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Tous les livres de Alberto Manguel

« L'astronome qui lit une carte d'étoiles disparues ; le tisserand qui lit les dessins complexes d'un tapis en cours de tissage; les parents qui lisent sur le visage du bébé des signes de joie, de peur ou d'étonnement; l'amant qui lit à l'aveuglette le corps aimé, la nuit sous les draps (...) - tous partagent avec le lecteur de livres l'art de déchiffrer et de traduire des signes. »

Index abondant et curieux de la lecture ! Ses commencements, ses mystères, ses jeux, ses moeurs... De Babylone à la civilisation maya, des générations de savants ont tenté de devenir des lecteurs d'écritures. Lire l'avenir, lire des images, écouter lire, lire en silence... De Caligula qui ordonna de brûler tous les ouvrages d'Homère au génial Oscar Wilde, chaque récit est une histoire folle, merveilleuse, émouvante. D'une anecdote à l'autre, ce livre, chronique minutieuse des lecteurs et de leurs passions, nous transporte dans un univers quasi mythique.

Qu'elle soit constituée de quelques livres ou de volumes par milliers, qu'elle obéisse à une classification rigoureuse ou aléatoire, que les livres qui la composent soient alignés sur des étagères ou rangés dans des cartons, qu'est-ce qu'une bibliothèque, sinon l'éternelle compagne de tout lecteur - son rêve le plus cher? Après Une histoire de la lecture, Alberto Manguel offre un essai au propos formidablement complémentaire, d'où il ressort que construire une bibliothèque, privée ou publique, n'est rien de moins qu'une mise à l'épreuve d'ordre philosophique dont l'avènement annoncé de la bibliothèque électronique ne saurait réduire la portée. Voyage au cœur de nos livres et histoire de leurs demeures, La Bibliothèque, la nuit nous rappelle à quel point les livres, réinventant sans fin la "bibliothèque" qui les accueille, sont seuls maîtres de la lumière dans laquelle ils nous apparaissent - ces livres qui en savent décidément sur nous bien davantage que nous sur eux

Qu'est-ce que lire ? Que peuvent pour nous les livres ? Qu'advient-il si nous entrons dans leur domaine comme Alice franchissant le miroir ? Romancier, essayiste, traducteur, auteur du Dictionnaire des lieux imaginaires, Alberto Manguel nous entraîne ici dans sa vie de lecteur, convaincu que la création et la fiction sont seules capables de donner au monde une cohérence.

Évoquant ses grandes expériences de lecteur (Borges, Chesterton, Cortazar et bien d'autres), il assimile la lecture à un acte érotique d'abandon et de jouissance. À un acte de liberté, aussi, qui a contribué à faire de lui un homme rebelle à l'oppression et à la censure. Érudite et gaie, cette promenade d'un amoureux de la littérature, aux yeux de qui les livres ne nous font pas oublier le monde mais nous replacent face à lui, se savoure à chaque étape comme une incitation à l'aventure.

Présentation de l'éditeur

D'Homère à Stevenson, de Rabelais à Swift, de Platon à Buzzati et à Henri Michaux, la littérature mondiale a inventé une géographie imaginaire sans doute aussi riche que la géographie réelle. L'Atlantide et le mont Analogue, Pellucidar et l'île des Pingouins, Avalon et les Terres du Milieu : contrées, cités et royaumes fictifs sont tour à tour le domaine de la peur ou des enchantements, de l'initiation philosophique, de la satire politique ou de l'utopie. Pour la première fois nous est proposé, dans ce livre érudit et chatoyant, un répertoire de ces lieux imaginaires. Situation, topographie, climat, flore, faune, formes de gouvernement, coutumes : tout est recensé avec rigueur, chaque article renvoyant aux œuvres sources. Une alléchante invitation au meilleur des voyages : la lecture.

