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Alain Yvars

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Biographie

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3 Citations 8 Commentaires sur ses livres

Les derniers commentaires sur ses livres

Que les blés sont beaux : L'ultime voyage de Vincent Van Gogh

Vincent Van Gogh est aujourd’hui mondialement connu comme un des artistes les plus illustres. Mystère aussi, bon nombre peut encore s’interroger sur qui il était et comment des troubles profonds ont pu le perturber au cours de sa vie. Trop d’absinthe ? Un fantôme trop lourd à supporter depuis sa naissance ? Les femmes de sa vie ? Ou son art incompris ?

Et quant à sa mort, est-elle vraiment ce que l’on croit ?

Vincent a signé plus de deux mille toiles et dessins au cours de son existence. Si l’on pense à ce peintre, il nous vient à l’esprit au moins un tableau.

Mais qu’en est-il de l’homme ? Qui se cache derrière ces couleurs et ce coup de brosse si identifiable ?

Alain Yvars nous propose de faire la rencontre de Vincent dans les derniers mois de sa vie, alors qu’il pose ses bagages dans le petit village d’Auvers, sous les conseils avisés de son bien-aimé frère, Théo. Après des années de vadrouille, dont un séjour en hôpital psychiatrique, Vincent tente de renouer avec l’art et lui-même, de guérir. Il rencontre le docteur Gachet qui lui prescrit un remède surprenant pour cet artiste…

Nous ne pouvons que féliciter l’auteur pour son incroyable qualité de recherches, la richesse qu’il a emmagasinée afin de nous permettre de faire la connaissance de Vincent. Alain le considère désormais comme un ami. Un ami à qui il a prêté sa plume, le temps de 242 pages, pour qu’à travers l’écriture, nous entendions sa voix. Des recherches alimentées en partie par la découverte des lettres (plus de huit cents rédigées par Vincent), nous sommes immergés dans une incroyable sensibilité, au point que l’on oublie que c’est un écrivain, et non l’artiste qui narre son histoire. Des introspections aux différentes émotions éprouvées par le peintre, nous nous prêtons au jeu sans difficulté, et tout comme Alain, faisons de Vincent un ami et un compagnon de voyage. Non pas un voyage aux milliers de kilomètres, mais celui de la dernière ligne droite, d’une paix (vraiment ?) agrémentée de couleurs sur des toiles, parsemée de rencontres diverses.

Si l’on ne connait pas très bien Vincent Van Gogh, ce Hollandais avant-gardiste pour son époque, vous pourriez nourrir quelques inquiétudes sur la bonne compréhension du texte. Après tout, il pourrait être délicat de plonger dans un récit narrant la fin d’une vie. Pourtant, nous n’avons pas choisi le terme « rencontre » sans en peser le sens. C’est à la fois des retrouvailles et une nouveauté. Vincent, au gré de ses discussions, de ses peintures et de ses émotions, revient sur son passé. Pas de retours en arrière signés par des chapitres entiers, non, mais par la voix de l’artiste qui repense à ce qu’il a vécu. Une façon pour nous d’en apprendre davantage sur lui, ou de s’en rappeler, ce qui nous permet alors de mieux comprendre son état d’esprit et ce qui l’anime cet été 1890.

Que les blés sont beaux relate la vie de Vincent, nous exprime ses doutes, son désespoir parfois, ses joies et sa passion. C’est un hommage au peintre, mais aussi à son art.

À travers ce texte, nous en apprenons beaucoup sur la conception artistique de Vincent, ce qui embrase sa passion et sa volonté de briser les codes pour parcourir sa propre route, en dépit de toutes les critiques et l’incompréhension de la majorité de ses contemporains. Après avoir étudié ses amis peintres, dont il admire le travail, Vincent emprunte ses propres sentiers. C’est un parcours pour le lecteur, un musée écrit dont nous empruntons les couloirs, à l’affût du trait sur la prochaine toile. C’est se poster derrière Vincent, assis devant son chevalet, et assister à sa création avec humilité et respect, une profonde compréhension surtout puisque l’artiste nous transmet ce qu’il ressent, ce qu’il voit, lui, ce qu’il souhaite dégager. Un rouge flamboyant sur un ciel de bleu, un jaune éclatant sur une nappe froide… Mais c’est aussi par le regard des autres, comme celui de George ou de Martinez, que nous obtenons des points de vue différents, critiques ou sensibles.

