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Tous les livres de Alejandra Pizarnik

Presentamos la obra poética completa de una de las escritoras argentinas más emblemáticas de la segunda mitad de siglo: la controvertida, polémica y malograda Alejandra Pizarnik, una leyenda de las letras hispanas, figura de culto en vida, un auténtico mito.

Il y a cinq ans, grâce à la publication de son Œuvre poétique (Actes Sud), on pouvait mesurer l'importance d'Alejandra Pizarnik, écrivain argentin qui n'a vécu que trente-six ans, dont quatre à Paris (entre 1960 et 1964), au cours desquels elle sympathisa avec Yves Bonnefoy, Henri Michaux, Octavio Paz, Julio Cortazar et André Pieyre de Mandiargues.

Le 25 septembre 1972, elle accomplissait l'acte fréquemment annoncé dans son journal et tenté vainement deux ans plus tôt. En se suicidant, elle mettait un terme à une souffrance sans cesse ranimée. Poésie et mort sont le plus souvent placées sur le même plan dans ses notes intimes.

C'est Silvia Baron Supervielle qui, après avoir traduit la plupart de ses poèmes, a fait le choix des passages de la très importante liasse de ce journal. La lecture passionnante de ces réflexions douloureuses ne doit pas se substituer à celle des poésies de Pizarnik, mais permet d'évaluer la culture, la lucidité, la rigueur de cette femme passionnée et dure, qui quêtait et redoutait la folie en elle-même. Convaincue que la mort volontaire était la seule solution, elle n'était pourtant pas dépourvue de vitalité. Virginia Woolf était un de ses phares. Et aussi Dostoïevski, Joyce, Borges, les soeurs Ocampo, Cristina Campo, singulier auteur des Impardonnables.

On cherchera en vain une clé de cette obsession suicidaire dans les centaines de pages laissées en friche. "Le sentiment de solitude et d'abandon est une maladie, écrit-elle à 24 ans, après avoir lu Les Nuits blanches de Dostoïevski, dont l'héroïne, on s'en souvient, tente de se tuer au début de la nouvelle. Quand apparaît-il ? Pourquoi n'y a-t-il pas eu une mère pour l'en empêcher ?" Ce suicide avec lequel, dit-elle, elle "flirte" finira par s'imposer implacablement.

Avec Arbre de Diane la poésie d’Alejandra Pizarnik atteint pour la première fois cette intensité qui la rend unique. Ses recueils précédents sont déjà traversés d’éclats qui annoncent celui-ci et les obsessions y sont les mêmes. Mais la tension et le pouvoir d’envoûtement du poème sont ici accentués par la découverte de la « miniature ».

Publié à Buenos Aires en 1962, quand Alejandra Pizarnik vivait à Paris, ce recueil marque un tournant dans son œuvre : composé de 4 parties, rassemblant des poèmes écrits entre 1956 et 1961, il montre la volonté de faire un point sur son parcours.

« [L]’arbre de Diane n’est pas un corps qui puisse se voir : c’est un objet (animé) qui nous permet de voir au-delà, un instrument naturel de vision » – écrit Octavio Paz.

« Il n’y eut plus ni dehors ni dedans ». Il n’y a que des jeux de miroirs : « Tu te désires autre. L’autre que tu es se désire autre ». L’écriture cherche à extraire ce qui n’existe pas sinon par elle, le poème, un corps qui saurait parler le silence. « Je parle du lieu où se font les corps poétiques ». Alejandra Pizarnik défend et illustre son « métier », écrivain. Écrire est sa seule manière de vivre et de pouvoir mourir sans fin.

