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Nana, Tome 7
Nana, Tome 6
Nana, Tome 5
Nana, Tome 4
Au début j'ai eu du mal avec la première Nana, je la trouvais immature et naïve. J'ai eu du mal a m'attacher à on personnage.
Mais pour la seconde Nana ça a été un coup de coeur. Son histoire m'a fait verser quelques larmes.
J'ai beaucoup aimé et je souhaite lire la suite.
Nana, Tome 1
Nana, Tome 9
Nana, Tome 8
Ce cinquième tome est aussi prenant que les autres, mais un chouïa moins plaisant à lire, la joie de continuer notre plongée dans le quotidien de Caroline et Para-kiss étant ponctuée ici et là de plusieurs pincements au cœur, et il nous laisse avec une pointe de frustration.
La relation amoureuse entre Caroline et Georges n’évolue pas vraiment, elle stagne au même stade fait de réflexions désobligeantes, de cachoteries, et de non prise en considération des sentiments de l’autres. Mais au moins, parallèlement à cela, on constate quand même une prise de conscience progressive de tous ces aspects qui posent problème et, tout comme eux, on sent venir la conclusion qui va finir par s’imposer à eux d’ici la fin du récit. Finalement, cette (non) évolution nous laisse un sentiment de « tout ça pour ça » ; autant Caroline a progressé, et ce sur divers plans de sa vie, autant Georges reste tout compte fait un enfant gâté qui n’a fait et ne fait toujours aucun effort pour faciliter sa relation amoureuse.
A côté de cela, moi qui voulais voir le développement du couple Miwako/Arashi, j’ai été extrêmement peinée des détails qu’Hiroyuki nous a appris ; même si l’on savait que leur relation semblait beaucoup tourner autour du s*xe, j’étais loin d’imaginer
La scène finale est assez expéditive, surtout dans sa deuxième partie, et contribue grandement à cette frustration que nous laisse ce dernier tome. Elle nous offre au moins un dernier petit pic d’émotion, avant de faire un gros saut de dix ans pour un dernier tableau très très rapide.
Je trouve ça dommage d’avoir fait une telle ellipse pour ce chapitre final, et de n’avoir qu’une miette du quotidien heureux de Caroline. Sans forcément nous détailler toute leur histoire, j’aurais aimé avoir un minimum de développement de ce couple – d’autant qu’au vu de la réflexion de son frère, cela ne s'est pas fait tout de suite après le lycée… Et puis après l’avoir suivie pendant cinq tomes à chercher sa voie, se chercher elle-même, se remettre sans cesse en question, j’aurais apprécié avoir un plus large aperçu de son bonheur, de sa vie équilibrée qu’elle a su trouver. Tout comme il me manque un dernier au revoir aux personnages auxquels elle nous annonce rendre visite.
Une fin donc un peu en demi-teinte pour ma part, moins pétillante que le reste au regard de l’univers dans lequel nous évoluions depuis quatre tomes.
Cela n’en reste pas moins une belle œuvre de Mme Yazawa que je prendrai toujours plaisir à relire.
Paradise Kiss, tome 5
Au fil de ces pages au rythme endiablé, Caroline se démène pour assumer la tête haute ses responsabilités sur les divers plans de sa vie. Elle s’affirme un peu plus face à Georges, lasse de ses manipulations émotionnelles – même si du chemin reste encore à parcourir. L’autrice dépeint à la perfection ses doutes de jeune femme amoureuse qui cherche sa voie.
Finalement nous ne voyons pas plus Arashi et Miwako comme je l’avais souhaité à la fin de la lecture du tome précédent, car la présence et l’attention de tous les membres de notre groupe sont absorbées par l’intensité des derniers préparatifs du défilé.
Toutefois, nous avons tout de même eu droit à une petite plongée dans l’intimité d’Isabella, ainsi qu’à une adorable scène de sa jeunesse montrant le début de la forte relation tissée avec Georges. J’ai vraiment aimé voir ce personnage se développer enfin davantage.