Pourtant, Vincent nous partage la manière dont il perçoit. Des doigts sur un piano, plus longs et filiformes, qui épousent le clavier, paraissent symboliser le talent et la capacité à éclore pour créer une musique. Le portrait d’une fille, pourtant femme sur ce fond bleu et dans cette robe tout aussi bleue. Un visage grave entouré des champs dorés. Une silhouette blanche engloutie dans un jardin en fleurs. Une bâtisse qui révèle son âme… et qui pleure, et crie.

« Je peins la vie comme je la ressens. Ma méthode : peindre en une seule fois en se donnant tout entier ; exagérer l’essentiel et laisser dans le vague, exprès, le banal. Un tableau doit être autre chose qu’un reflet de la nature dans un miroir, une copie, une imitation. J’ai compris qu’il ne fallait pas dessiner une main, mais un geste, pas une tête parfaitement exacte, mais l’expression profonde qui s’en dégage, comme celle d’un bêcheur reniflant le vent quand il se redresse fatigué… »

Dans la campagne d’Auvers, au soleil chaud, aux fragrances estivales, au pépiement des oiseaux jusqu’aux bruissements des fleurs et des blés, nous peignons aux côtés de Vincent Van Gogh, invités que nous sommes dans sa bulle intimiste. Nous sommes les témoins silencieux de sa perception du monde, et peut-être d’une catharsis aussi lorsqu’il écrase la peinture sur la toile, reflet de ses émois et de ses peurs.

C’est un adieu dans la compassion, l’incertitude aussi, et avec l’impression de saluer une dernière fois un vieil ami à la vie rude, pourtant si belle à la fois dans l’écume de sa peinture.

Sans doute a-t-il réussi, lui qui voulait aider l’art à évoluer. À faire en sorte qu’il ne meure jamais et que des portraits ne s’oublient pas.

« Je voudrais faire des portraits qui un siècle plus tard aux gens d’alors apparussent comme des apparitions. »

[Lien vers la chronique : http://marmiteauxplumes.com/que-les-bles-sont-beaux-dalain-yvars/]

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Que les blés sont beaux : L'ultime voyage de Vincent Van Gogh

Passionnant.

Il y a des artistes intemporels, de ceux qui ont laissés une empreinte que les années n'ont pas effacées. Vincent Van Gogh fait incontestablement partie de ceux là. Mais le connaissez vous vraiment ? Savez vous quelle fût sa vie ? Quels furent ses tourments ?

Ce livre se propose de nous raconter les derniers mois de sa vie en nous faisant vivre auprès de lui ces derniers instants fatidiques.

Que dire si ce n'est que ce livre m'a tenu en haleine du début à la fin. Cela pourrait sembler étonnant sachant que l'on connaît déjà la fin, à savoir que Vincent Van Gogh est mort à Auvers sur Oise en juillet 1890 et pourtant une fois notre lecture commencée on est pris au piège de cette histoire qui se joue devant nous.

La plume et les mots d' Alain Yvars nous donnent l'impression que Van Gogh nous conte son histoire dans le creux de l'oreille, on a le sentiment d'être le témoin privilégié de ce qu'il vit et des tourments qui l'habitent.

Aujourd'hui Vincent Van Gogh est l'un des peintres les plus connus au monde . Qui n'a jamais entendu parler de lui ou de ses oeuvres ?

Et pourtant il n'a jamais vraiment connu la reconnaissance des gens . Artiste dans l'âme il vit mal le fait de ne pas attirer le public vers ses oeuvres et ne pouvoir en vivre. Il est obligé de dépendre de ses proches et cela le mine, lui donne le sentiment d'être un boulet sans valeur.

Cela pèse énormément sur lui, cela se ressent énormément . Mais on comprend également qu'il souffre d'autres tourments que par pudeur il ne nous dévoile qu'à demi mot.

Tout cela joue sur la personnalité de Van Gogh qui à mesure que le temps passe s'assombrit.

Quand son frère, Théo, lui propose de s'installer quelque temps à Auvers sur Oise il accepte volontiers. Pour lui c'est l'occasion de se changer les idées, de faire de nouvelles rencontres, d'avoir de nouvelles inspirations.