Quatrième de couverture

De A, comme Abaton, à Z, comme Zuy, voici qu'un dictionnaire nous offre la plus merveilleuse des invitation au voyage. A partir des univers que de tous temps se plurent à inventer les ecrivains du monde entier, Alberto Manguel et Gianni Guadalupi, forts de leur conviction que la fiction est réalité, ont recensé lieux imaginaires et sites chimériques. Ils en rappellent la situation géographique, la topographie, le climat, la faune et la flore, les formes de gouvernement, les transports et moyens de communication, les moeurs et les coutumes locales, les curiosités touristiques ou les spécialités locales... Rien n'étant inventé, on pourra vérifier dans les textes cités l'exactitude de toutes ces informations, qu'enrichissent par ailleurs " les indispensables " du genre : cartes, plans, dessins, assortis de conseils pratiques, si utiles au voyageur... Recensés avec une extrême rigueur mais loin de tout souci d'exhaustivité, les auteurs et les ouvrages cités ont été choisis selon la seule règle du plaisir. Chaque article de ce dictionnaire, s'il invite à un voyage passionnant à travers l'un ou l'autre des lieux imaginaires, est également prétexte à découvrir - ou à redécouvrir - comme autant d'îles au trésor, des oeuvres illustres ou plus secrètes. Aussi, comment ne pas engager le lecteur a suivre sans délai cette recommandation d'Italo Calvino : " Dans la Bibliothèque du Superflu dont j'aimerais qu'elle trouve toujours une place sur nos étagères, ce Dictionnaire des lieux imaginaires est, sans l'ombre d'un doute, un ouvrage dont la consultation est indispensable " ? --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.

" Homère est une énigme.

Puisqu'il n'a pas d'identité démontrée et que ses livres ne révèlent aucun indice clair concernant leur composition, il peut supporter, à l'instar de son Iliade et de son Odyssée, un nombre infini de lectures ". C'est cette très longue histoire des lectures et des traductions de l'Iliade et de l'Odyssée que fait revivre pour nous Alberto Manguel, de Platon à Dante, de Montaigne à Diderot, de Nietzsche à Joyce.

Ultime lecteur, il s'étonne que ces pages, d'aussi loin qu'elles nous parviennent, semblent avoir " été décrites pour nos propres vies d'aujourd'hui, avec tous nos bonheurs secrets et tous nos péchés enfouis ".

Un journaliste français tente d'élucider le mystère du suicide de Bevilacqua, Argentin exilé à Madrid ayant mis fi n à ses jours dans les années 1970. Ce Bevilacqua serait l'auteur d'un chef-d' oeuvre, 'Eloge du mensonge', publié en secret par sa compagne Andrea qui en avait trouvé le manuscrit au fond d'un vieux sac oublié sous un lit. Or, le jour du lancement du livre, Bevilacqua avait affiché un comportement des plus singuliers : alors qu'il s'apprêtait à dire quelques phrases à l'assistance, il vit quelque chose (quelqu'un ?) qui l'effraya, le poussant à s'enfuir en courant de la librairie. Dans l'illusion d'écrire toute la vérité sur le drame, le journaliste interroge, trente ans plus tard, quatre supposés témoins : son confident, un intellectuel argentin du nom d'Alberto Manguel ; sa dernière compagne, Andrea ; un énigmatique compagnon de cellule cubain et son éditeur. Chacun à sa manière raconte et réécrit l'histoire de Bevilacqua, qui, à mesure qu'elle s'étoffe, ne fait que se contredire.

"Lorsque les habitants de Macondo furent frappés un jour, pendant leurs cent ans de solitude, par un mal en forme d'amnésie, ils se rendirent compte que ce qu'ils connaissaient du monde était en train de se volatiliser et qu'ils risquaient d'oublier ce que c'est qu'une vache, ce que c'est qu'un arbre, ce que c'est qu'une maison.

L'antidote, découvrirent-ils, se trouvait dans les mots. Afin de se souvenir de ce que leurs mots représentaient pour eux, ils rédigèrent des pancartes qu'ils suspendirent aux bêtes et aux objets : "Ceci est un arbre", "Ceci est une maison", "Ceci est une vache, et elle donne du lait qui, mélangé au café, donne le café con leche". Les mots nous disent ce que nous, en tant que société, nous croyons qu'est le monde.