Extraction de la pierre de folie, titre repris de l’un des plus connus et enigmatiques tableaux de Jérôme Bosch, parut à Buenos Aires en 1968, en 4e de couverture figurait un petit texte d’André Pieyre de Mandiargues : « Je relis fréquemment tes poèmes, je les donne à lire à d’autres et je les aime. Ce sont de beaux animaux un peu cruels, un peu neurasthéniques et tendres […]. J’aime tes poèmes, je voudrais que tu en fasses beaucoup et que tes poèmes diffusent de partout l’amour et la terreur. »

Publié en 1965 à Buenos Aires, Les travaux et les nuits recueille les poèmes qui ont été pour la plus grande partie composés à Paris. Les trois parties qui le constituent évoquent les phases d’un amour marqué d’emblée par le sceau du poème. Une présence petit à petit s’étiole, Alejandra Pizarnik lutte, avec le langage et le corps, pour tenir aux côtés de l’autre d’abord incarné, puis, de plus en plus loin, pour faire face à l’autre de toujours devant le miroir.

« Pour elle a pris fin un voyage dont elle ne croit nous livrer qu’un contour, un dessin sur le mur ; pour nous en commence un autre. » Écrit Olga Orozco au sujet de ce livre. « Nous nous enfonçons dans sa poésie. C’est un pays dont les matériaux semblent tirés de miniatures d’émail ou d’estampes illuminées : il y a des éclats d’herbiers aux plumages orientaux, des lueurs d’épopées dans des populations enfantines, des reflets d’héroïnes qui traversent les miracles. […] Pour se perdre et ne pas se perdre, Alejandra a marqué le chemin vers ses refuges par de resplendissants cailloux de silence, qui sont des condensés d’insomnies, d’angoisses, de soif dévorante. »

Description de l'éditeur : http://www.ypsilonediteur.com/fiche.php?id=120

En 1956, Alejandra Pizarnik a vingt ans lorsqu'elle publie, à Buenos Aires, son deuxième livre de poèmes, LA DERNIÈRE INNOCENCE. Vite elle décidera de le considérer comme son premier et il figurera toujours en tête de sa bibliographie.

C'est le livre avec lequel elle veut débuter et entrer en poésie - elle va au bal avec Rimbaud : "La dernière innocence et la première timidité ! C'est dit ! Ne pas porter au monde mes dégoûts et mes trahisons" (in "Mauvais sang", UNE SAISON EN ENFER). Ce sera alors son programme sans être un manifeste, tout en ayant des couleurs surréalistes comme elle n'en aura guère plus tard.

APPROXIMATIONS réunit tous les poèmes inédits d'Alejandra Pizarnik écrits tout au long de sa vie littéraire, de 1956 à 1972, et jamais repris en volume. Des premiers temps de son écriture à ses ultimes développements, le terme d'"approximations" à pour elle une valeur de description, voire de programme : soit à la fois une forme de candeur emphatique dans le rêve d'absolu et une simplicité dans les moyens de poésie mis en œuvre. L'approximation n'est pas l'approximatif mais le plus precis, le cap maintenu avec ferveur depuis l'adolescence, cette fidélité à un soi à venir qu'est le chemin vers l'œuvre.

Achevé d’imprimer le 10 septembre 1955, La terre la plus étrangère est le tout premier livre de Flora Alejandra Pizarnik, qui le supprimera de sa bibliographie. Considéré comme une oeuvre de jeunesse par l’auteur, c’est le seul livre signé de son vrai prénom « Flora », auquel elle ajoute celui qui sera son seul prénom par la suite, prénom d’écrivain « Alejandra ». Renié car jugé extérieur et non pas antérieur à son oeuvre, ce livre ne sera jamais réédité avant la publication des oeuvres complètes en 2000.

« En réalité, La terre la plus étrangère est un livre étonnamment bon, et pas seulement pour une jeune fille de dix-neuf ans. Son seul défaut, c’est de ne pas s’adapter au futur modèle ; par contraste, il nous permet de mesurer ce qu’a de restrictif ce modèle, et la rapidité avec laquelle il s’est établi dans la vie et l’oeuvre de Pizarnik » — César Aira.