Ce sont ces mois passés à Auvers sur Oise qui se dévoilent ici à nous.

On découvre un Van Gogh passionné, inspiré, qui laisse entrer plus de lumière dans sa vie. Mais malheureusement on sent que ces tourments sont toujours bien présents, n'attendant qu'un instant de doute pour se faufiler et noircir de leur ombre la lumière de Vincent Van Gogh.

Avant de lire ce livre je ne connaissais pas vraiment la vie de Van Gogh. Je connaissais plus l'artiste que l'homme comme sans doute la plupart des gens d'ailleurs. Et je dois dire que ce livre m'a fait prendre conscience de certaines choses, m'a offert un nouvel éclairage sur ses oeuvres et ce qu'elles représentaient pour lui.

Alain Yvars nous rappelle ici que derrière chaque artiste il y a un homme ( ou une femme ) qui à travers ses oeuvres nous livre une partie de lui même , de ses failles , de ses doutes , de ses errances mais aussi de ses espoirs.

Un roman fascinant et empreint d'émotions ( tout lecteur sera touché par cette histoire ) .

Il vous donnera très certainement envie de vous plonger plus avant dans la découverte des oeuvres de cet artiste qui a su marquer de son empreinte singulière l'art de la peinture.

Un livre que je ne peux que vous conseiller. En plus si vous vous laissez tenter vous ferez une bonne action . Les bénéfices issus de la vente de ce livre sont en effet reversés à l'association Rêves.

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Que les blés sont beaux : L'ultime voyage de Vincent Van Gogh

Vincent a quitté le Midi, cette terre de lumière, d'exaltation et d'embrasement Il fait une courte halte chez son frère bien-aimé, Théo. Il y retrouve avec plaisir sa belle-sœur, Jo ainsi que son neveu,Vincent Willem. Puis il part pour Auvers-sur-Oise où le Docteur Gachet doit le soigner.

Dans ce petit village, c'est un Vincent apaisé qui peint à tue-tête pour oublier ses démons. Il ne vit pas sa peinture, il est sa peinture. Le ciel est une immense palette. Les lumières douces, des champs de blés dorés, un joli petit village : tout parle de peinture. Vincent parle de son art, de sa vision, expérimente les techniques d'autres artistes qu'il admire tout en les adaptant à son style. Tout cette sérénité le mène à une introspection : il se bat pour sa peinture, il a conscience d'innover, il n'aime pas être une charge pour son frère et sa famille et il a peur d'une rechute.A la fin du mois de Juillet quand les jours diminuent, que le blé va être fauché, Vincent mettra fin à ses jours.

Alain Yvers prête sa plume à Vincent et réussi à nous faire voir le monde avec ses yeux. C'est une œuvre intime. Un pari risqué. Un magnifique roman si beau, si prenant avec un style agréable. On y découvre un Vincent Van Gogh bienveillant, attentif aux autres, qui découvre son art à travers les autres artistes et s'en inspire, un grand passionné... un génie.

L'auteur nous offre une belle page d'histoire, la vie dans les campagnes à la fin du 19ème siècle , les peintres, la fée verte (absinthe) boisson très prisée de l'époque,les guinguettes...

Un très beau premier roman, Alain Yvers donne vie aux derniers mois de Vincent, c'est palpable grâce à ses belles descriptions.

Dernier petit point qui n'est pas des moindres, les bénéfices du livre sont reversés à l'association Rêves.

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Commentaire ajouté par mcd30 2020-02-18T11:00:39+01:00
Conter la peinture

Après "Que les blés sont beaux" me voici de retour dans le monde de la peinture vu par Alain Yvars pour son nouvel ouvrage un recueil de nouvelles "Conter la peinture". Je tiens à remercier l'auteur pour l'envoi de ce livre magnifique.

L'auteur y confirme une belle plume qui vous emporte dans son univers. Alain est un magicien qui entre dans les tableaux et vous en dévoile les secrets : ombre, lumière, atmosphère, technique. Puis il se métamorphose en peintre qui vous confie ses pensées, partage un verre de fée verte avec vous, vous emmène dans une guinguette au bord de l'eau et vous explique ses toiles. Nous découvrons les artistes à l'œuvre ou au chef d'œuvre. Avec une profusion de détails Alain Yvars vous immerge dans une époque et dans ses nouvelles. C'est un magicien qui donne vie au tableau, au peintre et à son temps.