Et Georges… reste Georges… J’avais un adjectif sur le bout de la langue le concernant au moment de rédiger mon avis sur le tome 3, sans réussir à bien mettre le doigt sur le terme que je voulais. C’est finalement la mère de celui-ci qui l’emploie si justement à son sujet : cet homme est d’une arrogance incroyable. Au vu des images parentales qu’il a eu toute sa vie, on peut concevoir qu’il ait fini par développer une telle prétention ; cependant c’est toujours extrêmement rageant de le voir la déverser sur ses quelques proches, en particulier Caroline envers laquelle il tient de nouveau des propos rabaissant. On peut néanmoins enfin lui accorder ici quelques moments de lucidité, où il paraît plus humain, plus tendre également, tenant des paroles très censées, notamment suite aux résultats du défilé. Il est la plupart du temps dur (et insupportable), mais se montre quand même très protecteur envers son groupe d’amis. Dommage qu’il termine finalement le tome sur une note qui re-diminue… Entre le forcing assez malaisant puis son départ, cette dernière scène nous laisse sur une note un peu amère après les étincelles de leur superbe défilé.
Laissons d’ailleurs de côté les personnages pour revenir sur le défilé et ses derniers préparatifs. Dans une ambiance explosive, l’autrice nous offre un spectacle d’une beauté époustouflante. Le soin des détails apportés à chaque pièce de la tenue est épatant ; pendant 8 pages il n’y a quasiment pas de texte, uniquement des dessins d’une richesse et d’une finesse incroyables qu’on contemple de longues minutes, bouche bée. S’y ajoutent les cœurs battants des personnages qui nous transmettent leurs émotions, leur bonheur ; le moment est parfait.
Paradise Kiss, tome 4
Georges est peut-être un personnage très charismatique, il n’en est pas moins antipathique. À tant jouer avec les nerfs de Caroline, la faisant alors passer pour une girouette pour le lui reprocher ensuite, mais surtout à la rabrouer autant, et qui plus est en public, il perd vraiment tout le capital sympathie et attachement que l’on pourrait éprouver envers lui. Les détails supplémentaires que l’on apprend ici sur sa vie et son enfance pourraient nous faire tendre à mieux le comprendre, mais son caractère lunatique, plus souvent mauvais qu’enjoué, et son comportement envers la fille qu’il dit aimer empêchent cette possible affection.
Toujours dans les mauvais caractères mais dans une autre mesure, Arashi se montre particulièrement colérique dans ce volume ; et si l’on peut comprendre sa déception vis-à-vis de l’omission de Miwako, cela ne justifie pas pour autant un tel emportement envers elle – celui-ci étant d’autant plus énervant face au concentré d’innocence de Miwako, on a presque envie de se mettre à l’enguirlander lui à notre tour. Mais j’ai apprécié voir un peu de développement de ce couple, et j’espère en avoir encore davantage dans les deux prochains tomes ; car pour le moment, la plupart de leurs conversations agréables tournent autour des câlins coquins, et j’aimerais bien les voir approfondir d’autres facettes de leur relation.
Caroline grandit encore un peu plus dans ce tome. Elle accepte davantage l’aide et les conseils de ses proches, mais surtout prend conscience des côtés problématiques de sa décision radicale du tome précédent et décide par elle-même d’y remédier afin de devenir une jeune adulte plus mature et plus affirmée.
Et encore une fois, on ne voit vraiment pas assez Isabella à mon goût, qui est pourtant un personnage adorable. J’aurais beaucoup aimé la voir enfant notamment, lors du court passage où Georges évoque un moment qu’ils ont partagés à l’école primaire.
Je termine avec une toute petite parenthèse « incohérence » – au moment de la traduction ou est-ce présent déjà en V.O. ? – : dans les toutes premières pages (deuxième page après le flash-back du début), Mikako est appelée Miwako, et Caroline « Mlle Yamaguchi », qui est le nom de famille de Tsutomu. Ce n’est pas du tout important, mais ça m’a sauté aux directement.
Quoiqu’il en soit, malgré les comportements de certains qui me font grincer des dents, j’aime toujours autant cette série et me plonger dans son univers flamboyant me fait chaud au cœur. Les détails apportés par l’autrice à chaque scène, chaque visage, chaque tenue, les traits d’humour, les réflexions en arrière-plan… tout est réuni pour me faire passer le bon moment que je suis venue chercher.
Paradise Kiss, tome 3
Je ne suis pas un ange, Tome 4
Caroline (l’influence de Miwako et Isabella est trop forte pour continuer à l’appeler Yukari) évolue grandement dans ce tome, remettant en question un bon nombre d’éléments de sa vie – ses motivations, ses choix, ou plutôt les choix que l’on a toujours fait pour elle, la nature de ses sentiments… – et prenant une décision radicale qui fait prendre à sa vie un virage notable. Décision qui ne fait pas l’unanimité parmi ses amis de l’atelier qui, malgré leur jeune âge (rappelons tout de même qu’ils sont lycéens, même si leur quotidien aurait tendance à nous le faire oublier), sont bien conscients des conséquences d’une telle résolution et doutent du bien-fondé de celle-ci, mais la soutiennent pourtant coûte que coûte et l’aident à avancer dans sa nouvelle voie.
