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Je sais bien que les centres du plaisir et de la douleur sont difficilement dissociables quand le message est martelé avec insistance, et que le masochisme peut provoquer des jouissances extrêmes. Mais de là à se pâmer devant autant de misogynie sans contrepartie me coupe les bras.
Décidément, nous devons bien souvent faire fausse route quand nous pensons, pauvres diables, intéresser nos compagnes. Arrêtons-là, car vous penseriez que je suis jaloux… et vous auriez raison.
Rien à dire sur l'écriture, brillante, comme l'est l'exercice de style, sinon que l'auteur s'amuse à nous changer sa façon d'écrire au gré de ses caprices.
Par exemple, je n'ai encore jamais rencontré quelqu'un ayant noté qu'un chapitre (et un seul) est intégralement écrit en une seule phrase, sans la moindre ponctuation ? Une façon de dire : "Avez-vous remarqué comme je suis habile ?" Eh oui ! il l'est le bougre.
Belle du Seigneur
Mon article complet :
Belle du Seigneur
Belle du Seigneur
Solal est pour moi un sale manipulateur masochiste, misogyne et égoïste qui fait tout pour obtenir ce qu'il veut et Ariane une femme fragile qui n'a aucune volonté (Pardonnez moi mais bon sang, c'est malheureusement vrai). Elle est manipulée comme un pantin par un homme qui la détruit en même temps qu'il se détruit. C'est un cas désespéré qui éveille dans les femmes leur coté tendre et maternelle et puis au final leur amour. Non mesdames, arrêtez de voir dans ce genre d'homme qui n'est qu'un goujat, un homme a sauver. Quand on ne veut pas se sauver soit même, que l'on a aucune volonté de le faire alors ce n'est pas à sa compagne de subir car il ne fait aucun effort.
Solal est le genre typique de personnage qui me rend antipathique. Ceci dit on voit quand même en lui un homme qui essaie d'être humain. Ce n'est pas parce qu'il est invivable qu'il n'est pas un être humain. Il essaie de se battre pour ses convictions, par exemple contre la violence faite aux juifs. Je ne peux retirer aussi que c'est un homme brillant.
J'ai apprécié ce roman non pas pour son histoire d'amour, mais plutôt pour les informations qu'il nous donne sur la société de l'époque.
Belle du Seigneur
Albert Cohen vient d'enterrer sa mère et seul devant la vie il se sent des remords, celui surtout de ne pas avoir été présent à son dernier souffle. Alors commence une longue litanie de plaintes et de regrets.
Assis devant la page blanche, il écrit consciencieusement tous les souvenirs qu'il garde de sa mère, celle qu'il a aimé plus que tout. Or c'est justement parce qu'il a perdu cet être si cher, qu'il se rend compte à quel point elle tenait une place primordiale dans sa vie.
Elle n'a d'importance que pour lui, car pour nous, lecteurs, elle ne nous apporte rien. Surtout dans la manière qu'il a de la décrire, comme si elle lui appartenait, à lui, pas à nous.
Et pour cela il nous la livre toute habillée de pauvreté, de ridicule, de simplicité, de timidité. Elle a été jeune et belle, riante, aimant les bords de mer. Mais cela passe si vite et Albert Cohen s'attarde sur ses coquetteries de vieille femme empâtée qui veut se faire belle pour son fils adoré. Oui, il est le fils unique, le seul pour qui tout son amour se destine. Elle est sienne et pourtant elle n'est plus. Il s'en veut de vivre, de vouloir vivre encore, d'aimer la vie...
Et voilà que je pense au père. Absent. Ou bien moins aimé. Et j'ai de la peine pour lui, lui qui n'a pas su s'ériger en figure de proue dans la vie de son fils. A peine une ou deux allusions. Et pourtant sa mère n'était pas qu'une mère. Elle était épouse, elle était grand-mère. Mais Albert Cohen, en bon fils égoïste, ne nous livre pas ces aspects de la vie de sa mère. Elle était à lui et restera à jamais "sa" mère. Et rien d'autre.
Le livre de ma mère
Belle du Seigneur
Belle du Seigneur
Belle du Seigneur
Le livre de ma mère
Autre particularité : les personnages ne sont pas faits pour être appréciés, au contraire. Certains suscitent parfois une certaine aversion. Cohen dénonce l'hypocrisie des mœurs, et cela transparaît notamment au travers des réflexions de ses personnages et de leur comportement.
Si ce livre peut choquer aujourd'hui, c'est dans la mesure où il reflète la misogynie de l'auteur, et défend les tendances masochistes des personnages. Il est impératif de garder une certaine distance et d'accompagner sa lecture d'un second degré bien aiguisé. Pour autant, on ne peut nier le brio stylistique de Cohen (qu'il semble d'ailleurs clamer haut et fort avec ses chapitres sans ponctuation de plus de 30 pages !)
Si vous aimez l'humour noir et ne craignez pas les chapitres à rallonge qui vous font parfois perdre le fil, vous aimerez probablement Belle du Seigneur.
Belle du Seigneur
Pour autant certains passages m'ont beaucoup émus
Le livre de ma mère
Le livre de ma mère
C'est une très belle éloge poétique de sa mère. Roman touchant.
J'ai adoré lire ses moments précieux passé avec sa mère et qu'il partage avec nous.
J'aurais aimé l'étudier au lycée.
Le livre de ma mère
Le livre de ma mère
Ses personnages presque caricaturaux aux traits grossis accompagnent cette histoire un brin satirique.
Avec un Mrs. Deume vraisemblablement assommant de veine prestation de paraître à en devenir gentiment niais.
Une Ariane qui essaie de vivre dans un monde projeté aux couleurs parfaites et idéalisées d'images figées qui se défantasmagorises au premier effleurement.
Solal tellement possessif jusqu'à vouloir à tout prix l'amour dans sa conception la plus inaliénable, qui ne pourrait en rien être entaché, et qui ne s'associerait d'aucune façon à sa beauté physique ni à sa posture sociale.
Et Mariette qui fait office d'une certaine manière de fil conducteur qui ponctue l'histoire de petite touche moins idéaliste, moins fantasmé mais encrable dans une réalité vivante.
Ce roman offre une perspective à suivre, jolie dans certains aspects et moins reluisant pas d'autre dont notamment du point vu d'un certain genre.
Belle du Seigneur