L'Enfer musical, dernier livre publié par Alejandra Pizarnik (1936-1972), paraît en 1971 à Buenos Aires. Issu de plusieurs années d’écriture et de réécriture, il n’aurait pas dû être son chant du cygne, mais une nouvelle étape de sa recherche obstinée de la transformation d’une forme de vie par une forme de langage.

« À la cime de la joie je me suis prononcée sur une musique jamais entendue. Et quoi ? Puissé-je ne vivre qu’en extase, faisant de mon corps le corps du poème, rachetant chaque phrase avec mes jours et mes semaines, insufflant mon souffle au poème à mesure que chaque lettre de chaque mot aura été sacrifiée dans les cérémonies de vivre. »

Inédits en français, écrits entre 1961 et 1972, les textes réunis ici sous le titre de Cahier jaune, permettent de découvrir l’une des obsessions d’Alejandra Pizarnik : « écrire en prose ». Que l’encre puisse ainsi couler plus facilement, ce sera une illusion vite détrompée : « la certitude d’une forme impossible de prose me ronge ». Certitude qui n’apaise pas ses angoisses mais n’empêche pas ses rires, et nous traversons ces pages comme Alice le pays des merveilles.

Publié en 1958 à Buenos Aires, Les aventures perdues est un recueil de 21 poèmes. Deuxième titre dans la bibliographie d’Alejandra Pizarnik, avec celui qui le précède, La dernière innocence, il représente sa première manière, plus figurative et discursive mais hantée par les figures de mort et de nuit qu’on retrouvera par la suite exploitées différement sous un ciel plus transparent et brillant. Un « Je » encore romantico-expressioniste — comme le montre bien la citation de Georg Trakl en exergue :

Sur de noirs rochers / se précipite ivre de mort, / l’ardente amoureuse du vent — chante sa déchirure et son besoin de dire, d’inventer une nouvelle parole pour vivre.

Inédite en français, l’unique pièce de théâtre d’Alejandra Pizarnik, écrite en 1969 et jamais publiée de son vivant, rappelle étrangement, par ses personnages et sa situation, Fin de partie de Beckett. Mais le décor est repeint aux couleurs vives d’une cour de récréation, « adorable et sinistre à la fois ». Pizarnik note dans son journal au sujet de la pièce : « les quatre personnages peuvent être une rêverie de la dactylographe = elle serait les quatre ». À chaque mot, et en chaque personnage, c’est bien elle-même qu’on entend, ses obsessions, ses figures, le désespoir doux d’une voix qui n’a pas renoncé à chercher dans le rêve, le jeu, l’écriture, ce qui pourrait donner sens à son monde. Le théâtre lui est apparu un temps comme une solution pour « transmuer [ses] conflits en œuvres » plutôt que de les « noter directement » dans son journal.

Sous le titre de Textes d’Ombre sont réunis les derniers projets d’Alejandra Pizarnik, c’est-à-dire les derniers recueils ou ensembles de textes composés ou rassemblés par elle en vue d’une publication. Pour la plupart inédits en français, ces écrits ont été rédigés les deux derniers années de sa vie, entre 1970 et 1972. Point culminant d’une recherche par l’écriture désespérément de l’autre, beaucoup de « Textes d’Ombre » se présentent comme des dialogues. Personnage de double et personnage double, Ombre est elle-même volontiers dédoublée en « Ombre et Ombre », l’une survivant à l’autre.

Paru d’abord en 1966 dans la revue Testigo à Buenos Aires, ce texte est repris par Alejandra Pizarnik pour être publier à part en volume en 1971, ce qui confère à ce «poème-critique» une valeur toute particulière. Ce qu’elle écrit d’emblée de Valentine Penrose et de son livre Erzsébet Báthory, la comtesse sanglante (paru au Mercure de France en 1962, quand Alejandra Pizarnik vivait à Paris), vaut aussi pour elle-même : « Valentine Penrose a recueilli des documents et des témoignages sur un personnage réel et insolite : la comtesse Báthory […]. // Excellent poète […], elle n’a pas séparé son don poétique de sa minutieuse érudition. Sans altérer les faits réels obtenus avec peine, elle les a refondus en sorte de vaste et beau poème en prose.» Depuis la publication de Cahier jaune et grâce à la lecture de ses Journaux on connaît l’obsession pour la prose d’Alejandra Pizarnik. Prose qui reste poème, étude qui reste recherche poétique. «Je ne peux pas croire que c’est moi qui ai écrit la prose sur la Comtesse. Ou plutôt, je ne comprends pas pourquoi je n’ai pas poursuivi sur cette voie.» (1968, 10 septembre)