Parmi toutes ces nouvelles qui sont toutes excellentes, j'ai apprécié Un poète des flots qui m'a permis de découvrir l'œuvre d'Homer Winslow. Avec Un aquarium géant, j'ai éprouvé l'angoisse que devait ressentir un Monet vieillissant à l'idée de perdre la vue. J'ai retrouvé avec plaisir La ronde de nuit de Rembrandt, tableau qui part ses effets de lumière me faisait croire que les hommes avançaient en parlant, que le chien tapait des pattes en jappant, j'avais l'impression qu'ils allaient sortir du tableau mais ce n'était que mon imagination de petite fille...

Vient ensuite la nouvelle qui m'a le plus émue Qu'ont-ils fait de la vue de Delft, magnifique paysage de Johannes Vermeer.Ressentir la déception d'Alain face à l'usure du temps, il ne reste presque plus rien des bâtiments, tout c'est modernisé.Quelle tristesse toute cette beauté engloutie par les âges mais c'est ce qui rend cette œuvre si précieuse. Et pourtant comme je comprends votre indignation. Il faut se dire que la peinture que ce soit un sourire, une lumière, un paysage est un instant de grâce , une communion entre le peintre et sa vision du monde qu'il offre à l'éternité et aux amateurs d'art.

Des nouvelles que je conseille à tous les passionnés d'art et un livre qui m'est très précieux. Merci Alain de partager votre passion et de cette belle générosité dont vous faites preuve en versant vos bénéfices à l'association Rêve pour enfants malades.

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Commentaire ajouté par Liloulitdeslivres 2021-06-28T14:42:24+02:00
Deux petits tableaux

Notre magicien de l'art est de retour. Nouveaux tableaux. Nouvelles histoires. Et toujours cette même passion qui l'anime.

Après « Conter la peinture », Alain Yvars revient avec « Deux petits tableaux » pour sa série « Si les oeuvres parlaient ».

Avec le talent qui est le sien pas de doute que leurs moindres secrets sont dévoilés, les détails techniques, les couleurs. Il insuffle la vie aux tableaux à travers ses récits. Parfois se rajoute une pointe d'humour.

De nombreux peintres sont au rendez-vous avec leurs oeuvres :

Johannes Vermeer : L'astronome que j'ai découvert.

Paul Cézanne, sa passion pour la montagne Sainte-Victoire, la jolie chanson de Michel Berger et le souvenir d'une promenade là-bas.

Henri de Toulouse-Lautrec, au cirque de beaux tableaux avec le célèbre clown Chocolat.

Jan van Eyck : le portrait des époux Arnolfini avec ce petit chien qui nous dit à propos de Giovanni Arnolfini : » Je le trouve laid : profil chevalin, gros nez aux narines dilatées, yeux peu francs. Quel portraitiste que ce chien !

J'ai redécouvert le tableau de Degas – Répétition d'un ballet sur la scène dont j'avais oublié l'extraordinaire luminosité.

Sachez qu'il y en a bien d'autres : Delacroix, Renoir, Manet, Van Gogh, Jean- Siméon Chardin, Degas .

Cette passion qu'Alain Yvars nous transmet dans ce recueil lui permet de reverser ses droits d'auteur à l'association Rêves.

Merci Alain pour de si précieux moments

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Commentaire ajouté par Tandarica 2022-06-14T11:44:54+02:00
Conter la peinture

La lecture de ce livre délicat, qui nous montre tant à voir (les reproductions sont en couleurs et en haute définition), m'a rappelé cette citation (Carnets d'un vaincu, Nicolás Gómez Dávila) : « L'existence de l'oeuvre d'art prouve que le monde a un sens. Même si elle ne dit pas lequel ». Nous découvrons de multiples significations au monde qui nous entoure grâce à cette flânerie délicieuse parmi plus d'une douzaine de tableaux signés Auguste Renoir, Henri de Toulouse-Lautrec, Berthe Morisot, Georges de la Tour, Amedeo Modigliani, Johannes Vermeer, Georges Seurat, Rembrandt van Rijn, Claude Monet, J.M.N. Whistler, Winslow Homer, ainsi que « cet humble artiste de la préhistoire vient se mêler à ces grands noms ».

