1868, après s'être tranché la gorge.
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