Aldous Huxley
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Note moyenne : 7.15/10Nombre d'évaluations : 1 421
5 Citations 619 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres

Je pense que ce livre doit être lu en pensant à la date à laquelle il a été écrit
Pour l'époque c'était sûrement révolutionnaire, mais en 2024, je trouve ce livre surtout dégradant de ranger des personnes selon des gammes et de dire que certaines gammes sont supérieures aux autres.
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Comme on le présentait comme un chef-d'oeuvre je me devais de le lire, un peu déçue, pas si exceptionnelle que ça en fait. Beaucoup de choses intéressantes certes mais... c'est tout! Un peu déçue...
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Même si ce roman n'arrive pas à la cheville de 1984, c'est une bonne anticipation de l'évolution de notre société.
Cependant, il a davantage vieillit que le roman de George Orwel et certaines descriptions apparaissent à présent franchement désuètes.
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Je me suis forcée à le finir mais j'ai lu les dernières pages en diagonale. Je n'ai rien à en dire à part que les personnages sont antipathiques et que l'histoire part dans tous les sens. Je pense que c'est surtout une question de goût. J'ai largement préféré Fahrenheit 451 !
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J'ai trouvé ce livre très étrange.
Pendant ma lecture, j'ai eu l'impression que l'auteur mettait en avant la prise de drogue/stupéfiants. Les "jeu" auquel ces enfants jouent sont absolument pas adaptés pour ces âges là. Même si tout ça fait parti de l'univers du livre cela m'a un peu dégouté de cette lecture.
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Aucune utopie dans ce roman d'anticipation qui plonge à fond dans la dystopie.
Il doit se trouver encore pas mal de personnes pour appeler ça « un classique ». Pour moi, c’est un roman poussif avec une écriture (ou traduction) laborieuse. Et encore une fois, il met en scène un futur périmé et en décalage avec les préoccupations de 2024. La TSF est un instrument de pointe. La consommation à outrance est fortement encouragée pour maintenir l’économie qui n’a d’autre but que de continuer à exister puisque de toute évidence les « citoyens » n’en profitent pas vraiment. C’en est au point où on se demande quelles conséquences, cela aurait si tout ce système s’effondrait. Tous les clones mourraient. Bon, comme ils ont le soma et ne servent à rien, on s’en fout. Les quelques dirigeants incapables de quoi que ce soit mourraient aussi. Bon, comme ils ne servent à rien, ce n’est pas grave non plus. Les quelques hommes sauvages dans leur réserve ne verraient pas non plus la différence… Alors quoi ? Un monde peut-il être « meilleur » s’il ne manque à personne quand il disparaît ?
Article complet ici https://chronique-fiction.fr/meilleur-des-mondes/
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On dit souvent que la science-fiction est une vision de l'avenir et que parfois, voir souvent, les prédictions se réalisent. Une chose est sur, le monde que nous a dressé Aldous Huxley, ne me fait pas rêver.
J'ai été fasciné par ma lecture, mais d'une fascination proche de la crainte voir de la peur, tant le monde imaginé m'a fait froid dans le dos. Ce roman est, je dirais un mélange de SF et d'anticipation basé sur un postulat dystopique.
Car en effet, le meilleur des mondes débute après « la guerre de 9 ans » dont on a aucune information à proprement dite, juste une énonciation qui fait de cette date l'élément déclencheur de ce que les dirigeants vont faire du monde. Afin de régler les problèmes inhérents à toute civilisation depuis la nuit des temps, à savoir le mécontentement des citoyens, les guerres, les maladies, la politique et surtout les religions ; les dirigeants vont décider de formater la population.
Sous couvert de vouloir rendre tout le monde heureux, pour que chacun trouve son utilité dans le fonctionnement du monde et que chaque action extérieure au travail est un intérêt pour l'économie. Les dirigeants vont assigner à chacun un rôle, un statut social.
Tout cela débute en laboratoire dans une éprouvette, ou chaque ovule va être optimisé selon la méthode Bokanovsky qui vise à multiplier les embryons jusqu'à des nombres fous allant jusqu'à plus de 70 personnes se ressemblant trait pour trait., des clones. Chaque lot d'embryons recevra un traitement médicamenteux ou chimique, pour les parfaire ou volontairement les affaiblir afin que chacun rentre dans un groupe de qualité classé d'Alpha à Epsilon. Ça fait froid dans le dos…
Une fois tous ces foetus arrivés à maturité jusqu'à l'âge de 17 ans, ils se verront bourrer le crâne à coup d'hypnopédie, l'assimilation d'informations par le sommeil. (Un procédé discuté et étudié à l'époque du roman, qui n'aura par la suite, avec des études approfondies, pas fait ses preuves)
Toutes ces fabrications d'humains sont magnifiquement détaillées et beaucoup plus complexes que mes quelques lignes et tout ceci parait tellement crédibles que c'est que ça en devient flippant. le conditionnement intellectuel est effarant, tout dans le but que chacun soit heureux de sa situation et n'envie celle des autres tout en étant persuadé que chacun est à sa place.