Cette nouvelle édition de La Comtesse sanglante, dans la traduction revue et corrigée de Jacques Ancet (première édition chez Unes en 1999) restituant la mise en page et le texte de la dernière version publiée par l’auteur, celle en volume de 1971, met en évidence ce travail de lecture-écriture, poème-critique. Alejandra Pizarnik est aussi cet «excellent poète» qui sait ne pas séparer «son don poétique de sa minutieuse érudition», grande lectrice elle s’approprie, elle absorbe et transforme, elle se nourrit des ses auteurs favoris, choisis parce qu’elle s’y retrouve comme elle s’y cherche. Quand elle décrit la mélancolie de la Comtesse elle décrit la sienne. Comme Valentine Penrose, Alejandra Pizarnik, « comme Sade dans ses écrits, comme Gilles de Rais dans ses crimes, la comtesse Báthory touche par-delà toute limite, le fond ultime du déchaînement. Elle est une preuve de plus que la liberté absolue de la créature humaine est horrible.»

Parce qu'elle portait sur ses frêles épaules le poids de la Shoa qui avait déraciné ou anéanti les siens, Alejandra Pizarnik a cherché désespérément son salut dans la poésie, la psychanalyse, l'alcool, les amours sans amours et l'amitié de Leon Ostrov son premier analyste.

Arrivée à Paris au début des années 60, elle tente de trouver une place dans l'existence mais se heurte sans cesse aux choses de la vie ordinaire qui l'écrasent. Alors elle écrit à Leon Ostrov, elle lui raconte dans des lettres émouvantes, souvent ironiques et toujours fortes, ses désarrois, ses espoirs, sa peur, ses rencontres : Beauvoir, Duras, Paz, Mandiargues.

Figure majeure de la poésie argentine, Alejandra Pizarnik a mis fin à ses jours en 1972. Elle avait 36 ans.

Après avoir publié 14 volumes des œuvres complètes de la légendaire poète argentine Alejadra Pizarnik – c'est-à-dire un par un tous les livres publiés de son vivant (dans le respect de leur composition et édition originales), de La terre la plus étrangère à L'enfer musical, plus quatre livres inédits, puis sa Correspondance en français avec André Pieyre de Mandiargues et le premier tome du Journal, – nous avons décidé de rassembler les titres parues pendant sa vie sous un seul : œuvres I (c'est-à-dire un premier tome, le deuxième rassemblera les inédits, ce qu'elle n'avait pas publié mais gardé dans ses dossiers). Notre choix de traduction, fait au commencement de ce projet exceptionnel, tient ainsi parfaitement son pari, car Jacques Ancet a traduit tous les titres de ce premier tome et Étienne Dobenesque ceux de celui qui formera le deuxième. Nous avons demandé à Liliane Giraudon (autrice d’une œuvre remarquable publiée principalement chez P.O.L) d'écrire un texte à sa guise pour accompagner cet ensemble inaugural. Nous proposons ainsi une sorte de « Pizarnik de poche » ou mieux portatif, une sorte de best of de notre poète culte dans notre petit format savament et poétiquement illuminé par une consœur contemporaine. Figurent dans la table des matières de ce nouveau volume les titres suivants : La dernière innocence (1956) Les aventures perdues (1958) Arbre de Diane (1962) Les travaux et les nuits (1965) Extraction de la pierre de folie (1968) La comtesse sanglante (1971) L'enfer musical (1971).

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