"Le motif dans le tapis", c'est la formule inventée par Henry James pour désigner le thème récurrent qui, telle une signature secrète, parcourt l'oeuvre d'un auteur. Dans beaucoup des textes que j'ai écrits (critiques, notices ou introductions), je pense pouvoir distinguer ce motif insaisissable. Il a quelque chose à voir avec la relation de cet art que j'aime tant, l'art de lire, avec le monde dans lequel je le pratique, le "beau monde" de Thomas.

Je crois qu'il existe une éthique de la lecture, une responsabilité dans notre manière de lire, un engagement à la fois politique et privé dans le fait de tourner les pages et de suivre les lignes. Et je crois que parfois, au-delà des intentions de l'auteur et au-delà des espoirs du lecteur, un livre peut nous rendre meilleurs et plus sages."

( source : http://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature-etrangere/nouvel-eloge-de-la-folie )

Parce que la lecture est peut-être avant tout une "conversation", tout lecteur éprouve le besoin de "répondre" aux textes qui l'interpellent et confèrent à sa propre vie un surcroît d'existence.

Ayant décidé de relire, une année durant, ses livres de prédilection tels qu'ils lui semblaient susceptibles de refléter le chaos contemporain ou d'enrichir et d'éclairer son rapport personnel au monde, Alberto Manguel offre ici, entre carnet intime et recueil de citations, ce journal dont l'érudition à la fois sensible et subversive rend compte à merveille de l'infini du "dialogue" entre toute œuvre et son lecteur

Mais de Rudyard Kipling, que savons-nous ? L'homme qui a inventé ces histoires a vécu une vie longue et difficile, en dépit du fait qu'il fut très tôt dans sa carrière salué comme l'un des plus grands écrivains du monde. C'était un homme très discret qui détestait les questions des journalistes et des critiques et qui refusa toujours les distinctions honorifiques car il souhaitait n'être connu qu'en tant qu'écrivain.

Ah, la beauté parfaite de cette forme arrondie ! Etait-ce un coude ? Etait-ce un svelte genou ? Etait-ce un élément de cette anatomie secrète que je n'aurais pu nommer ? Peu m'importait. [...] Cette petite parcelle de femme scintillait et frémissait sous l'effet de la main, et elle me semblait si parfaite, si immaculée dans son existence distincte que j'eusse souhaité connaître un sortilège qui l'eût placée en ma possession, afin de la garder comme un oiseau dans une cage ou un diamant dans un écrin.

La curiosité a de tout temps été considérée à la fois comme le moteur de notre désir de connaissance et comme un “vilain défaut” susceptible de conduire tout un chacun à s’aventurer dans des zones aussi dangereuses que parfois interdites. La grande question du “Pourquoi ?” n’a cessé, tout au long de l’histoire de l’humanité, de se décliner dans les contextes les plus différents et sous une grande variété de formes : Pourquoi le mal existe-t-il ? Mais aussi : Qu’est-ce que la beauté ? Comment le langage nous façonne-t-il ? Qu’en est-il de ce qui définit notre identité ? Quelle est notre responsabilité ici-bas ?

Dans ce livre, sans doute le plus personnel à ce jour, Alberto Manguel raconte comment il a assouvi sa propre curiosité par le commerce incessant qu’il a entretenu sa vie durant avec les livres, grâce auxquels il s’est frayé un chemin dans l’énigme et la complexité du monde. Chaque chapitre est dédié à un penseur, à un artiste, à un homme de science ou à quelque autre figure tutélaire ayant inventé une nouvelle façon de poser la question “Pourquoi ?”. Ces grands curieux ont pour noms Thomas d’Aquin, David Hume, Lewis Carroll, Rachel Carson, Socrate et, par-dessus tout, Dante. C’est ainsi qu’Alberto Manguel réaffirme ici les vertus du pacte que curiosité et lecture ne cessent de reconduire au bénéfice des plus féconds accomplissements que nous réserve notre imaginaire.