Et afin de contrôler le peuple jusqu'en dans les détails, les religions sont abolies pour en asseoir une seule, le Fordisme … C'est génial ce culte à Henry Ford, c'est un peu un pied de nez aux religions en reprenant les codes du fanatisme et du culte aveugle.
Le roman m'a absorbé du début à la fin, parce que hormis cette introduction dans ce monde, à mes yeux horribles, il y a des déviants en quelque sorte. Des personnes, d'une quantité infime qui ont conservés, à leur insu par défaillance dans leur conditionnement, la capacité à « ressentir » la réalité de leurs conditions et du monde dans lequel ils vivent.
Car ce qu'il faut savoir également, c'est que dans le cas où un humain viendrait à rencontrer un mal-être ou une phase moins bonne que les autres, il y à une drogue d'état distribué à tous pour contrecarrer les coups de mou ; le soma.
Mais toute trace d'humanité n'est pas détruite, il reste des réserves d'humains, des vrai avec des sentiments et des pensées non conditionnées depuis le flacon de la naissance. Et c'est là que les choses deviennent passionnantes. Je vous laisserais vous en délecter. Tout particulièrement l'échange verbal entre l'alpha plus et administrateur Mustapha Menier avec John un humain « à l'ancienne ».
J'ai trouvé leur échange magnifique ! Monsieur Huxley est à un niveau exceptionnel, réussir à habiter par sa plume deux personnages aux idéaux complètement opposés et à rendre leur propos tout à fait questionnant pour le lecteur ; comme si nous étions invités à choisir un côté. J'ai trouvé ces dialogues poignants teintés, pas qu'un peu, de philosophie ; mais de la bonne philosophie celle d'une réalité tangible, le monde dans lequel nous vivons.
Je suis particulièrement élogieux sur ce roman, parce que je ne m'attendais pas à livre qui me questionne autant, qui me saisissent autant de cette peur que je ne pouvais réfréner en lisant ce meilleur des mondes. Car par certains points, le conditionnement humain a déjà commencé et ceux qui ne partagent pas la bien-pensance sont pointés du doigt et misent à la marge.
Le tout est étayé de références à Shakespeare qui sert de terreau aux réflexions et à la philosophie du livre, j'ai trouvé vraiment très à propos et vraiment bien dosé !
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Un livre qui n'a évidemment rien à prouver. Un coup de coeur à l'époque de ma première lecture, une empreinte forte, un second coup de coeur 20ans plus tard.
C'est une réflexion sur notre monde juste impressionnante et particulièrement visionnaire.
En revanche, je lis des commentaires qui reprochent le manque d'attachement aux personnages : en effet, ce ne sera pas le cas, ce n'est pas le but. L'humour est cynique de par la situation et le conditionnement notamment de Lenina qui répète ce conditionnement. Pour autant, aucun personnage n'est attachant, si c'est le but de votre lecture, vraiment, passez votre chemin.
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Même si ce roman n'arrive pas à la cheville de 1984, c'est une bonne anticipation de l'évolution de notre société.
Cependant, il a davantage vieillit que le roman de George Orwel et certaines descriptions apparaissent à présent franchement désuètes.
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J’ai eu du mal à me plonger dans le roman car les premiers chapitres livrent beaucoup d’informations sur le fonctionnement et l’organisation de la société du meilleur des mondes. J’ai néanmoins trouvé l’idée de la visite d’un centre d’incubation et de conditionnement très intelligente, puisque ça a permis de nous faire entrer dans l’univers en observant la formation des enfants, comme si on était aussi formés à ce monde. Cependant, c’était un peu indigeste et ennuyeux.
Lorsque l’intrigue s’est réellement mise en place et que j’ai découvert les personnages principaux, la lecture a été plus fluide et j’ai pris plaisir à découvrir cette dystopie. Finalement ce roman est très instructif, il nous questionne sur notre société, qui présente beaucoup de points communs avec celle du roman. Aldous Huxley nous ouvre également les yeux sur le problème du progrès technique. La science avance plus vite que notre maîtrise de celle-ci et la morale ne suit pas forcément.