Plusieurs des tableaux dont il est question ici m'étaient inconnus. J'ai été éblouie par la découverte du tableau « Nuit d'été (1890) » de ce « poète des flots » qu'est Winslow Homer.

Comme le dit le narrateur de la cinquième nouvelle (« Un après-midi au théâtre »), « nous allons nous introduire par la pensée dans la toile afin de mieux la décrire… »

Suivez, sans crainte, l'auteur, il est un guide original et fort instruit !

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Commentaire ajouté par Tandarica 2022-06-14T13:39:04+02:00
Deux petits tableaux

Puisse le souvenir de vos « amis peintres qui [vous] ont conté ces récits » (et que vous remerciez page 111) être aussi vif que sera celui de votre livre, cher Alain, dans ma mémoire de lectrice !

Vous nous accompagnez avec une puissante passion et bienveillance certaine dans une découverte étonnante. On pose simplement des regards curieux sur vos reproductions en couleurs qui zooment parfois sur des détails et on se laisse porter par vos récits délicats.

Dans la série « Si les oeuvres parlaient », voici, après « Conter la peinture », un nouveau recueil de 11 textes consacrés à des tableaux plus ou moins connus.

Les « deux petits tableaux » sont deux oeuvres (majeures) de Johannes Vermeer, La Dentellière (De kantwerkster) tableau peint entre 1669 et 1670, exposé au musée du Louvre à Paris (huile sur toile, 24,5 × 21 cm) et L'Astronome (De astronoom), (huile sur toile, 51 × 45 cm), peint vers 1668, et actuellement conservé également au musée du Louvre, d'où le titre « Balade au Louvre ». Pour définir l'indicible émotion qui s'empare du narrateur à la vue de ces deux petits bijoux, celui-ci s'interroge tout simplement « comment deux minuscules tableaux pouvaient-ils provoquer un tel émoi ? » (p. 19)

C'est « l'esprit joyeux » que l'on aborde la suite : « Rose-Auguste Renoir ». Avec Alice et son amie Rose, le narrateur participe à une guinguette. Tous nos sens sont en éveil grâce à une description très vivante de cette fête.

Le troisième récit tourne autour du tableau d'Eugène Delacroix, La Liberté guidant le peuple (1831), très pertinemment comparé par le personnage du baron Louis-Auguste Schwiter au Radeau de la Méduse de Géricault.

Dans « Un noir joyeux - Édouard Manet », c'est Berthe Morisot qui évoque le souvenir de cet « enfant terrible de la peinture moderne » (p. 44).

Lors de l'observation du tableau analysé dans le cinquième récit, n'oubliez pas les oranges (sur la table) !

On croise ensuite et à nouveau Auguste Renoir, ce « magicien de la lumière » (p. 69). Cet instantané d'un bal sur le butte de Montmartre est « féerique », en effet.

Moi qui aime tellement Vincent van Gogh, j'ai trouvé le texte sur L'église d'Auvers (1890) d'une grande subtilité dans l'interprétation.

Je crois que le tableaux qui m'a le plus impressionnée (sic !) est bien celui évoqué dans « Étrange mimétisme » où la montagne est comparée aux « courbes d'un corps de femme » (p. 82).

Concernant la « fabuleuse laitière » l'auteur nous démontre l'impressionnisme du peintre et nous met au passage l'eau à la bouche : « la croûte de pain paraît tendre, cuite à point. Ce pain croustille, monsieur ! » (p. 89).

Brève, mais salutaire rencontre avec Henri de Toulouse-Lautrec qui nous conduit au cirque avec l'avant dernière oeuvre. le narrateur est Thadée Natanson qui parle également de son épouse Misia Sert. Nous constatons avec lui que « de chaque dessin [effectué de mémoire], une perfection hallucinante se dégageait » (p. 97).

Le dernier récit est le plus triste à mes yeux. En marge de l'Autoportrait à l'abat-jour (1775) de Jean-Siméon Chardin, l'auteur évoque l'histoire de François et de ses pastels (des bâtons de toutes les couleurs), avec en filigrane des notions de désir de perfection, de besoin d'outils appropriés et même de sacrifices consentis par l'artiste.

C'est lumineux et subtil, c'est agréable et surprenant.

À lire et faire lire sans compter !

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