Est-il meilleur moyen de rencontrer un auteur, parmi les plus fameux et les plus fascinants du XXᵉ siècle, qu'en lui faisant la lecture ? Durant les dernières années de la vie de J. L. Borges, Alberto Manguel, alors étudiant à Buenos Aires, fut chargé par l'écrivain argentin de lire les pages auxquelles ce dernier, atteint de cécité progressive, n'avait plus accès par lui-même. Au fil de souvenirs, dont on sent l'importance qu'ils ont eue sur l'écriture et la réflexion de Manguel, se dessine un récit empreint de retenue et d'affection qui évoque les affinités littéraires en même temps que le simple quotidien d'un génie ordinaire.

Écrivain, traducteur, éditeur, citoyen canadien né en Argentine, Alberto Manguel a beaucoup voyagé avant de s'installer en France. Il est notamment l'auteur d'Une histoire de la lecture (Actes Sud / Leméac, 1998 ; Babel, 2000), qui lui a valu le prix Médicis essai.

Alberto Manguel est né à Buenos Aires en 1948. À 16 ans, il rencontre Borges devenu aveugle et lui fait la lecture, le soir, pendant deux ans. Manguel en retiendra que la vraie mesure de la littérature est le plaisir et l'émerveillement qu'elle nous apporte. Essayiste, traducteur, anthologiste, éditeur et, depuis peu, auteur de fiction, il a publié, en plusieurs langues, une bibliographie impressionnante dont le fil rouge explore la relation entre l'art de lire et le monde. Convaincu de la métamorphose que la littérature permet au lecteur, Manguel nous rappelle que " parfois, au-delà des intentions de l'auteur et au-delà des espoirs du lecteur, un livre peut nous rendre meilleurs et plus sages. " (Dans la forêt du miroir) Il dirige actuellement la collection Le Cabinet de lecture chez Actes Sud et a posé, quelque part en France, ses valises et sa formidable bibliothèque de plus de 30 000 volumes... Pinocchio & Robinson est un acte de foi absolue en la littérature, une parole d'amour envers les livres et, ce faisant, une tranquille - et impitoyable - dénonciation des fausses valeurs qui encombrent les rayonnages des librairies et des bibliothèques.

A Rome, Néstor Fabris reçoit une invitation qui vient perturber sa paisible existence d'antiquaire. Taraudé par les démons du passé, il embarque en direction de Buenos Aires pour une brève visite sur les terres de sa jeunesse. L'Enée argentin parcourt, sitôt arrivé, le chemin périlleux qui conduit dans le royaume d'outre-tombe. Tout dans la ville lui est hostile. Ses lieux de prédilection s'évanouissent quand le sort s'obstine à le faire revenir sur ses pas; ses anciens amis, rencontrés au hasard de ses pérégrinations, semblent des spectres prompts à lui rappeler que, lors d'une terrible journée de manifestations sévèrement réprimées par les forces de l'ordre, lui aussi a disparu, mais pas, comme eux, dans les geôles de la police. A bord d'un autobus fantomatique, il gagne alors un terrifiant Luna Park qui retient pour toujours les innocents et les coupables d'un jugement qui n'a jamais été prononcé. Si, pour le protagoniste, le retour vers Rome n'est à présent plus possible, il l'est, en revanche, pour Alberto Manguel, qui revient à la langue de son adolescence pour explorer dans ce roman résolument fantastique les années sombres de l'histoire argentine.

Dans le dessein de dépasser la douloureuse expérience qui fut la sienne lorsqu'il lui fallut remettre définitivement en caisses la bibliothèque constituée des trente-cinq mille volumes qu'il s'était, toute sa vie, employé à amasser patiemment, ardemment et amoureusement, Alberto Manguel nous raconte ce qu'il lui en coûta de quitter son presbytère du XVIIe siècle au coeur de la vallée de la Loire pour déménager à New York puis, finalement, à Buenos Aires, la ville de son enfance, où il a dirigé un temps la Bibliothèque nationale d'Argentine, poste jadis occupé par son bien-aimé et prestigieux mentor, Jorge Luis Borges. Alberto Mangue]. s'engage ici dans un voyage émotionnel qui parcourt son existence et son histoire, revisite les pays qu'il a connus et évoque ses nombreux déménagements, lesquels furent toujours liés à la recherche d'un endroit où enfin héberger ses livres, sans lesquels il lui est impossible de travailler... et sans doute même de vivre. La passion d'Alberto Manguel pour les livres et les bibliothèques rencontre ici une situation personnelle dont la récente mutation enrichit encore la réflexion menée par cet illustre penseur de la lecture tout au long d'une oeuvre généreuse qui exalte le rôle du livre comme l'un des plus puissants antidotes contre les affres de l'exil.