En conclusion, je vous conseille de lire Le meilleur des mondes. Ne vous préparez pas à une lecture facile mais les thèmes abordés sont tellement intéressants et super bien expliqués.
Afficher en entierOn parle de Aldous Huxley ici :
2017-03-03T19:29:46+01:00
2016-03-20T15:38:56+01:00
2014-09-17T09:04:47+02:00
2010-09-09T14:21:28+02:00
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Dédicaces de Aldous Huxley
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Editeurs
Pocket : 26 livres
Plon : 14 livres
LGF - Le Livre de Poche : 10 livres
10/18 : 3 livres
Éditions du Rocher : 3 livres
Pocket jeunesse : 3 livres
Payot : 3 livres
Gallimard : 3 livres
Biographie
Aldous Huxley
Né à Godalming, Surrey (Angleterre) le 26/07/1894 ; Mort à Los Angeles (Etats-Unis) le 22/11/1963
Aldous Huxley naît en 1894 au sein d'une famille de scientifiques qui le pousse à faire de grandes études. Il suit ainsi des cours à Eton, puis à Oxford et montre des capacités intellectuelles remarquables. Il se lance tout d'abord dans la poèsie, dès 1918, avant de se tourner vers le roman. Il s'y plaît à exposer avec humour une vision du monde pessimiste. Ses oeuvres sont autant de critiques contre la société moderne et utilisent toujours avec brio la satire. Dans cette optique, il publie de nombreux romans dont le plus célèbre reste le Meilleur des mondes (1932).
Son grand-père, Thomas Henry Huxley, est un des plus importants naturalistes du XIXe siècle, surnommé le « Bouledogue de Darwin ». Son frère Julian Huxley est un biologiste connu pour ses théories sur l'évolution. La famille de sa mère, quant à elle, est plutôt littéraire.
Huxley est un enfant fragile, mais fin d'esprit et doué intellectuellement.
Sa mère Julia meurt en 1908, alors qu'Aldous n'a que quatorze ans. Le même mois, sa sœur Roberta trouve la mort dans un accident dont les circonstances n'ont pas été relatées. Trois ans plus tard, Aldous contracte une maladie (keratitis punctata) qui endommage gravement sa vision. Son grand frère Trev se suicide en 1914. Quasiment aveugle, Aldous est déclaré inapte au service lors de la Première Guerre mondiale.
Il termine son premier roman (non publié) à l'âge de dix-sept ans et se tourne de façon décisive vers l'écriture à l'âge de vingt ans. Il publie alors des poèmes. Journaliste et critique d'art, il voyage et fréquente l'intelligentsia européenne de l'époque. Il rencontre les surréalistes à Paris. Il écrira de nombreux essais littéraires sur ces thèmes. Profondément préoccupé par les bouleversements que connaît la civilisation occidentale, il écrit pendant les années 1930 de grands romans, sur les graves menaces que fait peser le mariage du pouvoir, du progrès technique et des dérives de la parapsychologie telles le behaviorisme (Le Meilleur des mondes), contre la guerre et le nationalisme (La Paix des profondeurs). Adepte, comme de nombreux intellectuels et artistes anglo-saxons, de la méthode mise au point par Frederick Matthias Alexander, il fait apparaître celui-ci dans La Paix des profondeurs.
En 1938, Huxley se lie d’amitié avec J. Krishnamurti, dont il admirait les enseignements.
Pendant la plus grande partie de sa vie, sa vue reste très basse (malgré la guérison partielle qui lui avait permis d’étudier à Oxford). Vers 1939, il entend parler de la Méthode Bates pour l’amélioration de la vision naturelle, et d’un professeur, Margaret Corbett, qui pouvait lui apprendre cette méthode. Il révèle que sa vue s’est radicalement rétablie grâce à cette méthode, puis il écrit plus tard un livre à ce sujet (L’Art de voir) qui est publié en 1942 aux États-Unis (1943 au Royaume-Uni). Il y déclare que pour la première fois depuis 25 ans, il a pu lire sans lunettes et sans effort. Il écrit l’adaptation à l’écran d’Orgueil et préjugés en 1940.
Sur son lit de mort, incapable de parler, il demanda par écrit à son épouse : « LSD, 100 µg, i.m. » Elle y accéda et il mourut paisiblement le matin suivant, le 22 novembre 1963. L'annonce de sa mort par les média fut éclipsée par celle de John F. Kennedy, survenue le même jour, tout comme celle de l'écrivain irlandais C.S. Lewis.
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