Le seul à ne pas vraiment donner d’opinion est bien évidement Georges, qui continue ici à souffler le chaud et le froid avec cette pauvre Caroline. Son comportement est réellement imbuvable, on se rend bien compte que c’est quelqu’un de très égocentrique et capricieux, et on a de la peine pour Caroline face à la manière très sèche qu’il a par moments de lui répondre – malgré l’amour qu’il dit éprouver. Et pourtant, on ne passe jamais un mauvais moment, impossible de le détester ou de penser quoi que ce soit de trop négatif de tout ceci tant l’univers d’Ai Yazawa est harmonieux et bien dosé ; elle apporte de la chaleur même aux caractères les moins attachants, son œuvre est un cocon dans lequel on se sent parfaitement bien et que l’on n’a jamais envie de quitter.
Puisque l’on parle des personnages, quel plaisir de retrouver
Outre ses personnages touchants et délurés et ses superbes dessins, l’autrice excelle également dans l’art de briser le quatrième mur en nous offrant de petites scènes ou des remarques en arrière-plan que j’adore et qui me font chaque fois bien rire. Entre les interpellations du lecteur, les protagonistes qui lisent eux-mêmes le magazine dans lequel est sorti le manga ou encore les petits pics à Mme Yazawa elle-même, je me régale à chaque instant.
Paradise Kiss, tome 2
Je ne suis pas un ange, Tome 3
Je ne suis pas un ange, Tome 2
J’avais découvert « Paradise Kiss » il y a déjà longtemps, mais je n’avais pas pris le temps d’écrire un avis à l’époque ; par ailleurs à ce moment là je n’avais pas encore lu « Gokinjo ». Maintenant que c’est fait, c’est du coup avec un regard nouveau que j’ai redécouvert ce premier tome, que j’ai savouré avec un immense plaisir que je ne ressens qu’avec les mangas de cette autrice.
Cette série se déroule plusieurs années après « Gokinjo », et l’on y retrouve Miwako suivre les traces de sa sœur Mikako, héroïne de la saga précédente. Miwako est le portrait craché de sa grande sœur, mais en bien plus adorable. Là où Mikako se montrait certes touchante mais assez agaçante dans son premier tome, Miwako n’est ici qu’innocence et mignonnerie, faisant preuve de beaucoup d’attention envers ses proches autant qu’envers leur nouvelle connaissance, Yukari.
C’est d’ailleurs cette dernière qui est notre personnage principal et dont on va suivre l’évolution, et non Miwako comme on aurait pu le penser de prime abord. Élève studieuse et réservée, Yukari/Caroline se retrouve embarquée malgré elle dans une aventure qu’elle n’aurait jamais pu imaginer. Les effets de la fréquentation de ce groupe d’amis si atypiques se font ressentir en elle en seulement quelques jours (voire quelques heures). Ces nouveaux liens qui commencent tout juste à se tisser l’amènent à réfléchir à sa situation, à ses envies réelles, et surtout à commencer à s’ouvrir aux autres.
Georges est un protagoniste énigmatique et malicieux, qui ne se dévoile pour le moment pas beaucoup mais qui nous donne grandement envie d’en découvrir plus à son sujet.
Chacun des personnages introduits dans ce premier tome est haut en couleur, attachant – même pour ceux que l’on voit un peu moins pour le moment, coucou Isabella –, et, comme toujours chez Ai Yazawa, se montre plus complexe que les apparences ne pourraient le laisser entendre. Miwako, par exemple, derrière tant d’entrain et de candeur, cache des fêlures personnelles qu’elle a toujours gardé pour elle jusqu’à sa rencontre avec Yukari. Et, au vu de leur passé commun, j’imagine qu’il en va de même pour Arashi.
L’histoire en elle-même est rafraichissante et totalement addictive, elle nous fait plonger au cœur de l’atelier Para-Kiss et nous fait nous y sentir si bien que l’on n’a absolument pas envie de le quitter. Et ce malgré le fait que cette aventure commence quand même littéralement par une agression et du harcèlement en pleine rue par des inconnus. X)
La beauté et la finesse du trait de l’autrice rendent tout de suite chaque élément de ce récit, personnages comme décors, complètement attrayants et sympathiques, la magie d’Ai Yazawa.
Il faut que j’aille vite (re)lire la suite !
Paradise Kiss, tome 1