Invité à réfléchir aux différentes manières de bâtir une société, Alberto Manguel dresse, à la lumière de son impressionnante culture littéraire, de fascinants parallèles entre les réalités individuelles et politiques du monde actuel et celles que prennent en charge depuis toujours le mythe, la légende et le récit. Plutôt que de s'en remettre à des autorités prétendument compétentes, il propose d'écouter les visionnaires - poètes, romanciers, essayistes ou cinéastes - dont les oeuvres, parce qu'elles acceptent d'assumer l'humain dans toute sa complexité, montrent la voie vers une communauté plus juste et plus durable.

Si elle est indispensable au déchiffrement du monde, la lecture est également le lieu d'une grande solitude. Constamment tiraillée entre ces deux pôles - élan vers le monde, mais nécessaire isolement-, la représentation de la figure du lecteur se divise entre deux champs métaphoriques, tout aussi antagonistes que communément partagés. L'image du lecteur-voyageur, ce "Robinson en chambre" qui parcourt le livre du monde, cohabite sans trop de heurts dans nos esprits avec celle du "rat de bibliothèque", ou de l'ermite retranché en sa tour d'ivoire, soigneusement confiné dans une solitude studieuse. Pourtant, derrière ces images apparemment figées se cache tout un subtil réseau de significations, longuement tissé.

En redonnant leur sens le plus profond à ces métaphores qui s'inscrivent dans une histoire universelle des plus anciennes, cet ouvrage nous convie à un passionnant voyage au sein de l'imaginaire collectif. Alberto Manguel livre ici une méditation sur la relation houleuse et complexe qu'entretient toute société avec l'univers de l'écrit, nous rappelant qu'aux sources de la vie réside le langage.

Dans Les Mille et Une Nuits, Schéhérazade est une artisane du suspense sériel. Elle sauve sa vie et celle des vierges de la cité en emboîtant et en tissant fable sur fable pour apaiser la jalousie vindicative de son sultan d'époux. Elle le subjugue par la fiction. A l'aube, elle suspend le récit inachevé pour le reprendre au point d'arrêt en le complétant le soir d'après. "Là, Schéhérazade fut obligée d'interrompre son récit, parce qu'elle vit que le jour paraissait ; mais la nuit suivante, elle continua de cette manière le second voyage de Sindbad." Gagné par l'imagination de l'épouse rusée, il l'épargnera pour couler avec elle le doux amour mérité. L'imagination de la conteuse a reconfiguré le réel. La Méthode de Schéhérazade évoque la puissance de l'imagination entre résistance et écriture. Une force créatrice qui mène la littérature à peser sur le réel en configurant les imaginaires sociaux.

co-auteur : Bahiyyih Nakhjavan

Une invitation aussi magistrale que délectable à retrouver les plus légendaires personnages de la littérature mondiale : du Petit Chaperon rouge à Dracula en passant par Alice au pays des merveilles, Faust, la Belle au bois dormant, Don Juan, Robinson Crusoé, Superman, Quasimodo, Sindbad-le-marin, Frankenstein et le capitaine Nemo. Ou comment ces personnages inoubliables débordent de leurs livres pour nous guider sur le chemin de la vie, par l'un des plus éminents bibliophiles au monde.

Une préface tout en intimité et 40 illustrations de la main de l'auteur viennent compléter ce livre-talisman.

Manguel et quelques-unes de ses gourmandises. Des variations pétillantes autour des sujets les plus divers : la Bible, l’horreur, le plaisir, la librairie, le blasphème…

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